[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Mon 3e ebook « Focus sur la reconstruction personnelle » enfin disponible

Hello tout le monde !

Comme annoncé sur mes réseaux sociaux, mon 3e ebook « Focus sur la reconstruction personnelle » est enfin disponible. Je vous l’envoie par mail pour la modique somme de 12 euros (19,75 euros), offre valable jusqu’au 15 août 2019 ! Et si vous souhaitez aussi recevoir mon 2e ebook « Focus sur le lâcher-prise », je vous envoie les deux ouvrages de 8 pages pour un montant de 20 euros seulement ! Enfin, je vous rappelle que le 1er ebook « Évoluer en conscience » est gratuit. Pour le ou les recevoir, contactez-moi par email sur bonjourhdm@gmail.com. 😉

Alors de quoi est-il question dans ce 3e opus ?

Tadam !!! Oooh c’est bôôô !

Cet ebook fait suite à la méthode proposée dans le second opus pour lâcher-prise. J’y ai recensé et expliqué les leviers les plus efficaces pour se reconstruire et développer un mental soutenant. Des leviers qu’il est nécessaire d’actionner aussi souvent que possible et de manière assez constante pour forger un ego plus stable, plus aidant.

Certains pourraient trouver ces leviers assez challengeants… c’est tout à fait normal ! Les habitudes ont la dent dure car les croyances / pensées que nous avons structurellement intégrées, et sur lesquelles nous avons pris l’habitude de nous appuyer depuis l’enfance, ne vont pas céder aussi facilement la place à de nouveaux repères. Elles vont résister autant que possible et revenir nous « polluer » avec des menaces subjectives… telles que la peur de l’abandon, du rejet, du manque, de la perte de contrôle, ou encore les complexes, la comparaison, etc. Mais il est possible de réduire voire d’effacer ces peurs en… cessant de lutter contre. Et oui ! Le fait de lutter CONTRE quelque chose induit une résistance de cette chose. En plus, on risque de la renforcer ! Alors que si nous choisissons de mettre notre énergie POUR la construction de quelque chose d’autre, POUR ce que nous souhaitons (versus ce que vous ne voulons pas), nous obtiendrons de bien meilleurs résultats (gain de confiance en soi, estime de soi, développement de son potentiel…).

Le principal est de garder confiance et de ne pas craindre d’éventuelles menaces… qui s’avèrent être majoritairement subjectives. Le seul danger contre lequel notre ego est censé devoir nous protéger c’est la mort ! Si un véhicule nous fonce dessus et que notre mental nous envoie l’ordre de sauter sur le côté, il nous sauve la vie. Il fait BIEN son job. S’il nous empêche de défendre notre point de vue au milieu d’un groupe ou d’une assemblée en nous envoyant la menace d’être moqué ou déconsidéré, il nous prive de notre liberté. Il fait MAL son job. Un ego n’est donc pas forcément quelque chose de négatif. Il est utile ! Il peut nous sauver d’un réel danger. Mais, il peut être soit SOUTENANT, soit LIMITANT. Il peut être soit au service de notre être, soit aux commandes. La question est de savoir la place que nous voulons lui donner et pourquoi nous lui donnons cette place ? 🙂

Ça fait cogiter grave… hein ?

On ne peut pas obliger les autres à être ce que l’on voudrait qu’ils soient. Ils suivent un chemin de vie. Ils vivent des expériences ou des relations qui ont un sens selon leurs propres pensées et leurs propres croyances. Tout comme vous. Ils ont une perception tout à fait personnelle du monde… Et vous aussi. Il se cherchent… Ils se mettent à l’épreuve ! Et donc ils justifient inconsciemment leur ego en projetant sur les autres ou leurs expériences leurs propres croyances et pensées. #EffetMiroirBonjour !

Alors, qui détient la vérité… ?

Si vous souhaitez vraiment que le monde change, commencez déjà par « acter » le changement en VOUS. Il n’y a pas meilleur conseil pour convaincre les autres que l’exemple que l’on est capable d’apporter soi-même ! Et si des personnes ne veulent pas vous suivre ou appliquer votre exemple, c’est leur choix et leur droit. Ils ont un autre chemin à suivre que le vôtre… Ils ont d’autres failles à régler que celles que vous avez réussi à dépasser. Ils font comme ils peuvent avec leurs moyens ou leurs possibilités et au rythme qui est le leur.

Enfin, je voudrais rappeler, ici, une liste de noms de personnes qui ont acté un changement sans agressivité et sans heurts… et qui ont ainsi posé la première pierre d’une nouvelle manière de penser ou de vivre ensemble : Kathrine Virginia Switzer, Mahatma Gandhi, Rosa Parks, Martin Luther King Jr, Maria Montessori, Oskar Schindler, Mère Teresa et Albert Schweitzer… Vous voyez, c’est possible. C’est juste possible ! Alors croyez en vous, aimez-vous, développez-vous sans crainte. Vous êtes légitime et vous êtes important.e.

Vous êtes une merveille ! Si c’est vrai !

