[LECTURE] Sortie de mon premier roman « Après la vie », présentation et chapitre 1

Bonjour à toutes et tous,

BONNE NOUVELLE : Mon premier roman « Après la vie » est enfin disponible !

Voilà plus d’un an que j’ai écrit ce roman. Je l’ai lu, relu et remanié jusqu’à aujourd’hui. C’est mon premier grand travail d’écriture. Un travail que j’ai longtemps muri et que j’ai produit avec mon coeur pour vous livrer une belle histoire sur la vie et l’après-vie.

Il n’est sûrement pas parfait. Je n’ai pas du tout la prétention d’écrire aussi bien que certains auteurs qui ont marqué et marquent encore la littérature. Mais, je vous assure qu’il est authentique et sincère dans ma volonté de vous présenter le récit d’un groupe de personnes en quête de réponses sur la vie et sur la mort à travers leurs propres expériences, leur vision personnelle du monde et sur leurs relations aussi. J’ai essayé d’être le plus juste possible dans l’expression des sentiments de mes personnages, ce qui n’est pas toujours aisé quand on a vécu le deuil d’un parent proche comme ça a été le cas pour moi. Il y a l’envie bien sûr, mais il y a aussi de la pudeur… Alors j’ai compensé parfois cette difficulté avec des touches d’humour qui n’ont pas vocation à blesser qui que ce soit qui traverse un deuil compliqué mais plutôt à prendre du recul pour se rendre compte que son chemin à lui n’est pas terminé et que nous avons tous quelque chose de particulier à faire et à apprendre de nos vies.

Enfin, je vous dirais que c’est une jolie road-story pleine d’amour et d’espoir dont je souhaite vous partager quelques lignes ici. Une histoire qui fait réfléchir, qui fait sens et dans laquelle chacun y trouvera une réponse en lui particulière par rapport à ses propres questionnements ou besoins d’évolution sur notre Terre. J’espère qu’elle vous plaira. Et puis zut, trêve de commentaires, je me lance. Voici le premier chapitre de mon premier roman « Après la vie ». ❤

Pour le commander dans sa version numérique (4,99 €) OU papier (16,90 € + frais de port), c’est :

– soit chez CULTURA :

>> https://www.cultura.com/apres-la-vie-9791026261100.html <<

– soit chez LIBRAIRIE EYROLLES :

>> https://www.eyrolles.com/Litterature/Livre/apres-la-vie-9791026261100/ <<

– soit chez l’éditeur LIBRINOVA :

>> https://www.librinova.com/librairie/ombelline-robin/apres-la-vie-1 <<

– soit chez AMAZON :

>> https://www.amazon.fr/Apres-vie-Ombelline-Robin/dp/B08LN7JXTX <<

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Après la vie

par Ombelline Robin

CHAPITRE 1 – AU COMMENCEMENT

Ce matin de mai, alors qu’il faisait froid malgré un beau ciel bleu, j’avais prévu de prendre le train pour aller voir un client à Nantes. Je me souviens qu’en arrivant à la gare Montparnasse, en remontant des sous-sols du métro pour atteindre les quais à la surface, j’étais tombé malencontreusement dans un escalier. J’avais trébuché et je crois bien que, dans ma chute, je m’étais cogné la tête sur quelque chose de dur car j’avais ressenti une violente douleur pendant à peine quelques secondes. Mais j’étais tellement pressé que je m’étais relevé un peu chancelant et j’avais foncé vers le quai pour attraper mon train. Je l’avais eu de justesse car les portes s’étaient vite refermées derrière moi. Et le train avait démarré.

Je souris car je me rappelle, qu’au bout de trente minutes de trajet, je m’étais rendu compte que j’avais oublié mon bagage en bas de l’escalier dans lequel j’étais tombé. J’avais l’air fin ou plutôt sonné. Moi le maniaque qui faisait toujours attention à tout, j’avais laissé mon bagage à la gare. Quel crétin je faisais ! Je décidai donc d’aller trouver le contrôleur pour qu’il envoie un message aux agents restés sur place. Avec le plan de lutte contre le terrorisme qui était toujours d’actualité, je savais que je risquais de retrouver mon bagage pulvérisé à moins que quelqu’un l’ait tout simplement subtilisé. Bref, je n’en menais pas large alors que je me dirigeai vers le contrôleur.

