Le grand coeur.

Un soir de la semaine dernière, le père est allé chercher notre titi de 4 ans et demi à la sortie de l’école. Ils adorent revenir ensemble à pied et discuter de leurs affaires de garçons. Ils en profitent souvent pour faire un détour par le magasin Micromania ou le rayon des jouets de Monoprix. Le père en profite alors pour raconter des petits bouts de son enfance à notre fiston tout lui faisant connaître certaines de ses passions d’alors.

Et le fils savoure ces moments privilégiés avec son papa adoré. Quand tout à coup, il réfléchit et dit à son père cette petite phrase qui lui remplit le coeur de lumière…

– Le fils :

Tu sé papa, j’aimerais acheter un papa comme toi pour le donner aux enfants qu’ont pas de papa… Mé toi, je te garde hein !

< Cette petite phrase pleine d’amour qui nous accompagnera toujours. >

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Joyeuses fêtes et MEILLEURS voeux !

Alors heureux(ses) ?

Le Père Noël vous a bien gâté(e)s ? Je crois que mon plus beau cadeau de Noël en tant que parent est de découvrir le regard pétillant et plein de joie de mon petit garçon devant les cadeaux déposés, chaque année, au pied de notre sapin, le 25 au matin. La magie est toujours là, au rendez-vous, exactement la même que lorsque j’étais enfant. Cette incroyable étincelle dans les yeux qui perdure au fil des générations et que nous parents et grands-parents sommes à chaque fois étonnés et tellement heureux de retrouver chez nos enfants ou petits-enfants. Pour moi, c’est ça la magie de Noël. C’est mon cadeau de fin d’année, le plus beau, le plus parfait.

Chaque fin d’année est aussi le moment idéal pour faire le bilan, réfléchir à l’année qui va bientôt commencer, faire de nouveaux projets, se fixer de nouveaux challenges. On tourne une page avec des espoirs de renouveau, de bonheur, de meilleure santé, de réussite, de paix et d’amour. On exprime ce que l’on voudrait recevoir… Et on oublie un peu de faire la liste de ce que l’on pourrait donner.

DONNER. Sans attendre de contrepartie. Donner pour le simple plaisir de donner. Juste parce que nous en sommes capable et que cela peut faire tellement de bien autour de soi.

Bien évidemment je pense aux récents événements tragiques en écrivant cela. Et à tous ceux qui perdurent encore dans ce monde. Et je me souviens alors d’une discussion très intéressante, ou devrais-je dire tellement vraie, avec un voisin de mon quartier, un homme de coeur, un homme de bien, qui m’avait dit en substance ceci :

Chacun ses opinions, chacun ses croyances, chacun ses convictions… Peu importe tant que cela ne porte pas préjudice à autrui et tant que nous pouvons en parler, en débattre, sans agressivité, sans amertume, sans colère ou sans haine. Et la seule chose que l’on devrait avoir en tête chaque matin, est de savoir comment aimer encore plus son prochain.

Alors bien sûr, il n’est pas question d’aller distribuer des bisous à tout le monde même à ceux qui nous font de la peine ou qui nous font souffrir. Il s’agit plutôt de ne pas « jouer » le jeu de la souffrance ou de la haine, de garder ses distances et d’imposer ses limites. Et si cela dérange, ou si cela ne plaît pas, tant pis. C’est comme ça. Ne pas donner d’ancrage à l’agressivité, à la colère ou au mal être de ceux qui nous peinent. Non. Essayer plutôt de rester soi, de donner le meilleur de soi.

Voilà mon voeu pour la nouvelle année. Mon voeu de paix et de sérénité.

Je vous embrasse et vous souhaite un bon réveillon de fin d’année. Soyez heureux ou apaisés. Et surtout soyons MEILLEURS.

A bientôt en 2016 avec quelques jolies photos de mon mariage… 😉

 L'étoile de Noël.

From Paris… with love.

Dimanche soir à Paris.

Comment allons-nous ?

Ma famille est sidérée. Nos amis sont sidérés. Nos voisins sont sidérés. Les Parisiens sont sidérés. Le monde est sidéré. Nous sommes TOUS sidérés.

Et puis nous sommes épuisés, nerveusement vidés. Comme anesthésiés par la violence du choc. Nous suivons heure après heure les actualités. Nous échangeons entre nous des banalités mais nos sens restent en alerte. Tout le temps. Le moindre bruit nous fait sursauter. Nous avons peur même si nous avons du mal à nous l’avouer. Mais ne dit-on pas que la peur peut aussi nous sauver… Et que quoiqu’il arrive, comme au mois de janvier, elle finira par passer. Nous finirons par la surmonter. Après tout, Paris ne mourra jamais. L’Histoire nous l’a déjà maintes fois démontré.

Et puis, il y a tous ces gens qui ont besoin d’extérioriser et les autres qui préfèrent ne rien montrer. Chacun fait comme il peut selon son coeur, ses besoins… Selon sa personnalité. Il y a ceux qui prient sans bruit, ceux qui ont besoin de parler, de jouer de la musique, ceux qui dessinent, ceux qui pleurent, ceux qui chantent et ceux qui écrivent aussi.

Et moi j’écris. J’écris parce que c’est peut-être ce qui me correspond le mieux. Et que c’est de cette manière que je peux encore bien exprimer ce que j’ai sur le coeur.

Alors voilà, je suis une femme, je suis une maman, je suis une future épouse, je suis une amie, je suis une voisine et bien sûr je suis Parisienne. Mais avant toute chose, je suis comme tout le monde. Je suis HUMAINE.

