[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Découvrez mon ebook « Evoluer en conscience »

Bonjour à toutes et tous !

J’espère que vous allez bien et que vous avez passé un bon week-end de détente… de plaisir.

Comme je vous l’ai annoncé sur mes réseaux sociaux, j’ai terminé de rédiger et mettre en forme un ebook intitulé « Evoluer en conscience » qui reprend, plus en détails, le contenu de l’article « Bien se construire » que j’avais rédigé en 2016. Une démonstration qui s’appuie sur une image simple et particulièrement éloquente que j’ai nommée « l’analogie de la maison© » (tous droits réservés 2019).

Cet ebook, je vous l’offre gratuitement, par mail, afin de vous livrer les bases sur lesquelles reposent mon travail d’accompagnent en matière de développement personnel.

C’est un ouvrage de 8 pages, illustré et facile à lire qui vous aidera à mieux comprendre les dysfonctionnements comportementaux et relationnels  qu’on essuie, parfois malgré soi, dans notre vie de tous les jours.

Je l’ai déjà envoyé à certain(e)s d’entre vous et vous remercie chaleureusement pour le bon accueil que vous lui avez réservé. Voici, d’ailleurs, un témoignage de lectrice qui m’a autorisée à partager avec vous son retour :

Valérie : « C’est tellement clair et l’illustration est idéale. L’image de la maison est parfaite, là où l’on a envie de se sentir bien et en sécurité. Ton ebook donne envie de te faire confiance et de te confier les clefs de ma maison ! »

Alors, intéressé(e) ?

Si oui, communiquez-moi sur bonjourhdm@gmail.com votre propre adresse email et je vous enverrai mon ebook dans la journée.

Autres informations importantes :

  • Je suis en train de mettre au point une méthode d’accompagnement, qui fera donc suite à l’envoi de cet ebook, et que je vous proposerai de recevoir aussi par email. Cette méthode aura un coût que je dois encore déterminer mais qui restera accessible pour tout le monde.
  • Je travaille sur le contenu d’une conférence que j’animerai dans un lieu physique chaleureux et intime à Paris mais que je proposerai, aussi et sûrement, en web-conférence, moyennant une participation. Je vous tiendrai au courant pour les inscriptions. Mais vous pouvez d’ores et déjà m’indiquer, en commentaires ou par email, si vous souhaitez être informé(e) en priorité du lieu et de la date que je vais planifier.

Enfin, je veux me confier un peu plus à vous, aujourd’hui, en vous racontant une anecdote intéressante que j’ai déjà relatée sur Facebook mais que je souhaite reprendre ici afin de vous montrer comment je fonctionne, comment j’analyse et comment je me positionne.

Il y a de cela quelques temps, une personne m’a dit :

Il faut que tu arrêtes de vouloir aider tout le monde.

J’ai été surprise de constater à quel point cette personne pouvait se figurer ce qui est MIEUX pour moi. Mais, j’ai aussi compris pourquoi elle m’avait dit cela. Je vais vous le dire à vous à défaut d’avoir eu le temps de lui dire à elle :

– Pour moi, aider c’est AIMER. J’aime les gens. Je les aime vraiment. Je vois souvent le meilleur en eux, même s’ils souffrent et font aussi, malgré eux, souffrir les autres. Car j’ai l’espoir de pouvoir les aider à se relever de leurs épreuves et de s’élever intérieurement.

– Et si cette personne m’avait dit cela, c’était avant tout pour exercer un contrôle sur moi, sûrement inconscient, mais un contrôle quand même. Elle voulait m’interdire d’aider, parce qu’elle n’avait jamais été aidée. Elle voulait que tout le monde en bave comme elle en avait bavé pour exister, pour survivre, pensant que ce serait certainement justice pour elle ainsi qu’une forme d’égalité avec les autres. Et aussi et surtout parce qu’elle voulait que je m’intéresse à elle, uniquement à elle.

Les carences affectives ont parfois la dent dure. Mais il est possible de lâcher-prise et d’avancer à condition de le vouloir, à condition de reconnaître que nous ne sommes pas réellement heureux avec notre manière d’être, notre manière de fonctionner.