Il était en pleine discussion avec un groupe de jeunes gens qui s’étaient installés dans un espace de places à quatre. La discussion portait sur le bruit et l’interdiction de poser ses pieds sur les sièges quand je tentai d’attirer son attention.

— Excusez-moi, Monsieur !

Il ne me répondit pas et fit mine d’attendre des excuses de la part du groupe ainsi qu’une promesse de bonne tenue. Je l’interpellai, à nouveau, un peu plus fort. Mais il continua de m’ignorer de manière fort détestable et reprit sa ronde de contrôle des billets sans même me jeter un regard. Je songeai immédiatement à une espèce de pauvre type arrogant ou imbu de sa fonction. J’étais tellement agacé par ce comportement que j’étais décidé à ne pas le laisser s’en tirer à si bon compte. J’irai me plaindre à un agent de la gare dès que je serai arrivé à destination. De toute manière, à l’heure qu’il était mon bagage avait dû connaître un sort dramatique…

Aussi, il y avait eu ce moment vraiment bizarre tandis que je retournai à ma place. J’éprouvai, en effet, une sorte de malaise. Habituellement, les jeunes femmes que je croisais me lançaient toujours un regard aguicheur ou alors elles me souriaient. Mais là, rien. Rien depuis…. Depuis que j’étais monté dans le train je crois bien. Oui c’est ça ! Rien. Ça ne devait pas être un bon jour pour moi sans doute. Ou c’était encore un truc de pleine lune ou quelque chose dans le genre qui agissait sur l’humeur de ces demoiselles.

— Ah les filles ! Toujours compliquées…

Je retrouvai ma place et m’installai confortablement. Je souris à ce bébé qui me regardait dans les bras de sa mère de l’autre côté de l’allée. Il me sourit en retour et je pensai alors que moi aussi je voudrais devenir père un jour. Mais pas tout de suite. Je voulais d’abord faire avancer ma carrière, avoir une vraie promotion de poste et de salaire et peut-être, ensuite, envisager un pacs avec Fanny et mettre en route une famille.

Ah Fanny ! Je me demandai pourquoi je continuais de l’aimer si fort alors qu’elle m’en faisait voir de toutes les couleurs. Fanny est ma petite amie, ma chérie. Elle a vingt-cinq ans et vit avec sa grande sœur en colocation à Vincennes. Enfin, officiellement. Parce qu’officieusement, elle est tout le temps chez moi, dans mon appartement du quinzième arrondissement, avec sa manie de tout laisser traîner. Cette fille là je l’aime oui, même quand elle m’en fait baver.

Puis, perdu au milieu de mes pensées, alors que je regardai le paysage défiler par la fenêtre du train, je n’avais pas vu cette dame arriver. Elle s’était excusée auprès de mon voisin de siège, elle avait commencé à se faufiler entre lui et le siège opposé puis s’était assise sur moi comme si de rien n’était. Oui, sur moi. Ou plus exactement à travers moi. Et c’est à cet instant précis que je compris. J’étais là mais pas pour les autres. J’étais devenu autre chose.

Je m’appelle Leonardo, je suis né à Paris, dans le douzième arrondissement, d’un père franco-belge et d’une mère italienne. Et je suis donc mort à vingt-neuf ans, un matin du mois de mai 2017, après une vilaine chute dans un escalier. C’est bête ! Si j’avais su que je finirais mes jours comme ça, hein ! Si j’avais su, j’aurais… J’aurais… Bon d’accord, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Et puis, de toute façon, je l’aurais su comment ? Bah oui tiens, à propos ! Comment ? Il y a quelqu’un qui commande tout ça ? Qu’est-ce que je fais encore là ?

— Allô, il y a quelqu’un ? Vous m’entendez ? Eh hooo ! ! Il n’y a personne, alors ? ! Pfff !

Pas de réponse. Tu parles d’un Dieu ! Et dire que je me suis farci la messe tous les dimanches pendant toute ma scolarité… Tout ça pour quoi ? Pour un Dieu qui n’est même pas là et qui n’existe sans doute pas.