La boucle devient vertueuse quand elle ne s’embarrasse pas des aspects négatifs de l’expérience, de la relation ou de l’événement que nous sommes en train de vivre. Les succès autant que les épreuves sont OK. Car ils font partie de la vie. Soit on gagne, soit on apprend, comme disait Nelson Mandela. Les épreuves peuvent réellement être perçues et vécues comme des opportunités de croissance… on est tous responsables de nos vies. Chacun d’entre nous a le pouvoir d’agir pour LUI.

Je vous rappelle mon adresse mail pour commander mon ebook « Focus sur la reconstruction personnelle » : bonjourhdm@gmail.com.

Et sinon, VOUS, comment allez-vous ? 😉

Je vous embrasse et vous une souhaite une vie aussi MAGNIFIQUE que l’ÊTRE qui ne demande qu’à jaillir en vous.

Ombelline

[ÉDUCATION] Bien se construire.

Je souris car vous allez sûrement vous dire « encore ? ». En effet, je crois avoir encore des choses à dire sur l’importance de bien poser les fondations chez nos enfants pour les aider à bien se construire, être heureux, épanouis et pleinement eux.

Comme vous avez dû le lire précédemment sur mon blog, dans ma vie, j’ai suivi deux thérapies avec deux excellents psy à double casquette : un psychiatre-psychanaliste et un psychiatre-psychothérapeute. En l’occurence du lourd, du solide, de l’indestructible.

Et c’est grâce à eux, et à mon travail personnel aussi [autosatisfaction oblige] que j’ai appris beaucoup, beaucoup, beaucoup sur moi-même, sur les autres et la manière de bien se construire. Si ça vous intéresse, je vais partager avec vous mon constat et vous pourrez ensuite réagir dans les commentaires.

Tout d’abord, je vais vous raconter comment je me suis rendue compte que je devais peut-être aller consulter. Il y a de cela quelques années [presque 10 ans en arrière], j’étais en pleine déroute sentimentale. Ma relation venait de voler en éclats alors que je portais encore le deuil de mon papa tant adoré [décédé 1 an plus tôt] et je ne parvenais plus à me porter. Mes jambes flanchaient littéralement quand je devais me lever et j’avais du mal à respirer. C’est alors qu’un collègue de travail [Mister A. qui se reconnaîtra peut-être] m’avait gentiment fait remarquer que « je ne pensais pas de la bonne manière ». Le considérant comme un « sage » et parce que j’avais aussi beaucoup d’admiration pour lui, j’ai accepté qu’il m’explique ce que cela voulait dire. Et alors que je l’écoutais attentivement, réalisant la justesse, l’évidence, la simplicité de son propos, je rentrais ensuite chez moi apaisée et j’allais me coucher. Mais voilà que le lendemain, au réveil, il me fut impossible de me rappeler le contenu de nos échanges hormis la sensation agréable que cela m’avait procuré.

Pourquoi ?
Parce que j’étais tout simplement incapable d’INTÉGRER ce qu’il m’avait expliqué. Je pouvais l’entendre, comprendre que cela était juste et sensé, mais au fond de moi, la brique qu’il m’avait tendue ne trouvait pas sa place. Un peu comme une pièce de puzzle, tangible, avec une certaine forme, une épaisseur particulière, mais qui ne rentrait pas dans mes cases. Et j’ai donc commencé ma difficile mais ô combien salutaire thérapie, sentant que le problème venait de MES cases, et donc de moi.

Alors pour que tout soit bien clair, je vais aussi vous livrer le fond de ma pensée sur la thérapie : NON, la plupart des personnes qui consultent des psy ne sont pas « folles ». Elles ont un soucis, un problème, elles sont déprimées, en colère, elles souffrent intérieurement et parfois aussi physiquement. Et parce qu’elles ont « mal », elles décident COURAGEUSEMENT d’aller consulter un psy. Oui, courageusement ! Parce qu’il en faut du courage pour admettre que le problème vient de soi et d’accepter de « travailler » sur soi.

Et voilà donc ce que j’ai compris de MA thérapie.

Chaque être humain depuis le jour de sa naissance jusqu’à l’âge adulte se construit un peu comme une maison :
– Il y a bien sûr les fondations [celles que l’on crée dans l’enfance], les structures sur lesquelles vont reposer tout le reste.
– Ensuite, pendant l’adolescence, on monte le sol, les murs, le toît.
– Au début de l’âge adulte, on s’attaque à la plomberie et l’électricité.
– Puis à l’âge adulte, on pose le papier peint, le mobilier, la déco, etc.
Alors bien sûr, c’est MA propre vision. Mais cette analogie va vous permettre de comprendre les choses telles que je les vois aujourd’hui.

Quand un adulte va mal, quand il ne parvient pas à être « heureux » comme il le voudrait, c’est comme si, malgré tous ses efforts de « déco » dans sa maison, rien ne tenait. C’est comme si des fissures apparaissaient sans cesse et que le papier peint se décollait. Alors, au début, on traite le problème en surface, on rebouche les fissures en mettant de l’enduit. On est content de soi, on se dit que le problème est réglé. Qu’on va pouvoir avancer. Et puis, d’autres fissures commencent à apparaître, et puis des infiltrations, des problèmes de moisissures… Et quoi qu’on entreprenne en surface, quelque soit l’énergie déployée pour y rémédier, les soucis reviennent encore et toujours. De toute évidence, le problème vient d’ailleurs. Il y a probablement un défaut de structure.