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Repérer les fissures sur les murs de sa maison intérieure…

Mon ebook vous attend sur bonjourhdm@gmail.com ! Demandez-le et il est à vous. À votre disposition pour échanger, sans jugement, dans la compréhension, avec le respect et la bienveillance qui sont mes deux fers de lance. 😉

Des baisers.

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EDIT du 26 avril 2019 : Je viens de terminer de rédiger un second ebook que j’ai intitulé « Focus sur le lâcher-prise » . J’y ai intégré une méthode d’accompagnement pour effectuer le « lâcher-prise » que j’ai pris soin de développer et bien expliquer avec des illustrations pour faciliter la compréhension de toutes et tous.

Cet ebook de 8 pages est payant (19,75 euros) mais, pour son lancement, je fais une promo et vous l’envoie pour 14,75 euros (5 euros de remise) ! #ElleEstPasBelleLaVie 🙂

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Pour les modalités de règlement, merci de me contacter sur bonjourhdm@gmail.com.

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Convertir ses épreuves en opportunités.

Bonjour à tous !

Waouh quel titre n’est-ce-pas ? 🙂

Bon, je me lance et je vous explique tout. Puisque vous me connaissez maintenant à travers mes prises de paroles en direct sur Instagram ou mes articles sur ce blog, vous savez que mon but n’est pas de « minimiser » la peine ou la souffrance que l’on peut ressentir à travers une épreuve. On est tous d’accord sur le fait qu’il existe des épreuves plus ou moins difficiles, plus ou moins douloureuses. Il y a, bien sûr, des injustices, des coups du sort, des événements qui nous tombent dessus comme un coup de massue… des épreuves dont il sera particulièrement dur de se relever ou suite auxquelles on pourrait même sombrer… Et pourtant, il va bien falloir s’en sortir parce qu’il n’est pas question de survivre MAIS DE VIVRE !

Chacun d’entre nous a sa place sur cette terre. Nous avons des forces à détecter, des atouts à développer, des valeurs et des exemples de bonheur à partager, à diffuser autour de nous. Et nous devons, bien sûr, nous inspirer des qualités des autres quand nous n’arrivons plus à y voir clair… mais nous devons aussi trouver et développer notre plein potentiel.

Humeurdemoutard_Espoir

VIVRE PLEINEMENT.

Pour commencer et bien comprendre le déroulement de ma réflexion sur le sujet, je dirais donc qu’il y a deux sortes d’épreuves :

  • les premières sont celles qui se sont imposées à nous sans que nous les ayons provoquées ou attirées (exemples : maladie-invalidité, deuil, accident, catastrophe naturelle…)
  • Les secondes sont celles que nous avons inconsciemment provoquées ou attirées en raison de nos choix, notre éducation, nos actions etc. (exemples : ruptures amoureuses, difficultés relationnelles, échecs professionnels, etc.)

1- Dans le premier cas, on comprendra que la difficulté à surmonter est immense d’une part car il était quasiment impossible d’anticiper l’épreuve et d’autre part car elle va nous obliger à faire un « deuil » en passant par les 7 ou 8 étapes que nous connaissons aujourd’hui mais que je rappelle ici pour ceux qui le voudraient :

  • le choc : « je subis l’épreuve. »
  • le déni : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. »
  • la colère, la révolte : « je refuse la vérité ! »
  • la négociation, la protestation, le marchandage, la peur : « c’est pas comme ça, c’est autrement… »
  • la tristesse, la résignation : « je ne peux pas, je n’y arriverai pas. »
  • l’acceptation : « c’est arrivé. Que vais je faire, ou vais-je aller ? »
  • la décision, la quête de sens, le renouveau : « je peux essayer ça, je peux le faire. »
  • l’intégration, la sérénité, la croissance : « je l’ai fait, j’avance ».

Un deuil très différent selon l’épreuve, selon chacun et le temps dont nous aurons besoin pour le réaliser pleinement. Mais un deuil POSSIBLE. (Pour en savoir plus sur le deuil que j’ai effectué, cliquez ici).