Au moins, j’avais réussi à rentrer. J’étais chez moi, allongé dans mon canapé. Je ne savais pas du tout où ma dépouille avait été emmenée et j’attendais qu’un proche rentre chez moi pour avoir quelqu’un que je connaissais à qui me raccrocher. En attendant, il fallait que je trouve un moyen de communiquer.

— Voyons voir… Si je frappe un grand coup sûr la table basse. Ah, il n’y a pas de son. Et si j’essaie d’ouvrir une porte, ma main passe au travers de la poignée. Et tiens, est ce que je peux allumer la télé ? Non, ça ne veut pas non plus. Et les lumières, nada. Niet ! Ça ne marche pas.

J’étais déconcerté mais je réfléchis à d’autres solutions et me rappelai les films de fantômes que j’avais vus lorsque j’étais adolescent. Comment faisaient-ils pour bouger les choses ? Je me souvins alors d’un film dans lequel un spectre, qui était super énervé, puisait sa force dans la colère. Il fallait que j’essaie, que je me fâche. Il fallait que je pense à un truc que je détestais. Ou non, il fallait que ce soit quelqu’un que je n’aimais pas. Carl ! Cet enfoiré qui m’avait piqué un client l’an passé, je l’aurais bien collé au mur.

— Ouais, c’est ça Carl ! Je te déteste mon gars, t’es qu’un pauvre type complètement naze. Bien, bien naze ! Un gros naze à qui je vais coller mon poing dans la figure ou plutôt dans ce coussin ! TIENS ! ! PRENDS ÇA !

« Pof ! »

— Quoi, c’est tout ? Juste un petit « pof » de rien du tout ? Ah misère, va falloir que je m’entraîne. Quelle galère…

— Hihihi !

Un rire d’enfant venant de derrière moi me fit sursauter si fort que je me retournai pour voir de qui il s’agissait.

— Eh mais vous êtes qui vous ? Attendez ! Ne partez pas ! Vous m’avez vu ? vous m’avez entendu ? ATTENDEZ ! !

Ou bien je devenais fou ou je venais de voir une fillette blonde avec une robe blanche à fanfreluches traverser en courant le mur de mon salon ? Je lui emboitai le pas et passai, à mon tour, la tête à travers le mur et la vis qui montait l’escalier de mon immeuble à toute vitesse.

— EH PETITE, TU M’ENTENDS ?

— Je dois trouver ma maman !

— Ta maman ?

— Oui, elle va bientôt rentrer. Il faut que je sois à la maison sinon je vais la rater !

— Mais, de quoi… Mais attends !

Elle était montée pour de bon et je l’avais finalement laissée s’en aller. Je ne pouvais pas la suivre puisque moi aussi je devais retrouver mes proches. N’importe qui pourvu que quelqu’un se décide à venir à mon appartement. Car je sentais bien que ce n’était que le commencement.

Pour commander mon roman en version papier, cliquez sur « Après la vie » .

Merci à mon éditeur Librinova et toute son équipe, Mathieu, Madeline et Summer pour leur gentillesse, leur disponibilité, leur patience et leurs bons conseils. ❤

A noter : j’envoie un marque-page, en pdf, à imprimer avec une dédicace personnalisée pour toute commande effectuée en ligne. Il suffit juste de m’envoyer une photo du livre reçu par mail sur bonjourhdm@gmail.com.

Exemple :

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Convertir ses épreuves en opportunités.

Bonjour à tous !

Waouh quel titre n’est-ce-pas ? 🙂

Bon, je me lance et je vous explique tout. Puisque vous me connaissez maintenant à travers mes prises de paroles en direct sur Instagram ou mes articles sur ce blog, vous savez que mon but n’est pas de « minimiser » la peine ou la souffrance que l’on peut ressentir à travers une épreuve. On est tous d’accord sur le fait qu’il existe des épreuves plus ou moins difficiles, plus ou moins douloureuses. Il y a, bien sûr, des injustices, des coups du sort, des événements qui nous tombent dessus comme un coup de massue… des épreuves dont il sera particulièrement dur de se relever ou suite auxquelles on pourrait même sombrer… Et pourtant, il va bien falloir s’en sortir parce qu’il n’est pas question de survivre MAIS DE VIVRE !