Et c’est là que c’est dur. Et c’est là, que l’on va devoir s’armer de courage pour admettre qu’il y a quelque chose qui cloche dans les fondations, qu’il va falloir descendre au sous-sol et chercher l’origine du problème tout au fond. Clairement, ça fait suer. Parce qu’on a tellement investi tout au-dessus pendant tant d’années, que c’est DUR d’accepter de laisser tomber ce bâtiment, cette déco, ces murs qu’on a construits et avec lesquels on a vécu tout ce temps [certains resteront même dans le déni, ils feront de la résistance accusant par exemple « l’enduit d’être mauvaise qualité »]. C’est très dur de LÂCHER PRISE. Et pourtant, c’est la seule manière de sortir des « problèmes ». La seule qui va nous permettre d’affronter le problème en face, de « corriger » le soucis et d’avancer. C’est ce que j’appelle le CONSTAT D’ÉCHEC. On réalise alors qu’on s’est construit sur des fondations « bancales » auxquelles on s’est en plus accroché. Des bases qu’on a subi étant enfant parce que nous étions impuissants et tellement dépendants. Des bases qu’ON N’EST PLUS OBLIGÉ de subir désormais, en tant qu’adultes parce que nous sommes devenus indépendants, capables de choisir, de se défendre et d’agir.

Alors, on fait face aux défauts de structure puis on décide d’évacuer le problème… parfois plus vite qu’on l’aurait pensé [on est adulte, on a les outils pour agir]. Et puis, on commence à SE RECONSTRUIRE sur des nouvelles bases plus saines, plus stables, plus confortables. On s’affirme, on ose, on s’impose. Quand j’ai fait mon constat d’échec, je pensais qu’il me faudrait toute une vie pour tout reconstruire. En fait, non. C’est allé très vite, je trouve. J’ai en tête l’image de tas de trucs que j’ai poussés du pied sous mon lit pendant des années, pour ne pas les voir, ne pas les assumer Et qui ont fini par déborder. Et puis, d’un coup, j’ai eu le déclic. J’ai alors décidé de commencer à regarder sous mon lit, de prendre chacun des trucs que j’avais planqués là, pour enfin les ranger. Et ça va vite. Un truc après l’autre, je sais où je vais les ranger. Ça ne m’ennuie plus de les regarder, de les trier, d’en jeter quelques-uns [mais oui allez, tant pis] ou de les archiver.

Mais revenons-en à MA maison. Elle n’est alors peut-être pas parfaite pour les autres mais pour moi elle est idéale car elle me plaît, elle me correspond et surtout ELLE TIENT BON. J’ai enfin lâché prise sur tout ce que je croyais être immuable [la peur, la colère, les complexes, et j’en passe]. J’ai laissé tomber mes chaînes. Je me respecte davantage, je sais prendre du recul et je ne prends plus l’agressivité des autres personnellement car je sais que le problème ne vient pas de moi. J’ai compris qu’eux aussi ont des fissures, qu’eux seuls peuvent et doivent régler [pas avec de l’enduit hein ! Vous m’avez comprise].

Voilà mon constat. Voilà comment je peux désormais intégrer toutes les briques de bienveillance que l’on me tend. Voilà comment j’ai pu, a posteri, intégrer celle de mon grand ami, Mister A. Et voila comment je peux aussi maintenant en partager à mon tour.

Une personne de mon entourage m’a demandé un jour pourquoi je ne m’étais pas fâchée après une autre personne qui avait eu un comportement déplacé vis-à-vis de mon enfant alors âgé de 3 ans. Parce que je n’ai plus de colère au fond de moi, je n’ai pas envie de jouer ce jeu là. Ça ne sert à rien. En revanche, je préfère prendre de la distance parce que la personne en question, ses fissures, génèrent trop d’éclaboussures. Voilà pourquoi.

Voilà MON expérience de la thérapie. Voilà de quelle manière je me suis restructurée. Et voilà aussi pourquoi, je prendrai toujours la défense de mon petit, DES petits. Attention, aux cartes que nous leur donnons. Attention, aux fondations. C’est ce qui va influencer en grande partie tout le reste de leur existence. Et c’est aussi pour cette raison que certaines familles continuent de se transmettre tout un tas de casseroles, de génération en génération, sans le vouloir, parfois sans le savoir, ou sans avoir la possibilité de faire autrement sinon que d’aller consulter un thérapeute pour « briser » cette boucle infernale.

J’espère que mon témoignage vous aura plu ou peut-être servi. Et j’en profite pour remercier aussi mes psy, mes Guides, SANS lesquels je n’aurais pas réussi.

HDM3

Voilà c’est fini.
Je vous souhaite à tous un bon vendredi et un bon week-end aussi.

Que tu lui donnes un crayon et l’enfant bâtit sa maison. Claude Nougaro >

NB : Oui je sais je l’ai déjà reprise cette citation… mais je la trouve si belle et si juste que je la partage à nouveau.

HDM2