[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Soyez bon ! … Comment ça « bon » ?

Bonjour à toutes et tous !

Comment allez-vous depuis ma dernière publication ? Bien j’espère… 🙂

Aujourd’hui, je voudrais aborder, avec vous, un thème très particulier. Ce thème fait référence au jugement, à la critique, à nos perceptions, à ce que nous rayonnons. C’est un thème qui n’est pas simple car je sais d’avance que certain.e.s d’entre vous ne seront pas d’accord avec ce que je vais écrire et s’opposeront probablement à cette explication avec mépris, colère ou aigreur. Mais, c’est OK. Chacun est libre de ses pensées et croyances. Chacun voit la vie et choisit, consciemment ou inconsciemment, d’expérimenter des relations ou des situations en fonction de ses propres perceptions et de ses propres repères. J’en profite pour faire une accolade un peu taquine à toutes ces croyances et pensées qui se sont forgées depuis notre enfance et qui s’emploient trop souvent à nous commander et nous diriger ! #HelloEgo !

– Le choc des Titans –

Alors pour commencer, vous allez sûrement me dire « mais quel rapport avec ton titre » ? Eh bien, lorsque nous commandons, conseillons ou encourageons une tierce personne à être « bonne » cela sous-entend que nous la jugeons et considérons qu’elle ne l’est pas assez, voire pas du tout… vis-à-vis de NOUS. Pourquoi ? Parce que nous avons tous en tête une idée, une croyance, une définition de ce que doit être « la bonté ». Nous traçons une ligne imaginaire dans notre tête avec, à ses deux extrémités, la notion de « bon » et de « mauvais ». Ou encore la notion de « bien » ou de « mal ». Ou encore la notion de « positif » ou de « négatif ». Ou encore la notion de « juste » ou d’ « injuste »… Bref, vous avez compris. Et derrière chacune de ces notions, nous y mettons nos propres valeurs, nos propres définitions, nos propres croyances. He oui ! Et que faisons-nous, ensuite, avec cette ligne ? Nous y ajoutons un curseur que nous déplaçons et figeons à une extrémité ou l’autre de cette ligne en fonction de nos perceptions, nos jugements, nos croyances sur chacune des relations que nous vivons, des situations que nous expérimentons ou des événements que nous traversons. Vous me suivez ? Nous commandons ou conseillons donc, à l’autre, de correspondre à « NOTRE idée » de ce que doit être « la bonté ». Nous demandons à ce qui est à « l’extérieur de soi » de se caler sur ce qui est « à l’intérieur de soi ».

Or, que se passe-t-il quand une tierce personne entre en résistance par rapport à notre croyance ou pensée, quand elle s’oppose à nous, quand elle se moque ou quand elle n’accorde pas l’importance souhaitée à notre vision des choses (la position de notre curseur) ? Eh bien PATATRAS ! C’est la CATA ! Vous la sentez cette émotion désagréable qui monte au fond de vous ? Cette colère, cette peine, cette frustration, cette peur… Ce n’est pas grave, et surtout c’est OK. C’est comme une vague qui monte et qui va s’en aller ! Alors, on respire, on prend du recul et on analyse ce qui est en train de se passer. L’émotion désagréable que vous ressentez est un INDICATEUR ! C’est juste un clignotant sur votre tableau de bord… Ce n’est rien d’autre que cela. Donc, soufflez ! Tout va bien. 🙂

Zen !