Chacun d’entre nous a sa place sur cette terre. Nous avons des forces à détecter, des atouts à développer, des valeurs et des exemples de bonheur à partager, à diffuser autour de nous. Et nous devons, bien sûr, nous inspirer des qualités des autres quand nous n’arrivons plus à y voir clair… mais nous devons aussi trouver et développer notre plein potentiel.

Humeurdemoutard_Espoir

VIVRE PLEINEMENT.

Pour commencer et bien comprendre le déroulement de ma réflexion sur le sujet, je dirais donc qu’il y a deux sortes d’épreuves :

  • les premières sont celles qui se sont imposées à nous sans que nous les ayons provoquées ou attirées (exemples : maladie-invalidité, deuil, accident, catastrophe naturelle…)
  • Les secondes sont celles que nous avons inconsciemment provoquées ou attirées en raison de nos choix, notre éducation, nos actions etc. (exemples : ruptures amoureuses, difficultés relationnelles, échecs professionnels, etc.)

1- Dans le premier cas, on comprendra que la difficulté à surmonter est immense d’une part car il était quasiment impossible d’anticiper l’épreuve et d’autre part car elle va nous obliger à faire un « deuil » en passant par les 7 ou 8 étapes que nous connaissons aujourd’hui mais que je rappelle ici pour ceux qui le voudraient :

  • le choc : « je subis l’épreuve. »
  • le déni : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. »
  • la colère, la révolte : « je refuse la vérité ! »
  • la négociation, la protestation, le marchandage, la peur : « c’est pas comme ça, c’est autrement… »
  • la tristesse, la résignation : « je ne peux pas, je n’y arriverai pas. »
  • l’acceptation : « c’est arrivé. Que vais je faire, ou vais-je aller ? »
  • la décision, la quête de sens, le renouveau : « je peux essayer ça, je peux le faire. »
  • l’intégration, la sérénité, la croissance : « je l’ai fait, j’avance ».

Un deuil très différent selon l’épreuve, selon chacun et le temps dont nous aurons besoin pour le réaliser pleinement. Mais un deuil POSSIBLE. (Pour en savoir plus sur le deuil que j’ai effectué, cliquez ici).

Et si vous souhaitez avoir encore plus d’informations sur le deuil ou trouver des exemples de personnes qui ont surmonté des « deuils » lourds, je vous conseille cet article paru sur le site psychologies.com qui s’appuie, entre autres, sur les conseils de l’excellent psychiatre-psychothérapeute Christophe Fauré spécialiste du deuil.

2- Dans le second cas, même si nous n’en avons pas toujours conscience, nous avons notre part de responsabilité dans nos épreuves car nous avons bien souvent choisi notre partenaire de vie ou nos amis. Nous avons également choisi notre travail et notre manière de le faire ou d’agir avec nos clients, nos responsables hiérarchiques et nos collègues. Nous avons développé un lien avec eux « conditionné » par notre éducation, nos peurs, nos envies, nos valeurs, nos repères, notre personnalité, nos limites … bref, nous sommes devenu(e)s acteurs et donc parties intégrantes d’une relation qui a mal évolué ou qui ne s’est pas bien terminée. Hélas…

Alors, je peux déjà presque « entendre » derrière mon écran les cris d’indignation ou de protestation qui doivent fuser de toutes parts. Normal, cela fait partie du phénomène de résistance ! 😉 LOL ! Non mais, blague à part, il y a une raison à cela bien évidemment. Il y a des attirances et des façons de se positionner dans une relation qui sont le résultat, parfois, d’une recherche inconsciente de soi-même. Je vulgarise à l’extrême, mais c’est pour simplifier le propos et que vous puissiez bien comprendre.

Je vous donne un exemple dans le cas d’une relation amoureuse qui a mal tourné. Une femme dont l’enfance a été compliquée avec un père absent (ou peu présent) et peu attentif à elle, aura tendance à rechercher un compagnon qui la fuit ou qui semble insaisissable (parfois infidèle), pour tenter de « compenser » ou « réparer » la relation dont elle a souffert par le passé. Et comment repère-t-elle ce compagnon au milieu de la mêlée, allez-vous me dire ? Et bien, c’est assez simple, il aura des gestes, un regard, une communication verbale ou parfois juste corporelle qui fera « sentir » à cette femme que cet homme est peu « attentif » à l’autre, qu’il est sauvage, très indépendant et presque solitaire. Et plus elle voudra attirer son attention pour devenir l’objet de son principal intérêt, plus elle le verra s’agacer et s’éloigner… puis finira sans doute quittée avec un effet dévastateur terrible sur ses structures déjà fragiles (pour mémoire, par ici mon billet sur l’explication des structures).

