Bonjour à toutes et tous,
BONNE NOUVELLE : Mon premier roman « Après la vie » est enfin disponible !
Voilà plus d’un an que j’ai écrit ce roman. Je l’ai lu, relu et remanié jusqu’à aujourd’hui. C’est mon premier grand travail d’écriture. Un travail que j’ai longtemps muri et que j’ai produit avec mon coeur pour vous livrer une belle histoire sur la vie et l’après-vie.
Il n’est sûrement pas parfait. Je n’ai pas du tout la prétention d’écrire aussi bien que certains auteurs qui ont marqué et marquent encore la littérature. Mais, je vous assure qu’il est authentique et sincère dans ma volonté de vous présenter le récit d’un groupe de personnes en quête de réponses sur la vie et sur la mort à travers leurs propres expériences, leur vision personnelle du monde et sur leurs relations aussi. J’ai essayé d’être le plus juste possible dans l’expression des sentiments de mes personnages, ce qui n’est pas toujours aisé quand on a vécu le deuil d’un parent proche comme ça a été le cas pour moi. Il y a l’envie bien sûr, mais il y a aussi de la pudeur… Alors j’ai compensé parfois cette difficulté avec des touches d’humour qui n’ont pas vocation à blesser qui que ce soit qui traverse un deuil compliqué mais plutôt à prendre du recul pour se rendre compte que son chemin à lui n’est pas terminé et que nous avons tous quelque chose de particulier à faire et à apprendre de nos vies.
Enfin, je vous dirais que c’est une jolie road-story pleine d’amour et d’espoir dont je souhaite vous partager quelques lignes ici. Une histoire qui fait réfléchir, qui fait sens et dans laquelle chacun y trouvera une réponse en lui particulière par rapport à ses propres questionnements ou besoins d’évolution sur notre Terre. J’espère qu’elle vous plaira. Et puis zut, trêve de commentaires, je me lance. Voici le premier chapitre de mon premier roman « Après la vie ». ❤
Pour le commander dans sa version numérique (4,99 €) OU papier (16,90 € + frais de port), c’est :
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– Après la vie –
par Ombelline Robin
CHAPITRE 1 – AU COMMENCEMENT
Ce matin de mai, alors qu’il faisait froid malgré un beau ciel bleu, j’avais prévu de prendre le train pour aller voir un client à Nantes. Je me souviens qu’en arrivant à la gare Montparnasse, en remontant des sous-sols du métro pour atteindre les quais à la surface, j’étais tombé malencontreusement dans un escalier. J’avais trébuché et je crois bien que, dans ma chute, je m’étais cogné la tête sur quelque chose de dur car j’avais ressenti une violente douleur pendant à peine quelques secondes. Mais j’étais tellement pressé que je m’étais relevé un peu chancelant et j’avais foncé vers le quai pour attraper mon train. Je l’avais eu de justesse car les portes s’étaient vite refermées derrière moi. Et le train avait démarré.
Je souris car je me rappelle, qu’au bout de trente minutes de trajet, je m’étais rendu compte que j’avais oublié mon bagage en bas de l’escalier dans lequel j’étais tombé. J’avais l’air fin ou plutôt sonné. Moi le maniaque qui faisait toujours attention à tout, j’avais laissé mon bagage à la gare. Quel crétin je faisais ! Je décidai donc d’aller trouver le contrôleur pour qu’il envoie un message aux agents restés sur place. Avec le plan de lutte contre le terrorisme qui était toujours d’actualité, je savais que je risquais de retrouver mon bagage pulvérisé à moins que quelqu’un l’ait tout simplement subtilisé. Bref, je n’en menais pas large alors que je me dirigeai vers le contrôleur.
Il était en pleine discussion avec un groupe de jeunes gens qui s’étaient installés dans un espace de places à quatre. La discussion portait sur le bruit et l’interdiction de poser ses pieds sur les sièges quand je tentai d’attirer son attention.
— Excusez-moi, Monsieur !
Il ne me répondit pas et fit mine d’attendre des excuses de la part du groupe ainsi qu’une promesse de bonne tenue. Je l’interpellai, à nouveau, un peu plus fort. Mais il continua de m’ignorer de manière fort détestable et reprit sa ronde de contrôle des billets sans même me jeter un regard. Je songeai immédiatement à une espèce de pauvre type arrogant ou imbu de sa fonction. J’étais tellement agacé par ce comportement que j’étais décidé à ne pas le laisser s’en tirer à si bon compte. J’irai me plaindre à un agent de la gare dès que je serai arrivé à destination. De toute manière, à l’heure qu’il était mon bagage avait dû connaître un sort dramatique…
Aussi, il y avait eu ce moment vraiment bizarre tandis que je retournai à ma place. J’éprouvai, en effet, une sorte de malaise. Habituellement, les jeunes femmes que je croisais me lançaient toujours un regard aguicheur ou alors elles me souriaient. Mais là, rien. Rien depuis…. Depuis que j’étais monté dans le train je crois bien. Oui c’est ça ! Rien. Ça ne devait pas être un bon jour pour moi sans doute. Ou c’était encore un truc de pleine lune ou quelque chose dans le genre qui agissait sur l’humeur de ces demoiselles.
— Ah les filles ! Toujours compliquées…
Je retrouvai ma place et m’installai confortablement. Je souris à ce bébé qui me regardait dans les bras de sa mère de l’autre côté de l’allée. Il me sourit en retour et je pensai alors que moi aussi je voudrais devenir père un jour. Mais pas tout de suite. Je voulais d’abord faire avancer ma carrière, avoir une vraie promotion de poste et de salaire et peut-être, ensuite, envisager un pacs avec Fanny et mettre en route une famille.
