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A propos Ombelline

Maman parisienne d'un garçon de neuf ans. Mariée, entrepreneure, heureuse, bricoleuse et raconteuse... de tout plein de choses. Venez me lire ! ;-)

[DIY] Les baby cards ou cartes mois bébé

Bientôt le printemps ! Vivement… En attendant les beaux jours, j’ai vu un peu partout sur le net déferler plein de photos de nouveaux nés ! Mais c’est qu’elles ont bien bossé nos cigognes ce début d’année, vous savez ! Alors pour fêter l’arrivée de tous ces jolis bébés, j’ai créé 12 « baby cards » ou « cartes mois » pour immortaliser, en photos, toute la première année de vos bambins. Elles sont téléchargeables gratuitement depuis le lien indiqué dans ce billet et prêtes à photographier. 

Voici LES BABY CARDS OU CARTES MOIS BÉBÉ :

Nota Bene : Je rappelle au passage que toutes mes créations sont soumises à des droits. Elles ne peuvent donc être copiées ou commercialisées sans accord préalable.

Pour obtenir ces baby cards, il vous faut :

1- une imprimante couleur,
2- des feuilles blanches en 210g,
3- un cutter + une règle + des ciseaux (pour découper les coins arrondis).

La méthode :

Téléchargez les modèles de carte plus bas. Imprimez, découpez et photographiez.

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>>  Télécharger ici les Baby Cards en petit format  <<

>>  Télécharger ici les Baby Cards en grand format  <<

Et voilà, c’est fini !

Belle fin de journée à toutes et tous.

Des baisers.

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Retrouvez tous nos DIY dans la rubrique Les bidouilles à bibi

[DÉVELOPPEMENT PERSONNEL] Comment j’ai réglé leurs comptes à mes carences affectives

Mardi soir, France 5 a diffusé un reportage très intéressant sur « les mamans toxiques » . Je dis « très intéressant » car les témoignages apportés, et les avis de psy délivrés sur les différents cas présentés, n’ont fait que renforcer mes convictions sur la question des maltraitances éducatives et carences affectives.

L’origine du problème se situe quasiment toujours au niveau des propres souffrances et carences du parent « maltraitant » . Il a souffert, il s’est structuré avec de mauvais repères, et a reproduit un modèle d’éducation bancal soit complètement calqué sur son propre vécu ou en opposition totale – ce qui n’est pas forcément mieux d’ailleurs (exemple : donner une éducation trop permissive après avoir été éduqué de manière trop restrictive).

Après, il y a aussi, bien sûr, des parents maltraitants qui n’ont pas forcément été maltraités mais qui deviennent quand même maltraitants parce qu’ils ont subi un choc (exemple : le cas de ceux qui développent « le syndrome de Münchausen par procuration » suite au décès d’un proche après une longue maladie) ou parce qu’ils ont un problème inavouable du type complexe, manque de confiance en soi, fainéantise, immaturité, égoïsme, jalousie…

Mais pour en revenir à nos moutons, c’est ainsi que les souffrances vécues génèrent à leurs tours d’autres souffrances qui viendront elle-mêmes créer de nouvelles souffrances… et ainsi de suite, au fil des générations.

Dans ce billet, je n’ai pas choisi de vous parler « des casseroles de ma famille » (pas encore… mais ça viendra). Je ne vais pas non plus vous parler de mes deux thérapies et de ce que j’en ai compris. Ceci a déjà été abordé ici. Non, je vais plutôt vous donner les recettes de ma « résurrection » personnelle après mon difficile mais ô combien salutaire constat d’échec.

Tout a démarré un an après le décès de mon père. J’avais 31 ans et je venais de me faire plaquer à la suite d’une relation de 3 ans très compliquée. J’ai entamé ma première thérapie à ce moment là, encouragée par un ami qui effectuait lui-même une reconversion professionnelle pour devenir psy. Pour vous résumer la situation, je pensais alors 47 kg, je tenais à peine sur mes jambes, j’étais en détresse totale et je n’avais aucun projet personnel d’avenir… mon sentiment d’illégitimité dans ce monde venait de me rattraper de plein fouet.

Pourquoi me sentais-je illégitime ? Parce que, comme beaucoup d’enfants du divorce, j’avais l’impression d’être de trop (exemple : j’avais l’impression d’être le paquet qu’il fallait prendre en charge pour les vacances). Puis comme mon père avait quitté ma mère, il m’avait aussi un peu quittée, en quelque sorte (Abandonnite aigüe bonjour !). Bref, j’étais une enfant en recherche d’affection, une adolescente un peu trop écorchée vive parfois, mais surtout une gentille fifille un peu trop généreuse qui voulait se faire aimer pour se sentir exister.

