[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Convertir ses épreuves en opportunités.

Bonjour à tous !

Waouh quel titre n’est-ce-pas ? 🙂

Bon, je me lance et je vous explique tout. Puisque vous me connaissez maintenant à travers mes prises de paroles en direct sur Instagram ou mes articles sur ce blog, vous savez que mon but n’est pas de « minimiser » la peine ou la souffrance que l’on peut ressentir à travers une épreuve. On est tous d’accord sur le fait qu’il existe des épreuves plus ou moins difficiles, plus ou moins douloureuses. Il y a, bien sûr, des injustices, des coups du sort, des événements qui nous tombent dessus comme un coup de massue… des épreuves dont il sera particulièrement dur de se relever ou suite auxquelles on pourrait même sombrer… Et pourtant, il va bien falloir s’en sortir parce qu’il n’est pas question de survivre MAIS DE VIVRE !

Chacun d’entre nous a sa place sur cette terre. Nous avons des forces à détecter, des atouts à développer, des valeurs et des exemples de bonheur à partager, à diffuser autour de nous. Et nous devons, bien sûr, nous inspirer des qualités des autres quand nous n’arrivons plus à y voir clair… mais nous devons aussi trouver et développer notre plein potentiel.

Humeurdemoutard_Espoir

VIVRE PLEINEMENT.

Pour commencer et bien comprendre le déroulement de ma réflexion sur le sujet, je dirais donc qu’il y a deux sortes d’épreuves :

  • les premières sont celles qui se sont imposées à nous sans que nous les ayons provoquées ou attirées (exemples : maladie-invalidité, deuil, accident, catastrophe naturelle…)
  • Les secondes sont celles que nous avons inconsciemment provoquées ou attirées en raison de nos choix, notre éducation, nos actions etc. (exemples : ruptures amoureuses, difficultés relationnelles, échecs professionnels, etc.)

1- Dans le premier cas, on comprendra que la difficulté à surmonter est immense d’une part car il était quasiment impossible d’anticiper l’épreuve et d’autre part car elle va nous obliger à faire un « deuil » en passant par les 7 ou 8 étapes que nous connaissons aujourd’hui mais que je rappelle ici pour ceux qui le voudraient :

  • le choc : « je subis l’épreuve. »
  • le déni : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. »
  • la colère, la révolte : « je refuse la vérité ! »
  • la négociation, la protestation, le marchandage, la peur : « c’est pas comme ça, c’est autrement… »
  • la tristesse, la résignation : « je ne peux pas, je n’y arriverai pas. »
  • l’acceptation : « c’est arrivé. Que vais je faire, ou vais-je aller ? »
  • la décision, la quête de sens, le renouveau : « je peux essayer ça, je peux le faire. »
  • l’intégration, la sérénité, la croissance : « je l’ai fait, j’avance ».

Un deuil très différent selon l’épreuve, selon chacun et le temps dont nous aurons besoin pour le réaliser pleinement. Mais un deuil POSSIBLE. (Pour en savoir plus sur le deuil que j’ai effectué, cliquez ici).

Et si vous souhaitez avoir encore plus d’informations sur le deuil ou trouver des exemples de personnes qui ont surmonté des « deuils » lourds, je vous conseille cet article paru sur le site psychologies.com qui s’appuie, entre autres, sur les conseils de l’excellent psychiatre-psychothérapeute Christophe Fauré spécialiste du deuil.

2- Dans le second cas, même si nous n’en avons pas toujours conscience, nous avons notre part de responsabilité dans nos épreuves car nous avons bien souvent choisi notre partenaire de vie ou nos amis. Nous avons également choisi notre travail et notre manière de le faire ou d’agir avec nos clients, nos responsables hiérarchiques et nos collègues. Nous avons développé un lien avec eux « conditionné » par notre éducation, nos peurs, nos envies, nos valeurs, nos repères, notre personnalité, nos limites … bref, nous sommes devenu(e)s acteurs et donc parties intégrantes d’une relation qui a mal évolué ou qui ne s’est pas bien terminée. Hélas…

Alors, je peux déjà presque « entendre » derrière mon écran les cris d’indignation ou de protestation qui doivent fuser de toutes parts. Normal, cela fait partie du phénomène de résistance ! 😉 LOL ! Non mais, blague à part, il y a une raison à cela bien évidemment. Il y a des attirances et des façons de se positionner dans une relation qui sont le résultat, parfois, d’une recherche inconsciente de soi-même. Je vulgarise à l’extrême, mais c’est pour simplifier le propos et que vous puissiez bien comprendre.

Je vous donne un exemple dans le cas d’une relation amoureuse qui a mal tourné. Une femme dont l’enfance a été compliquée avec un père absent (ou peu présent) et peu attentif à elle, aura tendance à rechercher un compagnon qui la fuit ou qui semble insaisissable (parfois infidèle), pour tenter de « compenser » ou « réparer » la relation dont elle a souffert par le passé. Et comment repère-t-elle ce compagnon au milieu de la mêlée, allez-vous me dire ? Et bien, c’est assez simple, il aura des gestes, un regard, une communication verbale ou parfois juste corporelle qui fera « sentir » à cette femme que cet homme est peu « attentif » à l’autre, qu’il est sauvage, très indépendant et presque solitaire. Et plus elle voudra attirer son attention pour devenir l’objet de son principal intérêt, plus elle le verra s’agacer et s’éloigner… puis finira sans doute quittée avec un effet dévastateur terrible sur ses structures déjà fragiles (pour mémoire, par ici mon billet sur l’explication des structures).

