Après la pluie…

…Le beau temps !

Bonsoir à tous,

Et voilà, je me rétablis doucement mais sûrement. J’ai encore un peu de bronchite mais je tiens bon.

Et puis, j’ai viré tous les petits soucis de ma vie ! J’ai fait un peu de ménage et du tri aussi. J’ai pris de la distance et remonté quelques barricades le temps de reprendre mon souffle et de l’énergie. Et hop ! Au diable les problèmes et les contrariétés qui ne sont pas miennes !

C’est facile finalement de remettre du soleil dans sa vie. Avec un peu de recul et beaucoup de détermination, on voit mieux et on se sent mieux. On aperçoit un petit bout de ciel bleu et cela nous rend tout de suite plus heureux.

Aujourd’hui, j’ai regardé mon petit bout de vie. Mon fils de 5 ans chéri. J’ai écouté toutes ces remarques rigolotes et ces interrogations farfelues. J’ai ri avec lui. Et mon mari aussi. Nous nous sommes baladés. Nous avons savouré ces instants précieux passés tous les trois ensemble. Nous avons passé une belle journée, sereine et apaisée.

Je fais court ce soir, mais je voulais vous donner des nouvelles suite à mon billet intitulé « L’essentiel ». J’ai finalement accepté d’assumer jusqu’au bout une tâche que l’on m’avait confiée depuis septembre et qui menaçait de mal tourner. Tout est arrangé et la confiance a été restaurée. Je suis contente d’avoir pu rétablir la vérité. Je fais aller désormais avec le même enthousiasme qui me caractérise, un engagement sincère et une volonté de bien faire. Je terminerai donc ce que j’ai commencé, à ma manière. Comme le montre mon fils, sur la photo tout en bas, je peux avancer, le bonhomme est vert ! 😉

Après ces bons mots, il ne me reste plus qu’à vous souhaiter une bonne nuit.

A très bientôt,

Des baisers.

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[PARENTALITÉ] Flashback sur mon séjour à la maternité

5 ans après… Lol ! Mieux vaut tard que jamais hein !

J’ai accouché dans un établissement tout neuf, tout joli, du 14e arrondissement de Paris. Et je me souviens de tout comme si c’était hier… Et pour cause, rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé. Je voudrais donc simplement apporter mon témoignage, ici, pour vous dire à quel point on n’est jamais vraiment bien préparée à devenir mère et comment la relation avec les sages-femmes et le pédiatre, en post partum, vont influencer notre bien-être, nos premiers pas de jeune maman hésitants, fragiles et tellement peu fiers.

J’ai donc accouché une nuit, soutenue par une sage-femme formidable, une infirmière super et un futur papa soutenant, bref extra. Mon accouchement s’est globalement bien déroulé après plus de 24h de faux travail (presque 48h en réalité), une nuit en pré-partum sous médication pour espacer les contractions, trois poses de perfusion ratées qui m’ont bien fait jongler et pour finir une péridurale i-dé-ale qui m’a soulagée et m’a permis de mettre au monde mon bébé, après un petit coup de bistouri, sans trop de difficultés.

Et puis, j’ai été transférée dans une chambre de la maternité avec mon titi joli tout fripé et bien endormi. C’était la première et seule bonne nuit que j’allais passer dans cet établissement. Une nuit dont les bienfaits allaient s’estomper rapidement. Hélas…

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A vrai dire, je ne sais pas très bien par où commencer… Il y a eu ma lactation qui a mis plusieurs jours à démarrer, mon titi qui perdait du poids, moi qui ne dormait pas à cause de ses pleurs de douleurs qui me fendaient le coeur, et le va-et-vient incessant des sages-femmes, des aide-soignantes, des auxiliaires de puériculture pas toujours coordonnées et pas tellement à l’écoute de mes difficultés. Et pour finir la rencontre avec le pédiatre de la maternité qui a vite fait de m’achever.

Vous savez ce genre de médecin blasé qui manipule à la chaîne les bébés en ne s’adressant qu’au personnel de l’hôpital, méprisant les questions des primipares comme si elles le faisaient suer. Bingo ! Bah, j’avais touché le gros lot ! Voilà donc qu’il osculte mon bébé et me lâche sans même me regarder « ah, il y a un problème ». Aussitôt, je lui demande de préciser le problème constaté. Ce à quoi, il me répond « on verra ! » avec ce geste incroyablement déplacé de la main levée pour m’empêcher de parler. Puis, il s’en est allé poursuivre sa ronde de bébés à osculter.