Je vous donne un autre exemple. Un homme qui a été « mal-traité » par un parent dans son enfance aura tendance à choisir une partenaire de vie « gentille », « docile » ou « qui manque de confiance en elle ». Il pourra ainsi exercer sur elle une forme de domination ou de contrôle pour mettre à l’épreuve sa résistance et sa docilité et ainsi obtenir d’elle le « pardon » qu’il aurait aimé que son parent lui demande ou « de régler l’addition » qu’il pense que son parent devrait lui payer. Il construira ses relations sur la colère en essayant ainsi de réparer le préjudice qu’il a subi et qui lui pèse depuis l’enfance mais qui constitue et constituera malheureusement son socle pendant encore longtemps à moins d’effectuer un vrai travail de fond sur lui-même.

En bref, nous allons inconsciemment provoquer des situations ou relations compliquées afin de « réparer » ou « compenser » des carences affectives. Nous allons donc choisir d’expérimenter des relations ou choisir des partenaires et amis que nous pensons capables de nous aider « à résoudre nos problèmes ».

Et c’est là, quand la rupture ou l’échec survient, qu’il est intéressant de se rendre compte à quel point l’épreuve que nous subissons va pouvoir nous servir de tremplin. Car c’est dans l’épreuve, dans la manière dont cela affecte nos émotions, dans ce que nous ressentons durement en nous, les secousses que cela provoque dans nos fondations, que nous allons pouvoir CONSCIENTISER nos faiblesses, nos erreurs, mais aussi et surtout NOS FORCES CACHÉES. Ce travail ou plutôt, devrais-je dire, ce cheminement va nous révéler à nous-mêmes notre potentiel et nous permettre d’avancer. C’est un peu le même parcours que les étapes du deuil que nous avons vues plus haut. Pourvu que nous ne nous laissions pas tomber complètement dans le désespoir le plus total et que nous sachions demander de l’aide si nécessaire.

Vous savez, j’ai une conviction. Je crois que toutes NOS existences ont du sens. Je crois que nous sommes liés tous autant que nous sommes et pour le siècle que nous sommes en train de traverser. Nous avons des atouts (parfois ignorés) qui peuvent et qui doivent servir notre bien-être mais aussi celui de la collectivité. Nous sommes tous au service de chacun, d’un parent, d’un ami, d’un collègue, d’un voisin, d’un client… Nous pouvons et devons partager nos compétences et nos qualités et permettre ainsi aux autres qui n’ont pas encore conscientiser les leurs de les trouver et de les partager à leur tour. Il y a du bon en chacun d’entre nous. La boucle est vertueuse quand elle est bienveillante et qu’elle ne s’embarrasse pas des aspects négatifs de l’existence (peur, jalousie, rivalité, comparaison, frustration, ego, colère, haine, peine…). C’est aussi pour cette raison que je considère nos épreuves, aussi dures soient-elles, comme des opportunités de croissance pour révéler nos propres forces inconscientes ET pour mettre à profit celles des autres. Regardez les exemples autour de vous de personnes qui ont mobilisé leurs forces ou leurs talents sur un sujet de recherche pour améliorer la vie de personnes touchées par une terrible épreuve (exemple : les progrès incroyables réalisés sur les prothèses avec les imprimantes 3D). 😉

Alors, certes, il faudra parfois du temps et peut-être même répéter ses erreurs plusieurs fois avant d’avoir le déclic pour se libérer de ses chaînes, de ces croyances ou comportements qui nous entravent et nous malmènent… Mais il y a de l’ESPOIR ! Tant que le rideau n’est pas tombé, il y a et il y aura toujours une possibilité de faire bouger ses lignes et d’avancer sur un chemin plus agréable et plus ensoleillé.

Il y a des épreuves qui n’ont pas de sens… Mais il y a des êtres qui en ont. Des êtres qui ont des forces, des potentiels formidables pour s’en sortir et continuer d’avancer, soit pour en apprendre sur eux-mêmes soit pour enseigner à d’autres ou permettre à d’autres de se révéler en venant les aider.