Je vous donne un autre exemple. Un homme qui a été « mal-traité » par un parent dans son enfance aura tendance à choisir une partenaire de vie « gentille », « docile » ou « qui manque de confiance en elle ». Il pourra ainsi exercer sur elle une forme de domination ou de contrôle pour mettre à l’épreuve sa résistance et sa docilité et ainsi obtenir d’elle le « pardon » qu’il aurait aimé que son parent lui demande ou « de régler l’addition » qu’il pense que son parent devrait lui payer. Il construira ses relations sur la colère en essayant ainsi de réparer le préjudice qu’il a subi et qui lui pèse depuis l’enfance mais qui constitue et constituera malheureusement son socle pendant encore longtemps à moins d’effectuer un vrai travail de fond sur lui-même.

En bref, nous allons inconsciemment provoquer des situations ou relations compliquées afin de « réparer » ou « compenser » des carences affectives. Nous allons donc choisir d’expérimenter des relations ou choisir des partenaires et amis que nous pensons capables de nous aider « à résoudre nos problèmes ».

Et c’est là, quand la rupture ou l’échec survient, qu’il est intéressant de se rendre compte à quel point l’épreuve que nous subissons va pouvoir nous servir de tremplin. Car c’est dans l’épreuve, dans la manière dont cela affecte nos émotions, dans ce que nous ressentons durement en nous, les secousses que cela provoque dans nos fondations, que nous allons pouvoir CONSCIENTISER nos faiblesses, nos erreurs, mais aussi et surtout NOS FORCES CACHÉES. Ce travail ou plutôt, devrais-je dire, ce cheminement va nous révéler à nous-mêmes notre potentiel et nous permettre d’avancer. C’est un peu le même parcours que les étapes du deuil que nous avons vues plus haut. Pourvu que nous ne nous laissions pas tomber complètement dans le désespoir le plus total et que nous sachions demander de l’aide si nécessaire.

Vous savez, j’ai une conviction. Je crois que toutes NOS existences ont du sens. Je crois que nous sommes liés tous autant que nous sommes et pour le siècle que nous sommes en train de traverser. Nous avons des atouts (parfois ignorés) qui peuvent et qui doivent servir notre bien-être mais aussi celui de la collectivité. Nous sommes tous au service de chacun, d’un parent, d’un ami, d’un collègue, d’un voisin, d’un client… Nous pouvons et devons partager nos compétences et nos qualités et permettre ainsi aux autres qui n’ont pas encore conscientiser les leurs de les trouver et de les partager à leur tour. Il y a du bon en chacun d’entre nous. La boucle est vertueuse quand elle est bienveillante et qu’elle ne s’embarrasse pas des aspects négatifs de l’existence (peur, jalousie, rivalité, comparaison, frustration, ego, colère, haine, peine…). C’est aussi pour cette raison que je considère nos épreuves, aussi dures soient-elles, comme des opportunités de croissance pour révéler nos propres forces inconscientes ET pour mettre à profit celles des autres. Regardez les exemples autour de vous de personnes qui ont mobilisé leurs forces ou leurs talents sur un sujet de recherche pour améliorer la vie de personnes touchées par une terrible épreuve (exemple : les progrès incroyables réalisés sur les prothèses avec les imprimantes 3D). 😉

Alors, certes, il faudra parfois du temps et peut-être même répéter ses erreurs plusieurs fois avant d’avoir le déclic pour se libérer de ses chaînes, de ces croyances ou comportements qui nous entravent et nous malmènent… Mais il y a de l’ESPOIR ! Tant que le rideau n’est pas tombé, il y a et il y aura toujours une possibilité de faire bouger ses lignes et d’avancer sur un chemin plus agréable et plus ensoleillé.

Il y a des épreuves qui n’ont pas de sens… Mais il y a des êtres qui en ont. Des êtres qui ont des forces, des potentiels formidables pour s’en sortir et continuer d’avancer, soit pour en apprendre sur eux-mêmes soit pour enseigner à d’autres ou permettre à d’autres de se révéler en venant les aider.

Les difficultés que tu traverseras tout au long de ta vie ne sont pas là pour te détruire mais pour t’aider à réaliser ton plein potentiel.

J’espère que ce sujet vous a intéressé ou peut-être interpelé…

Je vous rappelle que j’effectue de l’accompagnement personnalisé en développement personnel et que je peux vous aider. Contactez-moi sur bonjourhdm@gmail.com afin que nous puissions faire connaissance et mettre en place des séances de travail efficaces… et li-bé-ra-trices ! 😉

Vous pouvez aussi réagir dans les commentaires.

Des baisers !

Humeurdemoutard_developpementpersonnel