Et VLAN ! J’ai eu 31 ans et je me suis effondrée de l’intérieur. Toutes mes stratégies pour combler mes carences affectives et me sentir acceptée venaient lamentablement de se ramasser. J’avais échoué. Mais, heureusement, Zorro est arrivé ! Enfin… j’ai trouvé un très bon psy qui m’a permis de toucher du doigt ce qui n’allait pas bien dans mes fondations. Un super psy qui m’a insufflé l’énergie nécessaire pour trouver mes nouveaux repères et me reconstruire.

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Trouver ses nouveaux repères…

Quelles ont été mes recettes ? Je vais vous les donner en insistant cependant sur le fait que ce sont des recettes qui ont été salutaires pour MON cas. Chaque cas est différent, et chaque personne, qui doit se reconstruire, n’aura pas forcément besoin des mêmes recettes.

Pour ma part, voici ce qui m’a sauvé :

  • J’ai dû lâcher prise sur certaines attentes
    • accepter l’idée que je ne pouvais pas « réparer » mon passé dans mon présent.
    • accepter l’idée que je ne pouvais pas plaire à tout le monde et que ce n’était pas grave du tout !
    •  accepter l’idée de décevoir en disant NON, JE N’AI PAS ENVIE, JE NE SUIS PAS D’ACCORD.
  • J’ai dû modifier certains de mes comportements
    • apprendre à devenir plus égoïste (je donnais trop pour acheter l’affection).
    • apprendre à être bien toute seule (plutôt que mal accompagnée).
    • apprendre à m’affirmer davantage (parce que ma parole compte).
    • apprendre à me mettre en premier (parce que JE compte).
  • J’ai dû poser des limites à certains de mes proches
    • concernant mon père décédé, je lui ai dit à haute voix dans un lieu de recueillement (mais on peut aussi écrire une lettre à son parent décédé et la brûler ensuite dans un feu de joie) tout ce que je lui reprochais et tout ce que j’aurais aimé partager avec lui qui m’a tellement manqué.
  • J’ai enfin dû expérimenter de nouvelles façons de faire ou dire les choses pour me positionner et savoir enfin ce qui me convenait et me donnait la force de rester droite sur mes deux jambes, apaisée et confiante.

Cela n’a pas toujours été facile à faire… Mais j’ai conservé mon cap et cela a fonctionné.

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I believe I can fly…

Beaucoup de colères en moi se sont envolées. Beaucoup de manques à combler ont cessé d’être mes priorités. J’ai appris à me défendre et me protéger seule des souffrances/maltraitances des autres. J’ai appris à trouver cela normal et à ne plus culpabiliser par crainte de décevoir et d’être ensuite rejetée.

J’ai appris à dire les choses (parfois de façon un peu trop radicale je l’admets) mais toujours de manière efficace et avec la conviction d’avoir dis la vérité et quelque chose de juste ou de justifié !

Un tri naturel s’est opéré parmi les personnes que je fréquentais. Seuls mes véritables ami(e)s de coeur sont resté(e)s et ceux/celles qui n’étaient là que par intérêt sont parti(e)s. Et puis, j’ai fermé la porte à quelques autres aussi parce que trop différent(e)s de moi et enfermé(e)s dans un mode relationnel qui ne me correspond pas.

J’ai fait des projets. J’en ai réalisés quelques uns. J’ai rencontré mon mari et nous avons créé une famille.

ET j’ai appris à m’occuper de MOI et moins des autres.

A ce titre d’ailleurs, je me rappelle avoir rencontré, il y a quelques années, une jeune femme qui se « vantait » de ne pas avoir le temps de consulter un psy pour elle parce qu’elle devait s’occuper de son jeune frère (adulte quand même) qui avait des problèmes. Je lui avais alors répondu quelque chose d’assez peu compatissant, mais que j’estimais JUSTE, qui lui avait fait l’effet d’une gifle (oups !). Quelque chose qui lui avait permis de prendre du recul et de se focaliser sur sa propre vie, ses propres difficultés. Je lui avais dit qu’il était plus facile de s’occuper des problèmes des autres que de régler les nôtres :

– d’abord parce que s’occuper de l’autre était bien souvent utilisé comme un alibi pour ne pas s’occuper de soi.

– Ensuite, qu’en faisant cela, on dédaignait inconsciemment la capacité de l’autre à s’en sortir seul.

– Enfin, qu’on empêchait l’autre de découvrir et déployer ses propres ressources pour résoudre ses problèmes et s’en sortir « grandi ».

Et bien croyez moi ou pas, depuis, pas mal de choses se sont débloquées dans sa vie. Elle est devenue maman après de longues années de relations mouvementées mais désormais apaisées avec son compagnon (Gniiii !) #HappyBeginning.