Et je suis donc restée là, plantée, avec ce « problème » inconnu concernant mon bébé, à la fois perdue et totalement désemparée. Autant vous dire qu’une fois revenue à ma chambre, j’ai complètement craqué.

Peu de temps après, mon mari est arrivé, une sage-femme peu compatissante s’est présentée et j’ai tout déballé. Je n’en revenais pas, qu’en matière de communication, ce pédiatre soit un zéro pointé. Je n’en revenais pas de tout ce manque d’humanité dans un établissement sensé accueillir la vie et prendre soin des jeunes mamans physiquement et moralement épuisées. Bon sang, j’étais vraiment choquée et dans l’ignorance totale de ce qu’avait mon bébé.

Et ce n’est que le lendemain matin lors du bain, qu’une auxiliaire me fit remarquer que mon bébé avait les lèvres légèrement bleutées. Ce que le pédiatre qualifia aussitôt de simple trouble digestif de type RGO ! Étant donné le joyeux bordel qui régnait à ce moment dans mon cerveau, j’ai cru que j’allais fumer ce rigolo. Mais, non. J’ai encaissé et suis retournée pleurer dans ma chambre comme une madeleine, avec mes hormones à la traîne. J’étais soulagée mais qu’est ce que j’avais flippé !

Grâce à quelques biberons salvateurs, mon titi a ensuite repris du poids et j’ai pu rentrer chez moi. Ma lactation a démarré à ce moment là (comme quoi !). Et j’ai mis plus d’un mois à me remettre de tout ça, à trouver mes repères pour apprendre mon nouveau rôle de mère.

Voilà le compte-rendu de mon séjour à la maternité. Ça fait rêver hein ! Lol !

Plus sérieusement, j’ai énormément apprécié la manière dont a été géré mon accouchement. Mais la suite a été franchement catastrophique. Aussi, je me suis souvent interrogée pour savoir si j’étais mal tombée ou si ce manque d’humanité ou d’intérêt pour le bien être des mamans était fréquent…

Pour vous, ça s’est passé comment ?

En tous les cas, ça m’a fait du bien de me délester de ce poids. J’espère que vous ne m’en voudrez pas. Je sais que les maternités parfaites n’existent pas mais quand même, là, j’ai trouvé qu’il y avait un sérieux problème…

« N’est ce pas Monsieur LE pédiatre, vous vous rappelez… UN PROBLÈME !!! »

😉

Belle soirée à tous,

Des baisers

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L’essentiel.

Bonjour à tous et très bonne année 2017.
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La voilà cette année 1, l’année du renouveau. Une année qui a tristement démarré de mon côté avec la perte d’un copain, d’un homme bien. Une nouvelle qui m’a totalement bouleversée. Qui m’a laissée sans voix, le souffle coupé avec une énorme boule à l’estomac.

J’ai très mal dormi ces derniers jours pour ne rien vous cacher et puis j’ai tellement pleuré. Après toutes les épreuves de 2016 et l’attente de cette nouvelle année qui était censée marquer une rupture avec le passé…j’ai été terriblement secouée par la disparition de ce copain. Dévastée même.

Et puis d’autres « petites » contrariétés se sont ensuite ajoutées avec le retour à l’école du cinquans. D’autres soucis qui ont vite fait d’aspirer le peu d’énergie qui me restait pour remonter la pente. Alors, j’ai décidé de prendre un décision radicale mais salutaire, la seule chose qui était encore en mon pouvoir et que j’avais le droit de faire… J’ai choisi le repli.

Et puis, j’ai réfléchi à mes priorités. J’ai fait le tri. J’ai regardé ce que j’avais accompli de bien et là où j’avais failli. Et j’ai accepté l’idée que ces « petites » contrariétés étaient de trop dans ma vie.

Alors, je laisse tomber. Je jette l’éponge. Cela fait 4 mois, que je tente en vain de semer des graines de bienveillance, 4 mois que je m’applique à défendre et valoriser des personnes, des valeurs, dans lesquelles je crois en m’accrochant à ma propre expérience, mon optimisme naturel et ce qui est JUSTE. 4 mois que je me fatigue pour rien ou, plutôt si, pour me faire l’effet d’un « bouclier humain ». C’est terminé. J’ai plus de jus. J’y arrive plus. Le « filtre » est foutu.

Je ne regrette absolument rien. J’ai fait ce que j’ai pu. Mais il arrive un moment, quand on a donné le meilleur de soi et qu’on se rend compte que cela n’a pas suffit à produire de bons résultats, où il faut savoir tirer sa révérence. Je retire donc mon costume de « Don Quichotte » et je le pose là pour celui ou celle qui en voudra.