Et si vous souhaitez avoir encore plus d’informations sur le deuil ou trouver des exemples de personnes qui ont surmonté des « deuils » lourds, je vous conseille cet article paru sur le site psychologies.com qui s’appuie, entre autres, sur les conseils de l’excellent psychiatre-psychothérapeute Christophe Fauré spécialiste du deuil.

2- Dans le second cas, même si nous n’en avons pas toujours conscience, nous avons notre part de responsabilité dans nos épreuves car nous avons bien souvent choisi notre partenaire de vie ou nos amis. Nous avons également choisi notre travail et notre manière de le faire ou d’agir avec nos clients, nos responsables hiérarchiques et nos collègues. Nous avons développé un lien avec eux « conditionné » par notre éducation, nos peurs, nos envies, nos valeurs, nos repères, notre personnalité, nos limites … bref, nous sommes devenu(e)s acteurs et donc parties intégrantes d’une relation qui a mal évolué ou qui ne s’est pas bien terminée. Hélas…

Alors, je peux déjà presque « entendre » derrière mon écran les cris d’indignation ou de protestation qui doivent fuser de toutes parts. Normal, cela fait partie du phénomène de résistance ! 😉 LOL ! Non mais, blague à part, il y a une raison à cela bien évidemment. Il y a des attirances et des façons de se positionner dans une relation qui sont le résultat, parfois, d’une recherche inconsciente de soi-même. Je vulgarise à l’extrême, mais c’est pour simplifier le propos et que vous puissiez bien comprendre.

Je vous donne un exemple dans le cas d’une relation amoureuse qui a mal tourné. Une femme dont l’enfance a été compliquée avec un père absent (ou peu présent) et peu attentif à elle, aura tendance à rechercher un compagnon qui la fuit ou qui semble insaisissable (parfois infidèle), pour tenter de « compenser » ou « réparer » la relation dont elle a souffert par le passé. Et comment repère-t-elle ce compagnon au milieu de la mêlée, allez-vous me dire ? Et bien, c’est assez simple, il aura des gestes, un regard, une communication verbale ou parfois juste corporelle qui fera « sentir » à cette femme que cet homme est peu « attentif » à l’autre, qu’il est sauvage, très indépendant et presque solitaire. Et plus elle voudra attirer son attention pour devenir l’objet de son principal intérêt, plus elle le verra s’agacer et s’éloigner… puis finira sans doute quittée avec un effet dévastateur terrible sur ses structures déjà fragiles (pour mémoire, par ici mon billet sur l’explication des structures).

Je vous donne un autre exemple. Un homme qui a été « mal-traité » par un parent dans son enfance aura tendance à choisir une partenaire de vie « gentille », « docile » ou « qui manque de confiance en elle ». Il pourra ainsi exercer sur elle une forme de domination ou de contrôle pour mettre à l’épreuve sa résistance et sa docilité et ainsi obtenir d’elle le « pardon » qu’il aurait aimé que son parent lui demande ou « de régler l’addition » qu’il pense que son parent devrait lui payer. Il construira ses relations sur la colère en essayant ainsi de réparer le préjudice qu’il a subi et qui lui pèse depuis l’enfance mais qui constitue et constituera malheureusement son socle pendant encore longtemps à moins d’effectuer un vrai travail de fond sur lui-même.

En bref, nous allons inconsciemment provoquer des situations ou relations compliquées afin de « réparer » ou « compenser » des carences affectives. Nous allons donc choisir d’expérimenter des relations ou choisir des partenaires et amis que nous pensons capables de nous aider « à résoudre nos problèmes ».

Et c’est là, quand la rupture ou l’échec survient, qu’il est intéressant de se rendre compte à quel point l’épreuve que nous subissons va pouvoir nous servir de tremplin. Car c’est dans l’épreuve, dans la manière dont cela affecte nos émotions, dans ce que nous ressentons durement en nous, les secousses que cela provoque dans nos fondations, que nous allons pouvoir CONSCIENTISER nos faiblesses, nos erreurs, mais aussi et surtout NOS FORCES CACHÉES. Ce travail ou plutôt, devrais-je dire, ce cheminement va nous révéler à nous-mêmes notre potentiel et nous permettre d’avancer. C’est un peu le même parcours que les étapes du deuil que nous avons vues plus haut. Pourvu que nous ne nous laissions pas tomber complètement dans le désespoir le plus total et que nous sachions demander de l’aide si nécessaire.

