Mazette ! 41 printemps…

Dingue !!! J’ai 41 ans.

Et l’année prochaine ça va être pire, et l’année suivante encore piiire…

Bon sang, MOI, j’ai 41 ans !!

Bon, et bien je si devais formuler un seul voeu là, tout de suite, maintenant, ce serait d’arrêter le temps. Voilà. Comme ça, pas d’histoire, on en reste là et puis voilà.

41 ans. Arf !

Remarquez, y a des avantages à avoir dépassé la quarantaine… Mon mari, par exemple, n’a même pas encore atteint la barre des 40 ! Alors, je me plais à lui rappeler que c’est moi LA Chef parce que lui c’est un p’tit jeune ! Bon, en fait, il n’est pas tellement d’accord et braille un peu quand je lui fais remarquer mais… c’est bien MOA la plus âgée ! Alors le p’tit mari chéri, il peut toujours s’égosiller, ça changera pas la donne. Na !

Et puis, quand on a dépassé la quarantaine, et qu’on les fait à peine, on peut aussi brouiller les codes ! Bah oui… Pour certains besoins, on peut se faire passer plus jeune qu’il n’y paraît et pour d’autres, on peut faire plus « madame » ! #WhoRunTheWorld… 😉

Donc c’est pas si terrible, en fait ! Ça roule pas mal même.

Et donc j’ai eu tout ce qu’il me fallait pour passer une excellente journée !

Mon gâteau préféré…

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Un magnifique dessin réalisé par mon cinquans me représentant à ma fête d’anniversaire dans ma plus parfaite réalité (Vous noterez, qu’il y a des cadeaux, des fleurs, des papillons et UN ami !! Ouf, au moins un ! Lol !) …

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Des mots tout doux de mon mari…

Je t’aime ma chérie d’amour…

#Raou !! ❤

Des moments rien qu’à nous, en famille, et puis c’est tout.

Allez, une dernière fois pour la route :

HAPPY ME !!!

(Auto-satisfaction oblige…)

Des baisers à tous ! Et un immense MERCI pour tous vos bons souhaits ! ❤

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40 ans.

Et voilà, c’est chose faite. J’ai 40 ans. Ou plus joliment dit, 40 printemps.

C’est drôle car contrairement à la rumeur populaire, je n’ai pas du tout appréhendé ce moment. J’en suis même fière. J’ai cheminé longuement mais sûrement vers cette ligne d’arrivée, parfois en trébuchant, mais jamais sans me relever. J’ai continué, vaille que vaille, en sachant de plus en plus vers où je voulais aller. Et puis, j’y suis arrivée. L’âge de la stabilité. Et je me suis trouvée.

Pour la première fois de ma vie, je peux dire que je me sens en phase avec moi-même, à ma place, celle que je convoitais depuis tant d’année.

Alors c’est quoi le bilan d’une femme de 40 ans ?  Ce sont d’abord les cartes que l’on nous a données au départ et puis ensuite notre manière de les utiliser.

Mes cartes à moi ont été :

– fille unique avec un sentiment de solitude vertigineux,
– enfant du divorce à 4 ans,
– et par conséquent le syndrome de l’abandon,
– le complexe de ne pas me sentir légitime,
– le désir intense d’être aimée et tant pis si c’était de la mauvaise manière,
– une bonne élève pour attirer l’attention et susciter la fierté d’un papa absent,
– une histoire d’amour qui ne me convient pas et que je décide d’arrêter au bout de 7 ans,
– une volonté farouche de réussir au travail pour compenser bien sûr tout ce que je ne pouvais maîtriser,
– et puis le décès brutal de mon père un mois après mon 30e anniversaire,
– une nouvelle rupture amoureuse d’une relation bancale qui aura duré 3 ans,
– tout un monde qui s’écroule,
– des soucis de santé,
– un long mais salutaire travail de reconstruction avec deux excellents psy et un immense constat d’échec…

PUIS,
– une prise de conscience vertueuse,
– du tri dans mon entourage,
– de belles rencontres avec de belles personnes (dont certaines s’ignorent, mais que je vois clairement),
– lui,
– un bébé,
– un virage professionnel,
– un mariage,
– des projets,
– des amis formidables,
– la vie et une furieuse envie de me marrer.

Voilà mon bilan. Voilà ma cartographie.

Tout cela pour vous dire que tant que le rideau n’est pas tombé, il y a toujours de l’espoir. Quand on entrevoit la lumière au bout du tunnel, quand on découvre alors tous les possibles qui s’ouvrent devant soi, on comprend que le chemin parcouru en valait vraiment la peine. On laisse peu à peu tomber ses chaînes. On se sent léger, libre et apaisé. La route est libre et le ciel est bleu. On peut avancer dans la direction que l’on veut.