Les difficultés que tu traverseras tout au long de ta vie ne sont pas là pour te détruire mais pour t’aider à réaliser ton plein potentiel.

J’espère que ce sujet vous a intéressé ou peut-être interpelé…

Je vous rappelle que j’effectue de l’accompagnement personnalisé en développement personnel et que je peux vous aider. Contactez-moi sur bonjourhdm@gmail.com afin que nous puissions faire connaissance et mettre en place des séances de travail efficaces… et li-bé-ra-trices ! 😉

Vous pouvez aussi réagir dans les commentaires.

Des baisers !

Humeurdemoutard_developpementpersonnel

Le temps du renouveau.

Bonjour à tous et toutes !

Et voilà, j’ai fini d’écrire mon roman et je m’apprête à l’envoyer aux quelques éditeurs que j’ai sélectionnés pour qu’ils le reçoivent à la Toussaint. Comme vous l’aurez sans doute compris en me suivant sur mes réseaux sociaux, l’histoire que j’ai écrite parle de la vie après la mort. C’est une vision de « l’après » que j’espère suffisamment forte et intéressante pour apporter espoir et réconfort aux personnes qui souffrent d’un deuil, qui ont peur de la mort ou qui sont tout simplement en recherche de réponses. C’est une fiction que j’ai écrite comme si j’étais portée par un courant, comme si les mots coulaient naturellement, comme si je devais le faire parce qu’il était temps que je saute enfin le pas et que je partage avec tous ceux qui voudront bien me lire cette conviction que j’ai au fond de moi.  🙂

Quand j’ai ouvert ce blog, je voulais rassembler ici toutes les petites anecdotes rigolotes du fiston chéri. Puis, j’ai abordé d’autres sujets, des DIY, des coups de coeurs, des réflexions sur l’éducation ou le développement personnel et enfin le deuil… celui de mon père et ensuite celui de mon grand-père maternel. J’ai été très étonnée et très touchée de voir les visites progresser sans cesse sur ces deux billets. J’ai lu les requêtes douloureuses formulées par vous, mes visiteurs, et affichées dans mon outil de statistiques. Et j’ai compris vos peines, vos coeurs brisés, votre besoin de poser des mots ou de lire des témoignages sur ce que vous ressentez. Alors, j’ai décidé d’écrire ce roman afin d’y regrouper toutes les informations, tous les détails que j’ai pu glaner au fil des années à travers des récits, des rencontres avec des médiums, des échanges avec des personnes spirituellement élevées, mes propres croyances, ma foi… je les ai intégrés dans cette histoire, en y mettant tout mon coeur, afin de vous aider à surmonter votre tristesse ou votre peur et de rallumer la flamme…

Rallumerlaflamme_Humeurdemoutard

Nous sommes aujourd’hui le 24 octobre 2018, c’est un jour de pleine lune. Et nous approchons à grand pas de la Toussaint autrement connue dans d’autres cultures et traditions comme la fête des morts, la fin de l’année ou d’un cycle, le temps du renouveau. Avec la pleine lune et cette période particulièrement très intense au niveau des émotions qui s’annonce, je vous encourage à vous poser, respirer, regarder la nature et ses couleurs flamboyantes vous apaiser. Entourez-vous de personnes aimantes, positives, rayonnantes. Faîtes vous aussi plaisir !

De mon côté, personnellement, je vais bien. Toute ma famille va bien. Nous venons même d’accueillir une nouvelle petite cousine avec un prénom merveilleux que l’on prononce « Seursha » et qui veut dire « Liberté » en vieil irlandais. C’est la vie qui continue… Elle est difficile parfois, mais elle sait aussi nous surprendre et devenir incroyablement belle.

Baisers à tous et toutes.

Et si je pouvais vous demander de m’envoyer vos bonnes ondes pour que mon roman puisse un jour trouver sa place dans nos librairies… ce serait vraiment très gentil.