Vous savez, j’ai une conviction. Je crois que toutes NOS existences ont du sens. Je crois que nous sommes liés tous autant que nous sommes et pour le siècle que nous sommes en train de traverser. Nous avons des atouts (parfois ignorés) qui peuvent et qui doivent servir notre bien-être mais aussi celui de la collectivité. Nous sommes tous au service de chacun, d’un parent, d’un ami, d’un collègue, d’un voisin, d’un client… Nous pouvons et devons partager nos compétences et nos qualités et permettre ainsi aux autres qui n’ont pas encore conscientiser les leurs de les trouver et de les partager à leur tour. Il y a du bon en chacun d’entre nous. La boucle est vertueuse quand elle est bienveillante et qu’elle ne s’embarrasse pas des aspects négatifs de l’existence (peur, jalousie, rivalité, comparaison, frustration, ego, colère, haine, peine…). C’est aussi pour cette raison que je considère nos épreuves, aussi dures soient-elles, comme des opportunités de croissance pour révéler nos propres forces inconscientes ET pour mettre à profit celles des autres. Regardez les exemples autour de vous de personnes qui ont mobilisé leurs forces ou leurs talents sur un sujet de recherche pour améliorer la vie de personnes touchées par une terrible épreuve (exemple : les progrès incroyables réalisés sur les prothèses avec les imprimantes 3D). 😉

Alors, certes, il faudra parfois du temps et peut-être même répéter ses erreurs plusieurs fois avant d’avoir le déclic pour se libérer de ses chaînes, de ces croyances ou comportements qui nous entravent et nous malmènent… Mais il y a de l’ESPOIR ! Tant que le rideau n’est pas tombé, il y a et il y aura toujours une possibilité de faire bouger ses lignes et d’avancer sur un chemin plus agréable et plus ensoleillé.

Il y a des épreuves qui n’ont pas de sens… Mais il y a des êtres qui en ont. Des êtres qui ont des forces, des potentiels formidables pour s’en sortir et continuer d’avancer, soit pour en apprendre sur eux-mêmes soit pour enseigner à d’autres ou permettre à d’autres de se révéler en venant les aider.

Les difficultés que tu traverseras tout au long de ta vie ne sont pas là pour te détruire mais pour t’aider à réaliser ton plein potentiel.

J’espère que ce sujet vous a intéressé ou peut-être interpelé…

Je vous rappelle que j’effectue de l’accompagnement personnalisé en développement personnel et que je peux vous aider. Contactez-moi sur bonjourhdm@gmail.com afin que nous puissions faire connaissance et mettre en place des séances de travail efficaces… et li-bé-ra-trices ! 😉

Vous pouvez aussi réagir dans les commentaires.

Des baisers !

Humeurdemoutard_developpementpersonnel

[ÉDUCATION] Bien se construire.

Je souris car vous allez sûrement vous dire « encore ? ». En effet, je crois avoir encore des choses à dire sur l’importance de bien poser les fondations chez nos enfants pour les aider à bien se construire, être heureux, épanouis et pleinement eux.

Comme vous avez dû le lire précédemment sur mon blog, dans ma vie, j’ai suivi deux thérapies avec deux excellents psy à double casquette : un psychiatre-psychanaliste et un psychiatre-psychothérapeute. En l’occurence du lourd, du solide, de l’indestructible.

Et c’est grâce à eux, et à mon travail personnel aussi [autosatisfaction oblige] que j’ai appris beaucoup, beaucoup, beaucoup sur moi-même, sur les autres et la manière de bien se construire. Si ça vous intéresse, je vais partager avec vous mon constat et vous pourrez ensuite réagir dans les commentaires.