Et maintenant, laissez-moi vous faire la visite guidée sur ce qui se passe en VOUS et AUTOUR DE VOUS. Vous devez d’abord comprendre et accepter l’idée fondamentale que vous ne pouvez pas changer ce qui est à l’extérieur de VOUS. Comme je l’ai expliqué dans mon précédent billet, c’est une croyance limitante, et donc génératrice de « souffrances », que de vouloir à tout prix que les autres avec lesquels vous entretenez des relations ou les expériences que vous vivez « s’adaptent » à vos raisonnements, vos attentes, vos exigences. Vous pouvez impulser, vous-même, un nouveau modèle de croyances par VOTRE exemple. Les conseils, VOS conseils, ne sont que des avis. Pourquoi, une tierce personne devrait suivre VOS conseils ? Parce que vous pensez être une « bonne personne » et qu’une « bonne personne » sait nécessairement ce qui est mieux pour les autres ? Mais quel est le rapport ? Avez-vous le même vécu ? Avez-vous traversé les mêmes épreuves ? Avez-vous reçu les mêmes enseignements ou la même éducation ? Avez-vous la même sensibilité ou les mêmes possibilités ? Avez-vous les mêmes croyances… ? 😉 Bien sûr que non. Nous sommes différent.e.s et cette différence est aussi ce qui fait notre richesse. Parce que c’est en allant justement confronter notre individualité aux autres que nous allons pouvoir NOUS tester dans notre propre capacité à AIMER.

Chabadabada…

Laissez-moi vous expliquer plus clairement les choses parce que je sais que pour certain.e.s d’entre vous ce n’est pas facile à comprendre. Les attentes que vous posez sur les autres ou les expériences désagréables que vous vivez ne reflètent que vos propres limites, vos propres manques ou votre propre insécurité intérieure. Et pour cause, cela vient de votre enfance ! C’est le résultat de vos repères cognitifs, de ceux que vous avez forgés depuis l’émotion très forte et très désagréable qui vous a saisi.e quand vous étiez petit.e alors que vous étiez confronté.e à une situation très difficile. Vous comprenez ? Alors quand une émotion désagréable vous étreint, prenez du recul et posez-vous simplement ces deux questions :

  1. Mon émotion soulève-t-elle une menace réelle (danger de mort) ou subjective (croyance limitante) ?
  2. Et derrière cette tension, quel est finalement mon besoin profond ?

Et là, permettez-moi de vous faire une révélation, un PRÉCIEUX cadeau. Parce que je sais que la réponse que vous allez trouver à la question n°2 n’a pas forcément de solution. Parce que vous dirigez, malgré vous, votre besoin à l’extérieur de vous : tels que le besoin de recevoir de l’amour, le besoin d’avoir l’admiration ou la considération des autres, le besoin d’avoir de l’argent, le besoin d’avoir des compliments, le besoin d’avoir tout un tas de choses… ! Voici donc mon cadeau : vous recherchez à combler un vide qui n’existe pas. Ce vide est subjectif ! Votre espace intérieur est déjà comblé. VOUS ÊTES DÉJÀ COMBLÉ. Vous avez une énergie qui vous est propre, vous avez de l’enthousiasme pour faire certaines choses qui vous attirent, vous avez un potentiel de compétences à découvrir et mettre en oeuvre… VOUS ÊTES ! Vous vous rendez compte, c’est incroyable, tout est déjà là en VOUS. Tout a toujours été là en vous à votre disposition ou tout juste prêt à éclore.

Enfin là, enfin LIBRE !

Alors peu importe ce que les autres pensent de vous, peu importe qu’ils ne soient pas d’accord avec vous, peu importe qu’ils vous critiquent ou vous jugent… parce qu’en réalité ils ne font que souligner les menaces qui les habitent EUX. Ils révèlent ainsi leurs propres attentes et leurs propres limites. Si vous ressentez une émotion désagréable lorsque l’on vous juge ou lorsque l’on vous critique… rendez-vous compte que vous laissez la croyance de l’autre déterminer qui vous êtes, vous lui remettez votre pouvoir « créateur » entre les mains et lui donnez une certaine forme d’ « autorité » sur vous. Pourquoi faire ça ? Vous n’êtes pas l’avis de cette personne. Vous n’êtes pas non plus ce qu’elle perçoit de vous… Vous êtes VOUS ! 😉