Et c’est en tant que telle que je veux souligner l’importance de rester soudés, l’importance de se respecter, l’importance de S’AIMER.

L’AMOUR c’est la VIE. L’Amour c’est TOUT ce qui compte.

Sans amour, il n’y a plus de vie, plus de monde, plus rien. Alors aimons-nous les uns les autres, très fort, plus que n’importe quelle cause ou n’importe quelle idéologie. Et comme je suis aussi croyante, je crois que Dieu me demande d’aimer mon prochain plus que lui-même. Car finalement, sur notre Terre, rien ne compte plus que la vie.

Ce soir, comme hier soir, comme avant hier ou le mois dernier, j’ai de la peine. Une peine profonde pour tous ces gens et ces jeunes qui ont supprimé des vies. À Paris, bien sûr, mais aussi dans d’autres pays. Et j’ai mal pour les familles, amis, voisins, collègues… des victimes. Des coeurs brisés, déchirés, anéantis par autant de barbarie.

Et puis, quand j’ai trop de peine, je me rappelle alors tous les espoirs qui habitaient mon coeur lorsque j’étais enfant. Mes rêves de PAIX pour tout le monde, de FRATERNITÉ, de LIBERTÉ, de RESPECT de mon prochain et de nos différences… et d’AMOUR. Puis, je me dis alors que c’est dans cette direction que j’ai TOUJOURS eu envie de marcher et que je m’efforcerai de marcher jusqu’à mon DERNIER SOUFFLE. Mon coeur d’enfant ne peut pas me tromper. Et le vôtre, il vous disait la même chose aussi ?

Aimons-nous très fort. Aimons-nous malgré tout.

C’est NOTRE plus grande richesse et c’est peut-être bien TOUT ce qu’il nous reste.

C’est notre HUMANITÉ à tous.

#TousUnis ❤

All you need is love - by Humeur de moutard

Mes hommages.

Quand je lis les blogs de mes consoeurs ou que je discute avec mes amies, je suis toujours épatée de découvrir leurs vies, leurs histoires. Je suis admirative du chemin qu’elles ont parcouru. Des femmes qui semblent fragiles mais qui sont tellement fortes, des mères inquiètes mais résistantes, des personnes en colère puis apaisées… qui ont toutes un point commun : elles traversent les épreuves du temps le mors aux dents. Elles s’accrochent, elles se relèvent et elles avancent courageusement. Des femmes, des mères, des personnes mais aussi et surtout des Battant(e)s.

Ne vous méprenez pas, derrière chaque blogueuse, il y a quelque part un petit oiseau blessé. Quand bien même, vous voyez leurs sourires, leurs visages radieux sur les photos publiées, quand vous entendez leurs rires sur leurs vidéos, quand elles vous livrent leurs instants de bonheur, de joie ou tout ce qui leur fait plaisir, il y a presque toujours un nuage gris peu ou bien enfoui. Vous-même devez vous sentir concerné(e). Parfois, ces personnes vous le confient, et parfois pas. Certaines y arrivent et d’autres pas.

Pour ma part, être blogueuse c’est partager sans pour autant tout dévoiler. C’est taper sur votre épaule et tenter de vous faire rigoler. C’est soulager, dédramatiser, marquer une pause autour d’un billet léger. C’est faire sourire, mais ça vous le savez vous qui me suivez.

Mais c’est aussi porter mes doutes, mes peines, mes contrariétés, mes épreuves en essayant de ne pas les montrer. Par pudeur peut-être ou par crainte de vous « ennuyer ». Alors je porte mes difficultés et je les mets de côté.

Puis, il y a des moments où la douleur est tellement présente que le sourire s’efface. On a moins d’énergie à faire rire. La bonne humeur n’est plus au rendez-vous.

Aujourd’hui, j’ai dit adieu à la soeur de mon père. Cela a été très difficile car c’est une personne qui est directement rattachée au souvenir de mon père. Mon père parti il y a presque 10 ans. Mon père que j’aimais tellement. Mon papa qui me manque terriblement…

Alors je ne vais pas m’étendre sur cette épreuve, car je sais que vous avez peut-être aussi perdu un proche, et que vous connaissez ce déchirement. En revanche, je vous parlerai d’une chose très importante. Une chose qui n’a pas de prix mais dont la très grande valeur est souvent mal comprise voire sous-estimée : les sourires. Les sourires sont de précieux cadeaux. Parce qu’ils font du bien, parce qu’ils sont un lien, parce qu’ils sont presque toujours destinés à quelqu’un. Et parce qu’ils masquent parfois de grandes blessures au profit d’un acte de générosité ou d’amour pour préserver quelqu’un.

Il y a quelques jours, alors que je venais d’apprendre la disparition de ma tante, j’ai fait ce cadeau à mon troizans-et-demi parce que cette journée était pour lui, parce que c’était sa première fois à Disneyland Paris que je souhaitais lumineuse et joyeuse. Et je vous ai fait aussi ce cadeau sur mes réseaux sociaux sans que vous le sachiez. Je vous le fais encore aujourd’hui avec tout le sens que vous lui connaissez désormais.

Mes hommages à vous tou(te)s, les Battant(e)s,

À mes ami(e)s,

À mes consoeurs blogueuses généreuses et courageuses.

Et pour ma tante chérie.

Ce sourire est pour vous.

SOURIRE pour mon troizans-et-demi.