Tout d’abord, je vais vous raconter comment je me suis rendue compte que je devais peut-être aller consulter. Il y a de cela quelques années [presque 10 ans en arrière], j’étais en pleine déroute sentimentale. Ma relation venait de voler en éclats alors que je portais encore le deuil de mon papa tant adoré [décédé 1 an plus tôt] et je ne parvenais plus à me porter. Mes jambes flanchaient littéralement quand je devais me lever et j’avais du mal à respirer. C’est alors qu’un collègue de travail [Mister A. qui se reconnaîtra peut-être] m’avait gentiment fait remarquer que « je ne pensais pas de la bonne manière ». Le considérant comme un « sage » et parce que j’avais aussi beaucoup d’admiration pour lui, j’ai accepté qu’il m’explique ce que cela voulait dire. Et alors que je l’écoutais attentivement, réalisant la justesse, l’évidence, la simplicité de son propos, je rentrais ensuite chez moi apaisée et j’allais me coucher. Mais voilà que le lendemain, au réveil, il me fut impossible de me rappeler le contenu de nos échanges hormis la sensation agréable que cela m’avait procuré.

Pourquoi ?
Parce que j’étais tout simplement incapable d’INTÉGRER ce qu’il m’avait expliqué. Je pouvais l’entendre, comprendre que cela était juste et sensé, mais au fond de moi, la brique qu’il m’avait tendue ne trouvait pas sa place. Un peu comme une pièce de puzzle, tangible, avec une certaine forme, une épaisseur particulière, mais qui ne rentrait pas dans mes cases. Et j’ai donc commencé ma difficile mais ô combien salutaire thérapie, sentant que le problème venait de MES cases, et donc de moi.

Alors pour que tout soit bien clair, je vais aussi vous livrer le fond de ma pensée sur la thérapie : NON, la plupart des personnes qui consultent des psy ne sont pas « folles ». Elles ont un soucis, un problème, elles sont déprimées, en colère, elles souffrent intérieurement et parfois aussi physiquement. Et parce qu’elles ont « mal », elles décident COURAGEUSEMENT d’aller consulter un psy. Oui, courageusement ! Parce qu’il en faut du courage pour admettre que le problème vient de soi et d’accepter de « travailler » sur soi.

Et voilà donc ce que j’ai compris de MA thérapie.

Chaque être humain depuis le jour de sa naissance jusqu’à l’âge adulte se construit un peu comme une maison :
– Il y a bien sûr les fondations [celles que l’on crée dans l’enfance], les structures sur lesquelles vont reposer tout le reste.
– Ensuite, pendant l’adolescence, on monte le sol, les murs, le toît.
– Au début de l’âge adulte, on s’attaque à la plomberie et l’électricité.
– Puis à l’âge adulte, on pose le papier peint, le mobilier, la déco, etc.
Alors bien sûr, c’est MA propre vision. Mais cette analogie va vous permettre de comprendre les choses telles que je les vois aujourd’hui.

Quand un adulte va mal, quand il ne parvient pas à être « heureux » comme il le voudrait, c’est comme si, malgré tous ses efforts de « déco » dans sa maison, rien ne tenait. C’est comme si des fissures apparaissaient sans cesse et que le papier peint se décollait. Alors, au début, on traite le problème en surface, on rebouche les fissures en mettant de l’enduit. On est content de soi, on se dit que le problème est réglé. Qu’on va pouvoir avancer. Et puis, d’autres fissures commencent à apparaître, et puis des infiltrations, des problèmes de moisissures… Et quoi qu’on entreprenne en surface, quelque soit l’énergie déployée pour y rémédier, les soucis reviennent encore et toujours. De toute évidence, le problème vient d’ailleurs. Il y a probablement un défaut de structure.

Et c’est là que c’est dur. Et c’est là, que l’on va devoir s’armer de courage pour admettre qu’il y a quelque chose qui cloche dans les fondations, qu’il va falloir descendre au sous-sol et chercher l’origine du problème tout au fond. Clairement, ça fait suer. Parce qu’on a tellement investi tout au-dessus pendant tant d’années, que c’est DUR d’accepter de laisser tomber ce bâtiment, cette déco, ces murs qu’on a construits et avec lesquels on a vécu tout ce temps [certains resteront même dans le déni, ils feront de la résistance accusant par exemple « l’enduit d’être mauvaise qualité »]. C’est très dur de LÂCHER PRISE. Et pourtant, c’est la seule manière de sortir des « problèmes ». La seule qui va nous permettre d’affronter le problème en face, de « corriger » le soucis et d’avancer. C’est ce que j’appelle le CONSTAT D’ÉCHEC. On réalise alors qu’on s’est construit sur des fondations « bancales » auxquelles on s’est en plus accroché. Des bases qu’on a subi étant enfant parce que nous étions impuissants et tellement dépendants. Des bases qu’ON N’EST PLUS OBLIGÉ de subir désormais, en tant qu’adultes parce que nous sommes devenus indépendants, capables de choisir, de se défendre et d’agir.