Quelle est donc la meilleure « conduite » à tenir face à de telles relations ? Et bien vous avez différents choix. Vous pouvez choisir de lutter « contre » tout en gardant à l’esprit que vos tentatives pour modifier la croyance de l’autre ne seront pas forcément fructueuses et ferez parfois le constat amer que vous avez renforcé sa croyance… Ou alors, vous pouvez choisir de LÂCHER-PRISE ! Tant pis… et même, TANT MIEUX ! Chacun expérimente des relations ou des expériences en fonction de ses propres perceptions et croyances… Alors, à quoi bon ! Lâcher-prise c’est aussi faire la paix avec son passé. C’est accepter que ce qui est fait ne peut pas forcément être défait, modifié ou réparé mais peut être dépassé voire transcendé… Et enfin c’est pardonner. C’est-à-dire « desserrer les dents » (merci au film « La Cabane » tiré du roman « The Shack » de William Paul Young pour sa fameuse illustration du pardon) et cesser de donner une emprise douloureuse sur soi à une épreuve passée.

On rayonne autour de soi ce que l’on est en soi. Si on est insécurisé, on percevra des menaces partout. Si on se mésestime, on cherchera l’amour ou l’affection des autres en se soumettant, malgré soi, aux exigences ou aux croyances de l’autre, ou bien, on rejettera carrément les autres.

Alors « soyez bon »…. selon qui, selon quoi… ? #MystèreEtBouledeGomme

Soyez surtout vous-mêmes et faîtes-vous confiance. Suivez votre chemin car je peux vous garantir que la vie vous apportera toutes les opportunités (succès ou épreuves) nécessaires pour vous aider à vous élever. Peut-être aurez-vous un jour le déclic, qui sait… Peut-être accepterez-vous l’idée que vous avez votre part de responsabilité sur le regard et la croyance que vous entretenez suite à une épreuve passée. Peut-être pourrez-vous alors avancer, enfin allégé.e, et mettre votre expérience au service des autres, de la collectivité. Une expérience qui au lieu de vous limiter fera à l’inverse LEVIER pour vous permettre de VOUS réaliser.

Vous êtes votre propre soleil…

Et au besoin, faîtes-vous aider soit par un coach soit par un thérapeute de votre choix qui saura vous guider avec bienveillance et respect. Un accompagnement personnalisé que je me propose de vous apporter en privé. Si tel est votre souhait, contactez-moi, dès aujourd’hui, sur ma messagerie privée bonjourhdm@gmail.com ! ❤

Je vous souhaite une belle soirée, confiante dans la vie et dans notre capacité à TOUTES et TOUS à pouvoir AIMER.

Des baisers.

Ombelline

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Convertir ses épreuves en opportunités.

Bonjour à tous !

Waouh quel titre n’est-ce-pas ? 🙂

Bon, je me lance et je vous explique tout. Puisque vous me connaissez maintenant à travers mes prises de paroles en direct sur Instagram ou mes articles sur ce blog, vous savez que mon but n’est pas de « minimiser » la peine ou la souffrance que l’on peut ressentir à travers une épreuve. On est tous d’accord sur le fait qu’il existe des épreuves plus ou moins difficiles, plus ou moins douloureuses. Il y a, bien sûr, des injustices, des coups du sort, des événements qui nous tombent dessus comme un coup de massue… des épreuves dont il sera particulièrement dur de se relever ou suite auxquelles on pourrait même sombrer… Et pourtant, il va bien falloir s’en sortir parce qu’il n’est pas question de survivre MAIS DE VIVRE !

Chacun d’entre nous a sa place sur cette terre. Nous avons des forces à détecter, des atouts à développer, des valeurs et des exemples de bonheur à partager, à diffuser autour de nous. Et nous devons, bien sûr, nous inspirer des qualités des autres quand nous n’arrivons plus à y voir clair… mais nous devons aussi trouver et développer notre plein potentiel.

Humeurdemoutard_Espoir

VIVRE PLEINEMENT.

Pour commencer et bien comprendre le déroulement de ma réflexion sur le sujet, je dirais donc qu’il y a deux sortes d’épreuves :

  • les premières sont celles qui se sont imposées à nous sans que nous les ayons provoquées ou attirées (exemples : maladie-invalidité, deuil, accident, catastrophe naturelle…)
  • Les secondes sont celles que nous avons inconsciemment provoquées ou attirées en raison de nos choix, notre éducation, nos actions etc. (exemples : ruptures amoureuses, difficultés relationnelles, échecs professionnels, etc.)