Et puis, je vais me concentrer sur l’essentiel. Autrement dit, sur mon enfant, mon mari et sur moi. Et puis sur nos projets, mon activité et vous mes lecteurs qui m’apportez tellement de bonheur. Bref, je vais me recentrer sur tout ce qui me fait du bien, me rend heureuse et m’enrichis humainement.

Vous voyez, ce qui est « drôle » quand on a 40 ans, avec tout notre vécu, les épreuves du temps, et l’assurance que l’on a réussi à acquérir au fil des ans, c’est qu’on n’a pas peur de renoncer à quelque chose qui n’a pas fonctionné comme on l’aurait souhaité. On se sent libre. Nos choix sont clairs et assumés. On prend ses responsabilités, on surmonte ses contrariétés et surtout pas celles qui ne nous appartiennent pas. On avance et puis voilà.

Quand je pense à ce copain qui est parti si jeune en laissant derrière lui des amis, des parents, des soeurs, une compagne et deux jeunes enfants « orphelins », j’ai honte de gaspiller mon énergie pour des choses qui ne me font pas de bien. Je me dis qu’on a qu’une vie et qu’on peut tous disparaître demain.

lessentiel_humeurdemoutard

Alors, j’ai pris le temps de choisir un beau bouquet de fleurs pour ce copain qui est parti, je vais prendre le temps de partager une galette avec mes amis, je vais prendre le temps de re-décorer la chambre de mon titi, je vais prendre le temps de soigner mon hernie, je vais prendre MON temps pour mes projets, mes envies et pour écrire aussi.

A nous deux 2017 ! Que ce soit clair, soit tu en jettes, soit je te fais ta fête.

Et vous, vous allez bien ?

Bonne fin de journée à tous,

Et à très vite,

Je vous embrasse.

P.S. à toi qui est parti si tôt, trop tôt :
Merci d’avoir été toi. Merci d’être resté là. MERCI pour tes grandes qualités de coeur qui laissent un vide immense derrière toi. Salut copain. ❤

humeurdemoutard

Ma rétrospective 2016 en images et mes voeux de fin d’année

Et voilà, l’année 2016 touche bientôt à sa fin. Et comme chaque fin d’année, j’aime prendre le temps de revoir tous les bons moments que mon fils, mon mari et moi avons partagés. Et puis… j’ai pris le temps de sélectionner cinq clichés pour illustrer des têtes de chapitres bien spécifiques. Un peu comme des hashtags avec des situations uniques, bien à nous. Des moments forts, insolites, drôles, ou tout simplement agréables que j’ai décidé de partager avec vous. Alors, si le coeur vous en dit, je vous embarque. Voici notre retrospective 2016 à nous !

Il y a eu d’abord nos escapades parisiennes,

Puis, il y a eu notre vie de quartier.

Aaah et les bons moments avec les copains,

Et aussi nos belles vacances…

Il y a eu des sorties culturelles ou ludiques très sympathiques !

Puis des fleurs pour nous mettre de bonne humeur…

Il y a eu des DIY hauts en couleurs !

Nous avons eu aussi des coups de coeur…

Et puis tous nos fous rires ou nos bonnes blagues… !!! 😀

Il y a eu #UnSelfieParSemaine,

Et #LesPlateauxDeHDM.

Il y a eu des petits looks sympas,

Et des « semi-retournés » enjoués.

Il y a eu des têtes à têtes père et fils,

Et les bazars de jouets…

Il y a eu du soleil,

Puis le temps gris et la pluie.

Il y a eu les jours d’école,

Puis des instants sacrés.

Il y a eu de l’amour…

Et de la peine aussi.

Et pour finir, il y a eu la vie, ardente, palpitante dans le coeur de ce petit bout d’homme. Des instants d’enfance qui resteront à tout jamais gravés. Comme des moments d’éternité.

À vous tous qui me lisez et qui me donnez tellement de plaisir à bloguer, je vous souhaite de très belles fêtes de fin d’année.

Je vous souhaite d’être forts et en bonne santé.

Je vous souhaite d’aimer et d’être aussi aimés.

Je vous souhaite de ne rien lâcher, de cultiver vos rêves et de les réaliser.

Je vous souhaite d’être heureux ou de trouver le courage d’arracher votre bonheur aux épreuves de la vie.

Profitez. Respirez. Dansez. Rayonnez. Riez fort et aussi souvent que vous le pouvez !

Je vous souhaite de VIVRE pleinement… comme le font si bien les enfants. ❤

Belle soirée.

Des baisers.

« Une belle vie, c’est celle qui commence par l’amour et qui finit par l’amour. » François Mauriac.

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