« Quand tu es seul et malheureux ou que tu as du chagrin, essaie toi aussi de monter dans les combles par un aussi beau temps et de regarder au-dehors. Pas de regarder les maisons et les toîts, mais le ciel. Tant que tu pourras contempler le ciel sans crainte, tu sauras que tu es pur intérieurement et que malgré les ennuis tu retrouveras le bonheur. Richesse, considération, on peut tout perdre, mais ce bonheur au fond du coeur, il ne peut guère qu’être voilé et il saura nous rendre heureux, aussi longtemps que l’on vivra. » Anne Frank

… Et même après la vie. ❤

Tousaint_Humeurdemoutard

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] J’ai perdu un parent et j’ai continué d’avancer

Bonjour tout le monde ! Vous allez bien ? Moi, super ! J’avance sur mon livre, sur mes projets de famille and co… Bref, je suis bien occupée MAIS je n’oublie pas de bloguer ! 😉

Aujourd’hui, j’ai eu envie d’aborder un sujet un peu délicat : le deuil d’un père ou d’une mère. Alors pourquoi le deuil ? D’une part, parce que j’aborde le sujet dans le roman que je suis en train d’écrire et d’autre part, parce que je vois souvent plein de clics sur le billet que j’ai rédigé en hommage à mon père parti en 2006. Et aussi, parce que beaucoup d’ami(e)s m’ont souvent demandé ce que l’on ressentait à la perte d’un parent et comment il était possible de surmonter une telle épreuve…

Si cela peut aider certains d’entre vous, je vais donc simplement vous révéler ce que j’ai ressenti face à la perte de mon père et comment j’ai évolué avec l’idée qu’il était définitivement parti.

Mon papa est donc parti, brutalement, un matin du mois de mai 2006. Quand ma belle-mère me l’a annoncé par téléphone, j’étais en état de choc total. D’une part, j’avais compris que je ne pourrai plus jamais lui parler et qu’il ne sera pas présent pour les plus grands moments de ma vie (mon mariage, la naissance de mon enfant…). Et d’autre part, et de manière étrangement contradictoire, j’étais dans le déni. Je n’arrivai pas à y croire. C’était trop dur, c’était quelque chose de complètement inacceptable. J’oscillais donc entre des moments de réflexion ou de prise de recul comme si cette tragédie avait touché une autre moi-même. Puis, à d’autres moment, j’étais submergée de tristesse, en profonde détresse, et je sanglotais bruyamment comme si je ne pouvais plus respirer. Comme si l’on venait de m’arracher une partie de mon être.

Pour y croire et pour comprendre ce qui venait de se passer, je suis donc partie le voir dans sa maison le jour même. Et bien sûr, une fois sur place, j’ai réalisé que sa vie était bel et bien finie. Qu’il était vraiment parti.

Les jours, les semaines et les mois qui ont suivi ont alors été très difficiles. Je m’efforçais d’accepter la vérité tout en me surprenant parfois à réagir ou à penser comme s’il était toujours là. Je crois que j’ai fait beaucoup de résistance avant de terminer mon deuil et de vivre aujourd’hui plus sereinement avec son souvenir.

Et, je me rappelle donc toutes les pensées ainsi que les émotions qui m’ont habitée pendant les premiers mois de deuil. Je me rappelle de tout. Même des commentaires navrants de gens croisés pendant cette période ! Lol ! C’est vous dire à quel point cela marque une emprunte forte… une emprunte que je conserverai probablement toujours. Mais pas grave. C’est la vie.

Alors, à quoi pense-t-on après la perte d’un parent ? Comment guérit-on d’une telle souffrance ?

Et bien, je crois qu’il n’y a pas vraiment de recettes toutes faites. On réagit tous plus ou moins différemment. Tout dépend aussi de la relation que nous avons entretenu avec le parent concerné.

Pour ma part, étant donné que j’étais en excellent terme avec mon père et que je l’adorais, cela a été pire qu’un déchirement. C’est comme si, j’étais un peu morte avec lui. Ralala… rien que de l’écrire je peux presque ressentir, à nouveau, le vide abyssal qui s’était créé au fond de moi. C’était vertigineux et insensé. Et en même temps, tout me paraissait insensé. Tout. Pour la première fois de ma vie, je venais de prendre conscience de la fragilité et de la fugacité de l’existence. Et je m’interrogeais donc sur le sens de la vie.