1- Dans le premier cas, on comprendra que la difficulté à surmonter est immense d’une part car il était quasiment impossible d’anticiper l’épreuve et d’autre part car elle va nous obliger à faire un « deuil » en passant par les 7 ou 8 étapes que nous connaissons aujourd’hui mais que je rappelle ici pour ceux qui le voudraient :

  • le choc : « je subis l’épreuve. »
  • le déni : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible. »
  • la colère, la révolte : « je refuse la vérité ! »
  • la négociation, la protestation, le marchandage, la peur : « c’est pas comme ça, c’est autrement… »
  • la tristesse, la résignation : « je ne peux pas, je n’y arriverai pas. »
  • l’acceptation : « c’est arrivé. Que vais je faire, ou vais-je aller ? »
  • la décision, la quête de sens, le renouveau : « je peux essayer ça, je peux le faire. »
  • l’intégration, la sérénité, la croissance : « je l’ai fait, j’avance ».

Un deuil très différent selon l’épreuve, selon chacun et le temps dont nous aurons besoin pour le réaliser pleinement. Mais un deuil POSSIBLE. (Pour en savoir plus sur le deuil que j’ai effectué, cliquez ici).

Et si vous souhaitez avoir encore plus d’informations sur le deuil ou trouver des exemples de personnes qui ont surmonté des « deuils » lourds, je vous conseille cet article paru sur le site psychologies.com qui s’appuie, entre autres, sur les conseils de l’excellent psychiatre-psychothérapeute Christophe Fauré spécialiste du deuil.

2- Dans le second cas, même si nous n’en avons pas toujours conscience, nous avons notre part de responsabilité dans nos épreuves car nous avons bien souvent choisi notre partenaire de vie ou nos amis. Nous avons également choisi notre travail et notre manière de le faire ou d’agir avec nos clients, nos responsables hiérarchiques et nos collègues. Nous avons développé un lien avec eux « conditionné » par notre éducation, nos peurs, nos envies, nos valeurs, nos repères, notre personnalité, nos limites … bref, nous sommes devenu(e)s acteurs et donc parties intégrantes d’une relation qui a mal évolué ou qui ne s’est pas bien terminée. Hélas…

Alors, je peux déjà presque « entendre » derrière mon écran les cris d’indignation ou de protestation qui doivent fuser de toutes parts. Normal, cela fait partie du phénomène de résistance ! 😉 LOL ! Non mais, blague à part, il y a une raison à cela bien évidemment. Il y a des attirances et des façons de se positionner dans une relation qui sont le résultat, parfois, d’une recherche inconsciente de soi-même. Je vulgarise à l’extrême, mais c’est pour simplifier le propos et que vous puissiez bien comprendre.

Je vous donne un exemple dans le cas d’une relation amoureuse qui a mal tourné. Une femme dont l’enfance a été compliquée avec un père absent (ou peu présent) et peu attentif à elle, aura tendance à rechercher un compagnon qui la fuit ou qui semble insaisissable (parfois infidèle), pour tenter de « compenser » ou « réparer » la relation dont elle a souffert par le passé. Et comment repère-t-elle ce compagnon au milieu de la mêlée, allez-vous me dire ? Et bien, c’est assez simple, il aura des gestes, un regard, une communication verbale ou parfois juste corporelle qui fera « sentir » à cette femme que cet homme est peu « attentif » à l’autre, qu’il est sauvage, très indépendant et presque solitaire. Et plus elle voudra attirer son attention pour devenir l’objet de son principal intérêt, plus elle le verra s’agacer et s’éloigner… puis finira sans doute quittée avec un effet dévastateur terrible sur ses structures déjà fragiles (pour mémoire, par ici mon billet sur l’explication des structures).

