[PARENTALITÉ] Gérer une crise de son enfant liée à la frustration

Je vous explique le propos. Un matin, votre mini de 4 ans et demi vous réclame de mettre son t-shirt préféré « Minnie et Mickey ». Sauf que, pas de bol, il est en train de tourner dans le lave-linge… Vous ne pouvez évidemment pas interrompre votre cycle de lavage pour récupérer le précieux vêtement et l’enfiler à votre enfant. Vous essayer de lui expliquer qu’il vous est impossible de le sortir de la machine pour le moment en lui promettant de lui faire porter d’ici un jour ou deux, dès que ce dernier sera propre et sec. Le petit ne l’entend pas de cette façon. Il est frustré. Il laisse donc sa colère et sa tristesse éclater. ET tout ce que vous lui dites pour le rassurer et/ou le consoler ne semble pas l’apaiser.

MALAISE.

Alors, impuissant(e) devant la crise de votre enfant, vous perdez patience et donc :
– vous le sermonnez,
– vous le mettez au coin,
– vous laissez tomber la discussion et vous choisissez de l’ignorer…

Bref, vous tentez désespérément de mettre fin à cette crise en minimisant la cause et les effets du manque de votre petit. Le hic, c’est que cela ne marche pas et ne fait qu’augmenter la détresse du mini.

Pourquoi ?

Parce que vous répondez de manière « rationnelle » à un enfant qui vous parle de manière « émotionnelle ». Vous expliquez la situation avec tout le recul d’un cerveau adulte (avec des fonctions cognitives développées, capable de raisonner, de prendre du recul) à un cerveau immature (le cerveau limbique) dont les émotions sont prédominantes à ce stade. En bref, vous ne parlez pas le même langage et l’enfant ne peut donc pas vous comprendre. En plus, vous augmentez son niveau de stress en le grondant, en le mettant à l’écart ou en l’ignorant ce qui a pour effet non seulement d’inhiber la maturation de son cerveau supérieur (siège de la raison) mais de mobiliser aussi majoritairement les circuits inférieurs du cerveau (siège de l’instinct de conservation).

cerveau

Pour mémoire : le cerveau limbique prédomine entre l’âge de 2 et 7 ans.

Alors tout ça est très joli quand on l’a compris. Mais comment fait-on pour apaiser un enfant en crise sachant qu’on ne pourra pas satisfaire sa demande et que toute tentative d’explication rationnelle restera infructueuse ?

Mon conjoint et moi avons testé une méthode efficace, à plusieurs reprises, que je souhaite aujourd’hui partager avec vous. Evidemment nous n’avons rien inventé. Nous avons juste appliqué une technique parmi d’autres proposées dans le cadre de l’éducation bienveillante. Et cette méthode « magique » consiste donc à projeter la demande de votre enfant dans un imaginaire plus attractif ou plus séduisant.

Qué-quoi-ça ? LOL ! Je vais vous raconter une anecdote dans laquelle nous avons mis en application cette fameuse technique. Cela vous permettra de mieux comprendre le principe.

Après une soirée de fête organisée à l’appartement, nous avions rangé quelques restes au frigo pour les terminer plus tard. Nous voilà donc, le lendemain, en train de préparer un apéritif-dînatoire pour nous trois (le père, le fils et moi) avec un peu de tzatziki, de tapenade et des petits blinis. Notre titi raffole de ces dînettes improvisées et tout particulièrement des « petits ronds » (les blinis) qu’il dévore avec délectation. Mais voilà qu’il décide de faire une pause en plein milieu de notre apéro pour aller jouer dans sa chambre. Et quand il revient enfin réclamer un dernier petit blini, il n’en reste plus, son père et moi avons tout fini. DRAME.