Fleurfragile_Humeurdemoutard

Je me rappelle aussi avoir éprouvé la sensation d’avoir perdu « un pillier ». Comme si, désormais, C’était à moi et moi seule de « me » porter ET comme si je devais porter « le flambeau » de ma famille. Comme si, la responsabilité de la sauvegarde de mes gênes, de mon nom de famille, de mes ancêtres, reposait à présent sur mes épaules. Comme si, je prenais le relais.

Et puis, je me souviens également de toutes ces fois, où j’ai croisé des jeunes femmes heureuses en compagnie de leurs pères… Des coups d’épée en plein coeur face à cette terrible affiche de bonheur ! Des moments de la vie, où tu te surprends à changer de trottoir pour ne pas voir… ou pour ne pas leur en vouloir écrasée par la colère et la jalousie que la perte d’un parent te soit arrivé à toi et pas à autrui. C’est dur, hein ! Mais, malgré moi, j’ai pensé cela aussi.

Alors, si vous me suivez depuis un bon moment sur le blog, comme vous avez pu le constater, avec le temps, je m’en suis remise. Donc, bonne nouvelle, on s’en remet. MAIS, on n’oublie jamais. Non. On vit avec le souvenir et, de temps en temps, avec le manque et des petites pertes d’énergie.

Combien de temps cela prend avant d’aller mieux ?

Oooh, il n’y a pas de règle ! Chacun va à son rythme. Il faudra parfois compter des semaines, des mois voire des années. Il arrive aussi, après que le temps ait fait son oeuvre et qu’on aille mieux, que la peine nous revienne en pleine figure de manière complètement inattendue. Comme une gifle ! Je me souviens très bien de ce jour, quelques années en arrière, d’une de mes meilleures amies, qui avait perdu sa maman depuis 10 ans (bien avant que je ne perde mon père) et qui s’était effondrée en larmes dans la métro en entendant un musicien jouer un air de musique que sa mère avait l’habitude de fredonner. Ça m’avait bouleversé. Elle qui souriait toujours tout le temps, qui faisait aller et que je voyais tellement forte… Sa peine, sa blessure, venait de se réveiller. Puis, on a pleuré un bon coup toutes les deux, on a séché nos larmes, je crois que j’ai dit une bêtise, et on a ri.

Parce que les moments présents, ceux que nous vivons en même temps que le deuil que nous traversons, impriment de nouveaux souvenirs dans nos esprits. On ne s’en rend pas compte tout de suite… Mais, ils s’impriment pour de bon. Ils laissent petit à petit la place à des images nouvelles, une continuité, des sentiments positifs, des envies, des projets… Des choses qui nous font avancer et qui nous permettent de mieux supporter l’absence du parent décédé (à défaut de parvenir à l’accepter).

Ah ! Il y a les croyances aussi ! On peut mieux surmonter son deuil selon ses convictions. Croire que l’on va retrouver son parent décédé, une fois notre vie terminée, va forcément beaucoup aider. Ça m’a beaucoup aidée. 😉

SaintMarie_Humeurdemoutard

Enfin, pendant le deuil, j’ai noté qu’il arrive qu’on se surprenne soi-même à rire de nouveau, à éprouver de la joie. Bien sûr, rien de mal à tout ça… Mais, parfois, on culpabilise. Il ne faut pas. Il me semble que c’est un peu comme l’instinct de survie, c’est naturel. Et même plutôt bon signe pour la suite. On commence à aller mieux. On va aller mieux ! 🙂

En résumé, voilà ce que j’ai souvent répété à mes ami(e)s qui m’ont interrogée sur le sujet. Voilà ce que j’ai pensé et ressenti lors de mon deuil et que j’ai conservé en mémoire jusqu’ici.

Si ça peut aider…

Si ça peut rassurer…

Je laisse, ici, mon témoignage pour tous ceux qui traversent une épreuve similaire avec un parent ou qui peinent à entrevoir des perspectives à nouveau joyeuses pour la suite.

Gardez espoir. Je vous comprends tellement. ❤

Et si vous vous intéressez au développement personnel ou que vous avez un questionnement profond sur les épreuves de la vie sur lequel vous souhaitez évoluer, je vous encourage à venir lire mon billet « Convertir ses épreuves en opportunités« .

Je vous embrasse.

< « Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis. » Victor Hugo >

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