Je vous donne un autre exemple. Un homme qui a été « mal-traité » par un parent dans son enfance aura tendance à choisir une partenaire de vie « gentille », « docile » ou « qui manque de confiance en elle ». Il pourra ainsi exercer sur elle une forme de domination ou de contrôle pour mettre à l’épreuve sa résistance et sa docilité et ainsi obtenir d’elle le « pardon » qu’il aurait aimé que son parent lui demande ou « de régler l’addition » qu’il pense que son parent devrait lui payer. Il construira ses relations sur la colère en essayant ainsi de réparer le préjudice qu’il a subi et qui lui pèse depuis l’enfance mais qui constitue et constituera malheureusement son socle pendant encore longtemps à moins d’effectuer un vrai travail de fond sur lui-même.

En bref, nous allons inconsciemment provoquer des situations ou relations compliquées afin de « réparer » ou « compenser » des carences affectives. Nous allons donc choisir d’expérimenter des relations ou choisir des partenaires et amis que nous pensons capables de nous aider « à résoudre nos problèmes ».

Et c’est là, quand la rupture ou l’échec survient, qu’il est intéressant de se rendre compte à quel point l’épreuve que nous subissons va pouvoir nous servir de tremplin. Car c’est dans l’épreuve, dans la manière dont cela affecte nos émotions, dans ce que nous ressentons durement en nous, les secousses que cela provoque dans nos fondations, que nous allons pouvoir CONSCIENTISER nos faiblesses, nos erreurs, mais aussi et surtout NOS FORCES CACHÉES. Ce travail ou plutôt, devrais-je dire, ce cheminement va nous révéler à nous-mêmes notre potentiel et nous permettre d’avancer. C’est un peu le même parcours que les étapes du deuil que nous avons vues plus haut. Pourvu que nous ne nous laissions pas tomber complètement dans le désespoir le plus total et que nous sachions demander de l’aide si nécessaire.

Vous savez, j’ai une conviction. Je crois que toutes NOS existences ont du sens. Je crois que nous sommes liés tous autant que nous sommes et pour le siècle que nous sommes en train de traverser. Nous avons des atouts (parfois ignorés) qui peuvent et qui doivent servir notre bien-être mais aussi celui de la collectivité. Nous sommes tous au service de chacun, d’un parent, d’un ami, d’un collègue, d’un voisin, d’un client… Nous pouvons et devons partager nos compétences et nos qualités et permettre ainsi aux autres qui n’ont pas encore conscientiser les leurs de les trouver et de les partager à leur tour. Il y a du bon en chacun d’entre nous. La boucle est vertueuse quand elle est bienveillante et qu’elle ne s’embarrasse pas des aspects négatifs de l’existence (peur, jalousie, rivalité, comparaison, frustration, ego, colère, haine, peine…). C’est aussi pour cette raison que je considère nos épreuves, aussi dures soient-elles, comme des opportunités de croissance pour révéler nos propres forces inconscientes ET pour mettre à profit celles des autres. Regardez les exemples autour de vous de personnes qui ont mobilisé leurs forces ou leurs talents sur un sujet de recherche pour améliorer la vie de personnes touchées par une terrible épreuve (exemple : les progrès incroyables réalisés sur les prothèses avec les imprimantes 3D). 😉

Alors, certes, il faudra parfois du temps et peut-être même répéter ses erreurs plusieurs fois avant d’avoir le déclic pour se libérer de ses chaînes, de ces croyances ou comportements qui nous entravent et nous malmènent… Mais il y a de l’ESPOIR ! Tant que le rideau n’est pas tombé, il y a et il y aura toujours une possibilité de faire bouger ses lignes et d’avancer sur un chemin plus agréable et plus ensoleillé.

Il y a des épreuves qui n’ont pas de sens… Mais il y a des êtres qui en ont. Des êtres qui ont des forces, des potentiels formidables pour s’en sortir et continuer d’avancer, soit pour en apprendre sur eux-mêmes soit pour enseigner à d’autres ou permettre à d’autres de se révéler en venant les aider.

Les difficultés que tu traverseras tout au long de ta vie ne sont pas là pour te détruire mais pour t’aider à réaliser ton plein potentiel.