=> 1er réflexe : l’explication rationnelle

Le père tente d’expliquer à notre fils que lorsque l’on quitte « la table » cela laisse supposer que l’on a terminé de manger et que nous laissons ce qui reste aux autres attablés. Il essaie de rassurer notre titi en lui promettant d’en racheter plus tard (ah non pas ce soir !). Il ajoute également que pour éviter tout malentendu, à l’avenir, notre fils devra nous dire quand il a terminé ou s’il souhaite qu’on lui garde des blinis de côté.

Résultat : Pleurs incessants et désespérés. L’enfant est inconsolable. Il est impossible de le raisonner…et pour cause, un cerveau rationnel parle un cerveau émotionnel ! Coucou l’incohérence !

=> 2nd réflexe : la projection du désir dans un imaginaire plus séduisant

Je rebondis sur l’idée d’en racheter plus tard en proposant au fiston chéri de trouver des blinis plus grands ! Mais des ronds vraiment plus grands !! Du genre grands comme notre table basse… Des blinis qu’on serait obligé de porter à deux pour les manger (et je fais mine de porter notre table basse avec effort pour la croquer). J’explique au petit qu’on devra peut-être même plier en deux l’immense blini pour mieux le manger. Je mime également un immense couteau en train de tartiner le rond géant de tzatziki. Je feins également l’inquiétude de ne pas pouvoir le faire tenir dans notre caddie au supermarché et le doute qu’il rentre dans notre ascenseur…

Résultat : Le quatrans et demi a cessé de pleurer. Il rigole un peu, propose des solutions pour rapporter ce blini à la maison, il s’inquiète aussi et sautille de joie à l’idée de trouver un blini aussi grand.

L’imaginaire a pris le pas. La demande initiale est devenue beaucoup moins intéressante que l’idée de trouver cet immense blini. La crise est finie.

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Alors je vous vois venir avec une réaction tout à fait rationnelle, digne d’un cerveau cognitif d’adulte. Vous allez me dire que c’est « mentir » à l’enfant que de lui proposer une alternative impossible à concrétiser. Et bien non ce n’est pas mentir. C’est proposer à l’enfant une solution qui va d’une part l’apaiser et d’autre part l’aider à développer ses fonctions cognitives (rationnelles) en allant par lui même découvrir les différentes sortes de ronds proposés dans le commerce. Nous avons en effet regardé et trouvé dans le rayon concerné du supermarché des blinis plus grands et tout aussi appétissants ! C’était marrant et très intéressant pour mon enfant de constater qu’il en existe bien des plus grands même s’ils ne sont pas immenses comme on avait imaginé en trouver.

Vous avez pigé ?

Voilà comment nous avons appris à apaiser une crise liée à une demande que nous ne pouvions pas satisfaire. Voilà comment mon titi a obtenu une réponse qui parle à son cerveau émotionnel et qui l’aide à se calmer.

Si vous avez des méthodes toutes aussi bienveillantes et efficaces, n’hésitez pas à les partager. Si vous souhaitez commenter, allez-y c’est permis !

Sinon, pour aller plus loin dans la compréhension et l’accompagnement des enfants dans la gestion de leurs émotions, je vous recommande deux ouvrages très intéressants :

Le fameux « J’ai tout essayé ! » d’Isabelle Filliozat aux éditions JC Lattès. Une référence dans la parentalité notamment pour bien comprendre les émotions des plus petits (de 1 à 5 ans).

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« Le petit décodeur illustré de l’enfant en crise » de Anne-Claire Kleindienst paru aux « éditions Mango. Un livre élaboré pour les enfants hypersensibles (avec ou sans HPI, TDAH, TSA, DYS, etc.), mais qui fonctionne aussi pour tous les autres enfants. Un ouvrage que je trouve particulièrement intéressant car fondé sur l’intelligence émotionnelle (terrain de référence dans le développement personnel la capacité de croissance, de résistance, d’adaptabilité et d’épanouissement personnels).

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Et je vous rassure, encore une fois le but ne consiste pas à culpabiliser qui que ce soit (je râle bien des fois sur mon titi, ne vous en faîtes pas !). Il s’agit plutôt de partager un bon tuyau et d’essayer d’avancer le plus sereinement possible dans l’éducation de nos enfants. 😉

Je vous embrasse,

A bientôt.

