5 ans après… Lol ! Mieux vaut tard que jamais hein !
J’ai accouché dans un établissement tout neuf, tout joli, du 14e arrondissement de Paris. Et je me souviens de tout comme si c’était hier… Et pour cause, rien ne s’est passé comme je l’avais imaginé. Je voudrais donc simplement apporter mon témoignage, ici, pour vous dire à quel point on n’est jamais vraiment bien préparée à devenir mère et comment la relation avec les sages-femmes et le pédiatre, en post partum, vont influencer notre bien-être, nos premiers pas de jeune maman hésitants, fragiles et tellement peu fiers.
J’ai donc accouché une nuit, soutenue par une sage-femme formidable, une infirmière super et un futur papa soutenant, bref extra. Mon accouchement s’est globalement bien déroulé après plus de 24h de faux travail (presque 48h en réalité), une nuit en pré-partum sous médication pour espacer les contractions, trois poses de perfusion ratées qui m’ont bien fait jongler et pour finir une péridurale i-dé-ale qui m’a soulagée et m’a permis de mettre au monde mon bébé, après un petit coup de bistouri, sans trop de difficultés.
Et puis, j’ai été transférée dans une chambre de la maternité avec mon titi joli tout fripé et bien endormi. C’était la première et seule bonne nuit que j’allais passer dans cet établissement. Une nuit dont les bienfaits allaient s’estomper rapidement. Hélas…
A vrai dire, je ne sais pas très bien par où commencer… Il y a eu ma lactation qui a mis plusieurs jours à démarrer, mon titi qui perdait du poids, moi qui ne dormait pas à cause de ses pleurs de douleurs qui me fendaient le coeur, et le va-et-vient incessant des sages-femmes, des aide-soignantes, des auxiliaires de puériculture pas toujours coordonnées et pas tellement à l’écoute de mes difficultés. Et pour finir la rencontre avec le pédiatre de la maternité qui a vite fait de m’achever.
Vous savez ce genre de médecin blasé qui manipule à la chaîne les bébés en ne s’adressant qu’au personnel de l’hôpital, méprisant les questions des primipares comme si elles le faisaient suer. Bingo ! Bah, j’avais touché le gros lot ! Voilà donc qu’il osculte mon bébé et me lâche sans même me regarder « ah, il y a un problème ». Aussitôt, je lui demande de préciser le problème constaté. Ce à quoi, il me répond « on verra ! » avec ce geste incroyablement déplacé de la main levée pour m’empêcher de parler. Puis, il s’en est allé poursuivre sa ronde de bébés à osculter.
Et je suis donc restée là, plantée, avec ce « problème » inconnu concernant mon bébé, à la fois perdue et totalement désemparée. Autant vous dire qu’une fois revenue à ma chambre, j’ai complètement craqué.
Peu de temps après, mon mari est arrivé, une sage-femme peu compatissante s’est présentée et j’ai tout déballé. Je n’en revenais pas, qu’en matière de communication, ce pédiatre soit un zéro pointé. Je n’en revenais pas de tout ce manque d’humanité dans un établissement sensé accueillir la vie et prendre soin des jeunes mamans physiquement et moralement épuisées. Bon sang, j’étais vraiment choquée et dans l’ignorance totale de ce qu’avait mon bébé.
Et ce n’est que le lendemain matin lors du bain, qu’une auxiliaire me fit remarquer que mon bébé avait les lèvres légèrement bleutées. Ce que le pédiatre qualifia aussitôt de simple trouble digestif de type RGO ! Étant donné le joyeux bordel qui régnait à ce moment dans mon cerveau, j’ai cru que j’allais fumer ce rigolo. Mais, non. J’ai encaissé et suis retournée pleurer dans ma chambre comme une madeleine, avec mes hormones à la traîne. J’étais soulagée mais qu’est ce que j’avais flippé !
Grâce à quelques biberons salvateurs, mon titi a ensuite repris du poids et j’ai pu rentrer chez moi. Ma lactation a démarré à ce moment là (comme quoi !). Et j’ai mis plus d’un mois à me remettre de tout ça, à trouver mes repères pour apprendre mon nouveau rôle de mère.
Voilà le compte-rendu de mon séjour à la maternité. Ça fait rêver hein ! Lol !
Plus sérieusement, j’ai énormément apprécié la manière dont a été géré mon accouchement. Mais la suite a été franchement catastrophique. Aussi, je me suis souvent interrogée pour savoir si j’étais mal tombée ou si ce manque d’humanité ou d’intérêt pour le bien être des mamans était fréquent…
Pour vous, ça s’est passé comment ?
En tous les cas, ça m’a fait du bien de me délester de ce poids. J’espère que vous ne m’en voudrez pas. Je sais que les maternités parfaites n’existent pas mais quand même, là, j’ai trouvé qu’il y avait un sérieux problème…
« N’est ce pas Monsieur LE pédiatre, vous vous rappelez… UN PROBLÈME !!! »
😉
Belle soirée à tous,
Des baisers
Mais quel C * N !!
C’est honteux… Moi, c’est la PMI qui m’a fait sentir misérable… A la maternité, ça s’est plutôt passé. Et oui, ces moments sont extrêmement importants, on est tellement démunis, en tant que parents les premiers jours…
A la PMI ? Dingue… Et oui, c’est important. C’est fou que cela ne soit pas admis partout. 😉
J’ai des souvenirs assez proches des tiens. Avec un bebe petit poids et qui pleurait non stop. Je me souviens aussi que deux fois de suite « on » a juste oublié de distribuer mon repas. J’avais l’impression de ne pas exister. Bises
Hé ben… Ça n’a pas du être facile non plus. Comme quoi, y a des progrès à faire. Bises à toi aussi ❤
Pour le 2eme bébé, c’est moi qui avais fait des progrès. Quand on est plus sûre de soi, le personnel médical est beaucoup plus compréhensif…
Parce que c’est moins compliqué à gérer pour eux, sans doute… 😉
Quel aventure!! C’est drôle je fais un billet flashback aujourd’hui aussi sur mon blog! 😉
En tout cas c’est inadmissible, quel manque de professionnalisme sans parler d’humanité et de compassion!!
Oh ! Je vais aller te lire ! 😉 Et oui, comme tu dis…