Alors, on fait face aux défauts de structure puis on décide d’évacuer le problème… parfois plus vite qu’on l’aurait pensé [on est adulte, on a les outils pour agir]. Et puis, on commence à SE RECONSTRUIRE sur des nouvelles bases plus saines, plus stables, plus confortables. On s’affirme, on ose, on s’impose. Quand j’ai fait mon constat d’échec, je pensais qu’il me faudrait toute une vie pour tout reconstruire. En fait, non. C’est allé très vite, je trouve. J’ai en tête l’image de tas de trucs que j’ai poussés du pied sous mon lit pendant des années, pour ne pas les voir, ne pas les assumer Et qui ont fini par déborder. Et puis, d’un coup, j’ai eu le déclic. J’ai alors décidé de commencer à regarder sous mon lit, de prendre chacun des trucs que j’avais planqués là, pour enfin les ranger. Et ça va vite. Un truc après l’autre, je sais où je vais les ranger. Ça ne m’ennuie plus de les regarder, de les trier, d’en jeter quelques-uns [mais oui allez, tant pis] ou de les archiver.

Mais revenons-en à MA maison. Elle n’est alors peut-être pas parfaite pour les autres mais pour moi elle est idéale car elle me plaît, elle me correspond et surtout ELLE TIENT BON. J’ai enfin lâché prise sur tout ce que je croyais être immuable [la peur, la colère, les complexes, et j’en passe]. J’ai laissé tomber mes chaînes. Je me respecte davantage, je sais prendre du recul et je ne prends plus l’agressivité des autres personnellement car je sais que le problème ne vient pas de moi. J’ai compris qu’eux aussi ont des fissures, qu’eux seuls peuvent et doivent régler [pas avec de l’enduit hein ! Vous m’avez comprise].

Voilà mon constat. Voilà comment je peux désormais intégrer toutes les briques de bienveillance que l’on me tend. Voilà comment j’ai pu, a posteri, intégrer celle de mon grand ami, Mister A. Et voila comment je peux aussi maintenant en partager à mon tour.

Une personne de mon entourage m’a demandé un jour pourquoi je ne m’étais pas fâchée après une autre personne qui avait eu un comportement déplacé vis-à-vis de mon enfant alors âgé de 3 ans. Parce que je n’ai plus de colère au fond de moi, je n’ai pas envie de jouer ce jeu là. Ça ne sert à rien. En revanche, je préfère prendre de la distance parce que la personne en question, ses fissures, génèrent trop d’éclaboussures. Voilà pourquoi.

Voilà MON expérience de la thérapie. Voilà de quelle manière je me suis restructurée. Et voilà aussi pourquoi, je prendrai toujours la défense de mon petit, DES petits. Attention, aux cartes que nous leur donnons. Attention, aux fondations. C’est ce qui va influencer en grande partie tout le reste de leur existence. Et c’est aussi pour cette raison que certaines familles continuent de se transmettre tout un tas de casseroles, de génération en génération, sans le vouloir, parfois sans le savoir, ou sans avoir la possibilité de faire autrement sinon que d’aller consulter un thérapeute pour « briser » cette boucle infernale.

J’espère que mon témoignage vous aura plu ou peut-être servi. Et j’en profite pour remercier aussi mes psy, mes Guides, SANS lesquels je n’aurais pas réussi.

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Voilà c’est fini.
Je vous souhaite à tous un bon vendredi et un bon week-end aussi.

Que tu lui donnes un crayon et l’enfant bâtit sa maison. Claude Nougaro >

NB : Oui je sais je l’ai déjà reprise cette citation… mais je la trouve si belle et si juste que je la partage à nouveau.

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