HDM

[ÉDUCATION] Coller des étiquettes aux enfants

Voilà un sujet que je voulais aborder depuis un petit moment déjà. D’une part, parce que mon petit garçon de 4 ans en a fait les frais mais aussi parce qu’il n’est pas le seul et que beaucoup d’enfants sont étiquetés très tôt par les parents, l’entourage, les amis, les enseignants, etc. Coller des étiquettes aux enfants. Une démarche qui peut sembler anodine pour certains, évidente pour d’autres ou encore naturelle, mais qui ne laisse aucune chance à l’enfant d’évoluer dans le bon sens [j’entends par là, dans le sens qui est le sien pour donner le meilleur de lui-même] et d’être apprécié pour lui et respecté pour ses qualités.

Je sais que je n’ai pas de légitimité médicale pour aborder le sujet [je ne suis ni docteur, ni psychologue]. En revanche, j’ai presque 40 ans, je suis maman, j’ai observé et analysé les comportements des gens toute ma carrière professionnelle [j’ai travaillé 20 ans dans la publicité et j’ai appris à comprendre les motivations qui dictent les comportements], j’ai écouté et appris beaucoup de l’expérience de mes ami(e)s [mamans bien avant moi ou professionnelles de l’éducation et de la petite enfance], j’ai suivi deux thérapies avec deux excellents psy [qui m’ont permis d’effectuer mon propre constat d’échec afin de me repositionner pour mieux avancer, et de comprendre que l’essentiel pour bien se construire se joue dans l’enfance], j’ai énormément lu et j’ai participé à tellement de conférences dans le cadre professionnel ou privé, que je pense avoir le droit de m’exprimer aujourd’hui sur le sujet et de poser mes propres constats.

Un enfant ne vient pas au monde en étant « mauvais » ou « nul ». C’est le jugement des autres qui le qualifie [étiquette] en tant que tel et selon des échelles de valeur bien différentes en fonction des personnes. Certains trouveront qu’un enfant qui tape, qui est nerveux, qui est agité, qui fait des bêtises, qui n’a pas de bonnes notes à l’école, n’a aucune excuse alors que d’autres y verront là une étape un peu difficile à passer, ou encore ce qui me semble être la SEULE vision acceptable, un enfant qui traverse peut-être des difficultés et qui compense pour décharger.

Dans deux billets précédents, nous avons vu comment se développe le cerveau d’un enfant [voici mon dernier billet pour mémoire]. Aujourd’hui donc et grâce aux inconstables découvertes en matière de neuro-sciences, on est en mesure d’affirmer qu’un jeune enfant [jusqu’à l’âge de 7 ans en moyenne] est majoritairement dominé par son instinct de conservation et ses émotions. Sa capacité à raisonner [à prendre du recul, à différencier le bien du mal, à réfléchir à la portée de ses actes] n’est pas encore suffisament développée. C’est en cours, ça progresse, mais il faut bien se rappeler que si Rome ne s’est pas fait en 1 jour, un adulte non plus. Le processus est long et le fruit de l’éducation que nous donnerons à nos enfants, de leurs propres expériences et aussi du contact avec les autres dans leur environnement [les influenceurs].

Ceci m’amène donc aujourd’hui à poser ces quatre questions :
1. Pourquoi coller des étiquettes aux enfants ?
2. De quel droit ?
3. Selon quel critère ?
4. Dans quel but ?

Dans la dernière conférence en matière d’éducation à laquelle j’ai assisté, l’orateur, Victoire Dégez, a relaté une anecdote de sa propre expérience en tant que parent pour démontrer qu’il n’y a pas de bons ou mauvais éléments. Deux de ses filles avaient, en effet, décidé de pratiquer le chant. L’une des deux, la plus jeune, manifestait un don naturel fort appréciable pour cette discipline qui la donnait alors « gagnante » en comparaison de sa soeur aînée qui semblait moins douée. Le temps passant, et la pratique régulière du chant par la soeur aînée ont fait qu’aujourd’hui, elle continue de chanter de manière admirable alors que sa jeune soeur qui semblait mieux prédisposée à bien chanter, n’a pas travaillé son don et a donc laissé tomber.