J’espère que ce sujet vous a intéressé ou peut-être interpelé…

Je vous rappelle que j’effectue de l’accompagnement personnalisé en développement personnel et que je peux vous aider. Contactez-moi sur bonjourhdm@gmail.com afin que nous puissions faire connaissance et mettre en place des séances de travail efficaces… et li-bé-ra-trices ! 😉

Vous pouvez aussi réagir dans les commentaires.

Des baisers !

Humeurdemoutard_developpementpersonnel

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Besoin d’un coup de « boots » aux fesses ou de « boost » au coeur ?

Hello à toutes et tous !

Que de changements en 1 an… J’ai l’impression d’avoir fait la révolution dans ma tête et dans mon coeur. Mais vous savez quoi ? Même pas mal et surtout… MÊME PAS PEUR. #PhœnixInside 😉

Après 20 ans à bosser dans la communication (que des agences de Com ou de Pub !), après 2 thérapies, après avoir participé à des conférences et études sur les comportements et besoins humains, après m’être documentée, après avoir rencontré et échangé avec des professionnels du milieu médical, de la petite enfance, de la communication, après bientôt 5 ans de blogging, après toutes les rencontres enrichissantes que j’ai eu le plaisir et la chance de faire autant sur le plan perso que pro, j’ai réussi à dépasser mes failles, à faire des choix assumés, à rebondir de mes épreuves… mon socle est plus stable et plus résistant. Il me permet désormais de mieux traverser les zones de turbulences et d’en tirer même un enseignement.

Humeurdemoutard_EntrelesFlaques

CONFIANCE et AGILITÉ pour avancer …entre les flaques !

Comme je vous l’ai dit précédemment, je suis en train de développer une activité de conseil en communication et développement personnel. Car, les deux sont liés d’une manière que peu de personnes sont capables de comprendre, d’appréhender, voire d’intégrer.

Il y a des relations, des interactions, des ressentis et des postures que l’on peut significativement améliorer. Il y a une manière d’être et des façons d’agir qui peuvent tout changer. J’ai appris cela. Au fur et à mesure du temps qui passe, au fil de mes épreuves, au fil de mon évolution. J’ai compris comment m’aider et comment aider les autres. J’ai fait bouger mes lignes là où je pensais que c’était impossible ou que c’était trop dur. Je me suis jetée à l’eau, j’ai parfois touché le fond mais pour mieux remonter, mieux me repositionner. Et je me suis servie de ma propre expérience pour apprendre et pour changer. Pour m’élever.

Forte de cette expérience et des compétences acquises, j’ai décidé de transmettre cela à mon tour. J’ai pris la décision de VOUS accompagner. J’ai commencé à travailler avec des personnes dans la sphère privée (problématiques familiales et sentimentales) et pro (entrepreneurs dans la com et dans le droit), dans l’écoute, l’analyse et la compréhension qui me caractérisent, dans la bienveillance et le respect (mes deux fers de lance). Et voici que leurs lignes commencent déjà à bouger. Leurs relations, leurs ressentis, leurs envies, leur efficacité au travail sont en train de s’améliorer. De nouvelles énergies se sont développées… Les épreuves ont cessé d’être considérées comme de lourdes difficultés ou des injustices… Mais des OPPORTUNITÉS. Des contextes favorables pour développer des compétences, pour dépasser ses peurs ou ses limites, pour conscientiser des failles ou des points d’amélioration et s’ouvrir à tout un nouveau monde de possibilités en explorant et mettant à profit ses forces cachées. 😉

Alors, intéressé(e)….. ? Des limitations personnelles ou professionnelles à démêler et dépasser ?

Contactez moi par mail ici : bonjourhdm@gmail.com !

Au plaisir de vous lire et de vous apporter un nouvel éclairage pour mieux avancer.

Des baisers.

Humeurdemoutard_developpementperso

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Comment j’ai réglé leurs comptes à mes carences affectives

Mardi soir, France 5 a diffusé un reportage très intéressant sur « les mamans toxiques » . Je dis « très intéressant » car les témoignages apportés, et les avis de psy délivrés sur les différents cas présentés, n’ont fait que renforcer mes convictions sur la question des maltraitances éducatives et carences affectives.