Ah Fanny ! Je me demandai pourquoi je continuais de l’aimer si fort alors qu’elle m’en faisait voir de toutes les couleurs. Fanny est ma petite amie, ma chérie. Elle a vingt-cinq ans et vit avec sa grande sœur en colocation à Vincennes. Enfin, officiellement. Parce qu’officieusement, elle est tout le temps chez moi, dans mon appartement du quinzième arrondissement, avec sa manie de tout laisser traîner. Cette fille là je l’aime oui, même quand elle m’en fait baver.
Puis, perdu au milieu de mes pensées, alors que je regardai le paysage défiler par la fenêtre du train, je n’avais pas vu cette dame arriver. Elle s’était excusée auprès de mon voisin de siège, elle avait commencé à se faufiler entre lui et le siège opposé puis s’était assise sur moi comme si de rien n’était. Oui, sur moi. Ou plus exactement à travers moi. Et c’est à cet instant précis que je compris. J’étais là mais pas pour les autres. J’étais devenu autre chose.
Je m’appelle Leonardo, je suis né à Paris, dans le douzième arrondissement, d’un père franco-belge et d’une mère italienne. Et je suis donc mort à vingt-neuf ans, un matin du mois de mai 2017, après une vilaine chute dans un escalier. C’est bête ! Si j’avais su que je finirais mes jours comme ça, hein ! Si j’avais su, j’aurais… J’aurais… Bon d’accord, je ne sais pas ce que j’aurais fait. Et puis, de toute façon, je l’aurais su comment ? Bah oui tiens, à propos ! Comment ? Il y a quelqu’un qui commande tout ça ? Qu’est-ce que je fais encore là ?
— Allô, il y a quelqu’un ? Vous m’entendez ? Eh hooo ! ! Il n’y a personne, alors ? ! Pfff !
Pas de réponse. Tu parles d’un Dieu ! Et dire que je me suis farci la messe tous les dimanches pendant toute ma scolarité… Tout ça pour quoi ? Pour un Dieu qui n’est même pas là et qui n’existe sans doute pas.
Au moins, j’avais réussi à rentrer. J’étais chez moi, allongé dans mon canapé. Je ne savais pas du tout où ma dépouille avait été emmenée et j’attendais qu’un proche rentre chez moi pour avoir quelqu’un que je connaissais à qui me raccrocher. En attendant, il fallait que je trouve un moyen de communiquer.
— Voyons voir… Si je frappe un grand coup sûr la table basse. Ah, il n’y a pas de son. Et si j’essaie d’ouvrir une porte, ma main passe au travers de la poignée. Et tiens, est ce que je peux allumer la télé ? Non, ça ne veut pas non plus. Et les lumières, nada. Niet ! Ça ne marche pas.
J’étais déconcerté mais je réfléchis à d’autres solutions et me rappelai les films de fantômes que j’avais vus lorsque j’étais adolescent. Comment faisaient-ils pour bouger les choses ? Je me souvins alors d’un film dans lequel un spectre, qui était super énervé, puisait sa force dans la colère. Il fallait que j’essaie, que je me fâche. Il fallait que je pense à un truc que je détestais. Ou non, il fallait que ce soit quelqu’un que je n’aimais pas. Carl ! Cet enfoiré qui m’avait piqué un client l’an passé, je l’aurais bien collé au mur.
— Ouais, c’est ça Carl ! Je te déteste mon gars, t’es qu’un pauvre type complètement naze. Bien, bien naze ! Un gros naze à qui je vais coller mon poing dans la figure ou plutôt dans ce coussin ! TIENS ! ! PRENDS ÇA !
« Pof ! »
— Quoi, c’est tout ? Juste un petit « pof » de rien du tout ? Ah misère, va falloir que je m’entraîne. Quelle galère…
— Hihihi !
Un rire d’enfant venant de derrière moi me fit sursauter si fort que je me retournai pour voir de qui il s’agissait.
— Eh mais vous êtes qui vous ? Attendez ! Ne partez pas ! Vous m’avez vu ? vous m’avez entendu ? ATTENDEZ ! !
Ou bien je devenais fou ou je venais de voir une fillette blonde avec une robe blanche à fanfreluches traverser en courant le mur de mon salon ? Je lui emboitai le pas et passai, à mon tour, la tête à travers le mur et la vis qui montait l’escalier de mon immeuble à toute vitesse.
— EH PETITE, TU M’ENTENDS ?
— Je dois trouver ma maman !
— Ta maman ?
— Oui, elle va bientôt rentrer. Il faut que je sois à la maison sinon je vais la rater !
— Mais, de quoi… Mais attends !
Elle était montée pour de bon et je l’avais finalement laissée s’en aller. Je ne pouvais pas la suivre puisque moi aussi je devais retrouver mes proches. N’importe qui pourvu que quelqu’un se décide à venir à mon appartement. Car je sentais bien que ce n’était que le commencement.

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Merci à mon éditeur Librinova et toute son équipe, Mathieu, Madeline et Summer pour leur gentillesse, leur disponibilité, leur patience et leurs bons conseils. ❤
A noter : j’envoie un marque-page, en pdf, à imprimer avec une dédicace personnalisée pour toute commande effectuée en ligne. Il suffit juste de m’envoyer une photo du livre reçu par mail sur bonjourhdm@gmail.com.
Exemple :