Rien n’est écrit d’avance à condition qu’on cesse de juger les enfants, qu’on leur laisse une chance d’évoluer dans leur sens, le bon sens, et de pouvoir ainsi donner le meilleur d’eux.

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Un enfant croit ce que lui dit un adulte. Si ce dernier l’accuse de n’être pas doué, d’être méchant ou bon à rien, alors il y a une forte probabilité pour qu’il le devienne. On appelle cela les prédictions négatives ou, dans un autre genre, l’impuissance apprise [par ici la vidéo qui le prouve]. L’enfant perd confiance en lui, ou plus grave, il perd toute estime de lui. J’ai lu quelque part, qu’un enfant jugé par ses parents ou tout autre référant dans son environnement, continuera d’aimer et d’avoir confiance dans ces personnes. En revanche, il cessera de s’aimer lui-même.

Il n’y a donc pas de « méchants » enfants ou d’enfants « nuls », il n’y a pas non plus d’enfants « meilleurs » ou « plus doués » que les autres. Ce n’est pas vrai. Il y a des adultes, des référants, des guides coincés dans de fausses certitudes ou de mauvaises habitudes qui portent des jugements. Des personnes qui se trompent et qui parasitent ou nuisent, parfois malgré elles, à la construction affective et scolaire des enfants. Nous sommes responsables du devenir de nos enfants. Nous les accompagnons toute leur vie dans leur développement.

C’est à nous de progresser, de changer notre manière de voir et de considérer. L’indulgence, l’empathie et la bienveillance sont des éléments clés. Ce sont ces outils là qui nous permettront d’amener nos enfants [pas uniquement les nôtres mais ceux des autres aussi] à devenir de belles personnes, heureuses, confiantes en leur capacité à bien faire et à avancer « du bon pied ».

J’espère ne pas avoir culpabilisé qui que ce soit en écrivant ce billet. Au contraire, si j’ai pu déclencher une prise de conscience ou avoir éveillé un quelconque intérêt, je serai heureuse. Pour vous et pour nos enfants.

Et pour ceux parmi vous qui n’auraient pas été bien accompagnés dans l’enfance, je vous donne un petit truc appris chez l’un de mes psy pour vous aider à reprendre confiance. Il suffit de visualiser une pyramide de coupes de champagne [comme dans les mariages, c’est bien ça !] Quand on remplit celle du haut, par débordement, elle finit par remplir celles du milieu et celles du bas. Vous êtes d’accord ? Et bien pour retrouver de la sérénité,  il faut :

  • remplir d’abord la coupe de l’affirmation de soi (celle du haut). Autrement dit osez vous affirmer, vous poser là et dire ce qui vous convient ou pas même si cela ne plaît pas. Il ne sert à rien de vouloir plaire au détriment de soi. On ne peut plaire à tout le monde, mais on doit se plaire à soi-même.
  • Ceci aura pour effet de vous donner confiance en vous, c’est la coupe du dessous, celle de la confiance en soi.
  • Et enfin, plus vous prendrez confiance en vous, plus vous vous estimerez, c’est la coupe du bas, celle de l’estime de soi (s’aimer).

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Y a de l’espoir vous savez. N’en doutez jamais.

Je vous ai livré le fruit de ma pensée. Vous pouvez bien sûr réagir si vous le souhaitez. On avance tous ensemble.

Des baisers et une bonne journée.

< Les étiquettes indiquent le prix que l’on veut donner MAIS ne reflètent pas la vraie valeur des choses. >

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Le jour où mes stats ont explosé…

19 février 2016.

J’ai rien compris tellement les choses sont allées vite ! Il est 19h et vous avez été aujourd’hui exactement 1 756 visiteurs à venir faire un tour sur mon blog.

statsHumeurdemoutard

Et pourquoi ce pic ?