L’origine du problème se situe quasiment toujours au niveau des propres souffrances et carences du parent « maltraitant » . Il a souffert, il s’est structuré avec de mauvais repères, et a reproduit un modèle d’éducation bancal soit complètement calqué sur son propre vécu ou en opposition totale – ce qui n’est pas forcément mieux d’ailleurs (exemple : donner une éducation trop permissive après avoir été éduqué de manière trop restrictive).

Après, il y a aussi, bien sûr, des parents maltraitants qui n’ont pas forcément été maltraités mais qui deviennent quand même maltraitants parce qu’ils ont subi un choc (exemple : le cas de ceux qui développent « le syndrome de Münchausen par procuration » suite au décès d’un proche après une longue maladie) ou parce qu’ils ont un problème inavouable du type complexe, manque de confiance en soi, fainéantise, immaturité, égoïsme, jalousie…

Mais pour en revenir à nos moutons, c’est ainsi que les souffrances vécues génèrent à leurs tours d’autres souffrances qui viendront elle-mêmes créer de nouvelles souffrances… et ainsi de suite, au fil des générations.

Dans ce billet, je n’ai pas choisi de vous parler « des casseroles de ma famille » (pas encore… mais ça viendra). Je ne vais pas non plus vous parler de mes deux thérapies et de ce que j’en ai compris. Ceci a déjà été abordé ici. Non, je vais plutôt vous donner les recettes de ma « résurrection » personnelle après mon difficile mais ô combien salutaire constat d’échec.

Tout a démarré un an après le décès de mon père. J’avais 31 ans et je venais de me faire plaquer à la suite d’une relation de 3 ans très compliquée. J’ai entamé ma première thérapie à ce moment là, encouragée par un ami qui effectuait lui-même une reconversion professionnelle pour devenir psy. Pour vous résumer la situation, je pensais alors 47 kg, je tenais à peine sur mes jambes, j’étais en détresse totale et je n’avais aucun projet personnel d’avenir… mon sentiment d’illégitimité dans ce monde venait de me rattraper de plein fouet.

Pourquoi me sentais-je illégitime ? Parce que, comme beaucoup d’enfants du divorce, j’avais l’impression d’être de trop (exemple : j’avais l’impression d’être le paquet qu’il fallait prendre en charge pour les vacances). Puis comme mon père avait quitté ma mère, il m’avait aussi un peu quittée, en quelque sorte (Abandonnite aigüe bonjour !). Bref, j’étais une enfant en recherche d’affection, une adolescente un peu trop écorchée vive parfois, mais surtout une gentille fifille un peu trop généreuse qui voulait se faire aimer pour se sentir exister.

Et VLAN ! J’ai eu 31 ans et je me suis effondrée de l’intérieur. Toutes mes stratégies pour combler mes carences affectives et me sentir acceptée venaient lamentablement de se ramasser. J’avais échoué. Mais, heureusement, Zorro est arrivé ! Enfin… j’ai trouvé un très bon psy qui m’a permis de toucher du doigt ce qui n’allait pas bien dans mes fondations. Un super psy qui m’a insufflé l’énergie nécessaire pour trouver mes nouveaux repères et me reconstruire.

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Trouver ses nouveaux repères…

Quelles ont été mes recettes ? Je vais vous les donner en insistant cependant sur le fait que ce sont des recettes qui ont été salutaires pour MON cas. Chaque cas est différent, et chaque personne, qui doit se reconstruire, n’aura pas forcément besoin des mêmes recettes.

Pour ma part, voici ce qui m’a sauvé :