Chacun ses cartes, chacun son chemin.
Alors bien sûr, rien n’est jamais acquis… Mais ça fait du bien de se poser et de profiter de ce que nous avons déjà accompli de bien.

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Et donc, ça y est, j’ai mes 40 printemps. Fleuris, jolis et qui sentent bon la belle décennie.

Je vous laisse, je vais déjeuner avec l’une de mes très bonnes amies. Et je vais rire, follement rire toute la journée.

Je vous embrasse, je vous souhaite également des fous rires à savourer, à partager avec tous ceux que vous aimez.

C’est parti !

< QUADRAAAAA (Cri de guerre !) 😛 >

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[PARENTALITÉ] 3 ans en arrière, du côté du père…

Bientôt une 3ème bougie pour notre mini. Et oui, 3 ans. Le père et moi revivons les souvenirs de chacune de ses dates d’anniversaire comme si c’était hier… Hier soir d’ailleurs, quand le père m’a narré sa rencontre et ses premiers ressentis avec notre loulou chéri, la nuit où il est né, à la maternité.

Il y a eu ce premier moment où la sage-femme a posé notre fils sur ma poitrine après le marathon de la poussée. Cet instant précieux où le père et moi nous sommes regardés hébétés, ne sachant ni quoi dire, ni comment réagir. Ces quelques secondes où nous avons cherché des réponses dans le regard de l’autre sans les trouver, guettant le son des trompettes, la pluie de confettis.

Puis, balayant du regard alentour, nous avons été surpris de lire l’attente dans les yeux de la sage-femme et de l’infirmière… l’impatience d’obtenir enfin leur récompense : nos effusions de joie, nos larmes de bonheur. Nous avons alors souhaité la bienvenue au nouveau-né, l’avons embrassé et avons cajolé ce petit être qui nous était alors totalement étranger en feignant d’être ravis… ce qui n’a bien évidemment convaincu personne [VLAN, raté] ! Autant vous dire qu’en réalité, nous étions secoués et même un peu paumés. Alors, c’est comme ça d’accoucher !

Ensuite, le père est parti accompagner l’infirmière en charge des premiers examens du loulou. Dans la salle de soins, il lui a été proposé de tenir son fils pendant quelques minutes avant de venir me rejoindre. Et c’est là, que le grand moment de solitude s’est installé.

Heureusement, il y avait un second père à qui l’on avait confié également son nouveau-né. Les deux hommes se sont toisés, pas mal crispés, embarrassés de tenir leurs petits bouts de vie, si dociles, si fragiles. « C’est votre premier ? » – « Oui. Et vous ? » – « Pour moi aussi. » Ouf sauvé ! Un copain de chambrée.

Une aide-soignante a proposé au père de goutter quelques grains de raisins qu’elle était en train de partager avec ses collègues. Le père a poliment refusé ne souhaitant pas bouger pour ne pas indisposer le mini [Nan mais, me parle pas toi, je suis HYPER concentré !!!]. En réalité, de son propre aveu, il faisait de l’huile… Il était égaré voire même terrassé sous le poids de 3,2 kg de responsabilités. Que dalle, me diriez-vous ! Dans la paternité, 3,2 kg de vie, ça pèse plus lourd que n’importe quel poids impossible à soulever.

Enfin, la sage-femme a repris notre fils des bras du père, pour le déposer dans son berceau à roulettes. Puis, elle lui a demandé de pousser le berceau jusqu’à ma chambrette [Cool, chouette ! Le père sait faire]. Il a redressé le torse, levé la tête et poussé le berceau à roulettes fièrement dans les couloirs de la maternité jusqu’à bon port. Très heureux et l’air satisfait du gars qui a réalisé un exploit [il a quand même conduit LE berceau jusqu’à ma chambre !], il est rentré chez nous boucler sa nuit, exténué et le sens du devoir accompli… enfin… jusqu’au lendemain ! Puis, pendant les vingt prochaines années à venir [PURÉE, 20 ANS !].

Donc, 3 ans déjà.
3 ans de bonheur, de pleurs, de rire, de tracas, de découvertes, de doutes et… d’AMOUR.

A toi, notre fripouille ! Notre mini pour la vie.

Ta maman… et ton papa qui t’aime tant.

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Une bien jolie lettre d’anniversaire…

Une amie très chère à mon cœur m’a envoyé cette magnifique lettre que lui a écrit son fils de 9 ans. Elle m’a autorisée à la publier sur mon blog. Je la partage donc avec vous aujourd’hui car c’est un peu la lettre de toutes les mamans.

Une lettre vécue ou rêvée…
Une preuve d’amour ou une récompense…

C’est une fenêtre ouverte sur le cœur d’un enfant et sur le regard bienveillant qu’il porte sur sa maman.

< Bonne journée les mamans ! >

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< Moi aussi je veux bien qu’mon fiston m’emmène à Hawaï ! >