A cause de mon petit DIY « Le mangeur de colère© » publié hier. Une idée d’objet pour apaiser les petits dont j’ai eu l’idée en 2013 (lorsque mon fils avait 18 mois) et dont j’ai ensuite re-fabriqué une version plus « instagramable » pour mon fiston lorsqu’il avait 3 ans [c‘est le requin mangeur de lettres d’Elisa du blog Et Dieu Créa qui m’a inspirée pour cette version].

Et voilà, vous avez été très nombreux à liker ce dévoreur de soucis, à le partager sur vos réseaux sociaux [Merci à Claire RC, Véronique Skrotzky, Cindy Julien de Facebook, et aussi à Le Petit monde de youchrisBébé Chat’stucesPanda Family, Babylone Harmonie et tous ceux qui ont fait rayonner partout mon petit DIY], et à vouloir le tester aussi.

A vous tous, simples visiteurs, nouveaux abonnés, récents followers, je voudrais dire un IMMENSE MERCI.

Non seulement ça m’a fait TRÈS plaisir, mais cela m’a permis de constater à quel point, VOUS, parents, futurs parents, enseignants, psys, coachs ou conférenciers, avez le soucis d’éduquer les enfants, NOS enfants, les générations futures qui élèveront aussi des enfants, avec compréhension, patience, bienveillance… avec AMOUR.

C’est magique. C’est magnifique.

Nous savons tous, aussi bien attentionnés que nous soyons, à quel point le fossé est large entre les convictions que nous avions avant de devenir parents et le moment où nous le devenons véritablement. D’un côté, il y a le quotidien, la fatigue [pour ne pas dire l’épuisement], les soucis qui tendent à nous fragiliser, à nous faire douter de nous et de nos capacités et je ne parle même pas du jugement des autres qui vient en plus tout aggraver. Puis, de l’autre côté, il y a ces petits, nos enfants, ceux des autres, si pleins de vie, si exaltés, avec leurs émotions si fortes et si contrastées. Ce n’est pas facile d’être un bon parent. Non, ce n’est pas évident.

Mais je crois en NOUS. Je crois que nous faisons du mieux que nous pouvons. Ce n’est peut-être pas l’idéal que nous recherchions ni celui de notre entourage ou des gens que nous jugent… Mais, c’est déjà très bien de vouloir s’améliorer, d’essayer et aussi et surtout de ne pas se décourager.

Le parent parfait n’existe pas et celui qui vous juge essaie plutôt de minimiser ses propres défaillances. Ou bien, il révèle son manque de confiance dans votre capacité à être un bon parent. Il n’est pas optimiste, il n’a pas l’espoir.

Pour ma part, je me refuse à juger, à pointer du doigt un parent en difficulté. Je préfère garder le bon et encourager les parents que je croise sur ces bonnes bases pour leur donner confiance.

Voilà ma conviction profonde. Voilà ma note d’espoir.

Encore MERCI pour tous vos gentils messages, partages, passages sur cette page.

Ce « mangeur de colère » n’est pas grand chose au fond. Ce n’est qu’un petit truc pour aider les petits à sortir leur colère, à la déplacer, la canaliser en la déposant dans cette drôle de boîte « pas commode » pour lui montrer que « c’est ok » de ressentir cette émotion, qu’il ne doit pas la réprimer mais la laisser sortir et passer. Mais je reste convaincue que la patience, l’empathie et le dialogue des parents sont les leviers qui feront, petit à petit, vraiment la différence.

Bon week-end à vous tous.

Humeurdemoutard

< Nous avons tous le droit de nous tromper. Mais nous avons aussi tous le devoir de le reconnaître et de nous améliorer. 😉 >

MerciHumeurdemoutard

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EDIT : A minuit, mon outil de statistique affiche un total final de 2 457 visiteurs. Encore un IMMENSE MERCI à toutes et tous.