  • J’ai dû lâcher prise sur certaines attentes
    • accepter l’idée que je ne pouvais pas « réparer » mon passé dans mon présent.
    • accepter l’idée que je ne pouvais pas plaire à tout le monde et que ce n’était pas grave du tout !
    •  accepter l’idée de décevoir en disant NON, JE N’AI PAS ENVIE, JE NE SUIS PAS D’ACCORD.
  • J’ai dû modifier certains de mes comportements
    • apprendre à devenir plus égoïste (je donnais trop pour acheter l’affection).
    • apprendre à être bien toute seule (plutôt que mal accompagnée).
    • apprendre à m’affirmer davantage (parce que ma parole compte).
    • apprendre à me mettre en premier (parce que JE compte).
  • J’ai dû poser des limites à certains de mes proches
    • concernant mon père décédé, je lui ai dit à haute voix dans un lieu de recueillement (mais on peut aussi écrire une lettre à son parent décédé et la brûler ensuite dans un feu de joie) tout ce que je lui reprochais et tout ce que j’aurais aimé partager avec lui qui m’a tellement manqué.
  • J’ai enfin dû expérimenter de nouvelles façons de faire ou dire les choses pour me positionner et savoir enfin ce qui me convenait et me donnait la force de rester droite sur mes deux jambes, apaisée et confiante.

Cela n’a pas toujours été facile à faire… Mais j’ai conservé mon cap et cela a fonctionné.

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I believe I can fly…

Beaucoup de colères en moi se sont envolées. Beaucoup de manques à combler ont cessé d’être mes priorités. J’ai appris à me défendre et me protéger seule des souffrances/maltraitances des autres. J’ai appris à trouver cela normal et à ne plus culpabiliser par crainte de décevoir et d’être ensuite rejetée.

J’ai appris à dire les choses (parfois de façon un peu trop radicale je l’admets) mais toujours de manière efficace et avec la conviction d’avoir dis la vérité et quelque chose de juste ou de justifié !

Un tri naturel s’est opéré parmi les personnes que je fréquentais. Seuls mes véritables ami(e)s de coeur sont resté(e)s et ceux/celles qui n’étaient là que par intérêt sont parti(e)s. Et puis, j’ai fermé la porte à quelques autres aussi parce que trop différent(e)s de moi et enfermé(e)s dans un mode relationnel qui ne me correspond pas.

J’ai fait des projets. J’en ai réalisés quelques uns. J’ai rencontré mon mari et nous avons créé une famille.

ET j’ai appris à m’occuper de MOI et moins des autres.

A ce titre d’ailleurs, je me rappelle avoir rencontré, il y a quelques années, une jeune femme qui se « vantait » de ne pas avoir le temps de consulter un psy pour elle parce qu’elle devait s’occuper de son jeune frère (adulte quand même) qui avait des problèmes. Je lui avais alors répondu quelque chose d’assez peu compatissant, mais que j’estimais JUSTE, qui lui avait fait l’effet d’une gifle (oups !). Quelque chose qui lui avait permis de prendre du recul et de se focaliser sur sa propre vie, ses propres difficultés. Je lui avais dit qu’il était plus facile de s’occuper des problèmes des autres que de régler les nôtres :

– d’abord parce que s’occuper de l’autre était bien souvent utilisé comme un alibi pour ne pas s’occuper de soi.

– Ensuite, qu’en faisant cela, on dédaignait inconsciemment la capacité de l’autre à s’en sortir seul.

– Enfin, qu’on empêchait l’autre de découvrir et déployer ses propres ressources pour résoudre ses problèmes et s’en sortir « grandi ».

Et bien croyez moi ou pas, depuis, pas mal de choses se sont débloquées dans sa vie. Elle est devenue maman après de longues années de relations mouvementées mais désormais apaisées avec son compagnon (Gniiii !) #HappyBeginning.

🙂

Voilà comment j’ai réglé leurs comptes à mes carences affectives. Voilà comment j’ai réussi à prendre mes distances vis-à-vis d’un proche particulièrement tourmenté et malheureusement maltraitant :

  • D’une part, parce que je ne suis pas responsable de ses tourments et ses souffrances,
  • ensuite parce que rien ne justifie le fait que mon enfant ou moi servions de défouloir,
  • et enfin parce que « rester » reviendrais à cautionner et donc encourager ses comportements déplacés.

J’ai terminé.

Voilà mes recettes, si ça peut vous aider…

Et si vous aussi, vous vous êtes reconstruit(e)s, dîtes-moi tout ! Allez-y. On échange ensemble. On s’entraide aussi.

A vos claviers.

Des baisers.

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