🙂

Voilà comment j’ai réglé leurs comptes à mes carences affectives. Voilà comment j’ai réussi à prendre mes distances vis-à-vis d’un proche particulièrement tourmenté et malheureusement maltraitant :

  • D’une part, parce que je ne suis pas responsable de ses tourments et ses souffrances,
  • ensuite parce que rien ne justifie le fait que mon enfant ou moi servions de défouloir,
  • et enfin parce que « rester » reviendrais à cautionner et donc encourager ses comportements déplacés.

J’ai terminé.

Voilà mes recettes, si ça peut vous aider…

Et si vous aussi, vous vous êtes reconstruit(e)s, dîtes-moi tout ! Allez-y. On échange ensemble. On s’entraide aussi.

A vos claviers.

Des baisers.

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[SORTIE] S.O.S Super Maman, le one-maman-show qui déménage !

Mercredi dernier, mon cinquans, le papa et moi avons été invités par Amélie, alias « RIM », aka « Super Maman », à venir voir son spectacle dans la salle du « Sentier des Halles » à Paris 2ème. Autant vous dire que cette maman là, elle rigole pas. En plus d’avoir mis en scène son propre spectacle elle joue son rôle de manière phénoménale ! Voilà une artiste à part que la curiosité nous a poussés à aller voir. Vous voulez sûrement tout savoir ? Je vous dis tout sans tarder. Show devant !

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1- Un one-maman-show haut en couleurs… et en musiques !

« S.O.S  Super Maman » c’est le service-après-vente téléphonique d’une maman peu ordinaire qui se propose d’aider les parents en panique au moyen d’une chanson, d’une histoire ou d’un bisou ! Et autant vous dire que ça carbure dans le cerveau de cette Super Maman en collant doré et cape de super-héros. Car cette dernière n’est jamais à court d’inspiration pour inventer une mélodie à l’aider de sons d’enfants ou de bruitages de jouets, improviser les paroles d’une chanson à l’aide de prénoms, effectuer des rimes avec des mots d’enfants truculents ou livrer un bon conseil tout en s’adonnant à une incroyable démonstration de beatbox ! Et puis, elle bouge, elle danse… Ah ça oui, ça balance ! Sans compter les mimiques scéniques, les grimaces, les interactions avec le public qui ajoutent aux répliques un effet emphatique ! (Vous avez vu, je viens de faire une belle « RIM » ! #JokeDeSuperMaman). Bref, il y a de l’énergie dans ce spectacle et des clins d’oeil cinématographiques fantastiques… #DoubleRIM ! #BIM !

2- Du point de vue de mon cinquans

Verdict…..  « C’était très génial ! ». Tu m’étonnes John ! Il a ouvert de grands yeux tantôt étonnés et tantôt amusés. Il a dansé, ri, crié à l’unisson avec le public. Il a beaucoup participé au même titre que tous les enfants présents… et même les parents ! Car tout le monde chante là-dedans. Il a même fallu attendre, à la fin du spectacle, pour récupérer LE poster… C’est vous dire à quel point, le cinquans a été emballé. En même temps, c’est pas tous les jours qu’on peut chanter librement des chansons pleine de poéZIZI, qui rendent haPIPI ! Et oui !

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Que la RIM soit avec vous !

3- De notre point de vue de parents

Alors forcément, comme il y avait peu de pères dans la salle, RIM les a très vite remarqués. Celui de mon titi en particulier a été particulièrement « choyé »… Ce qui l’a beaucoup amusé. Et puis, il a pas mal rigolé ! Donc, vous l’aurez compris, il a été conquis.

Quant à moi, j’ai passé un super moment ! Et j’ai été surtout très impressionnée par le travail d’écriture de RIM (les chants et les répliques), sa générosité énergique et ses multiples talents… scéniques ! #TripleRIM #reBIM !

4- Les infos pratiques

« S.O.S Super Maman – Le One maman show »
Un spectacle qui s’adresse selon moi à des enfants âgés de 4 ans à 8 ans.
Durée : 65 min.
Où ça : Sentier des Halles – 50 rue d’Aboukir – 75002 PARIS
Accès : Arrêt Sentier (métro ligne 3, bus ligne 39)
Site Internet : www.lesentierdeshalles.fr

Dates : les mercredis à 14h30 jusqu’au 26 avril 2017.
Résas : Par tél. 01 42 61 89 95
Tarifs : 8 euros pour les adultes et 12 euros pour les enfants sur BilletRéduc.

Bonus : À la fin du spectacle, vous pourrez acheter le livre CD « Chansons super chouettes » co-écrit par RIM et Petit Nico, puis illustré par Gwé, qui recense 12 chansons pour accompagner tous les grands moments de la journée d’un enfant (le changement de couche, la sieste, l’heure du bain ou encore le repas). Il est aussi vendu à la Fnac !

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Bonne sortie… (psiiit, demain c’est mercredi !)

Des baisers.

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Le ridicule.

Un jour de semaine, pendant les vacances d’Hiver, nous avons pris le bus, en famille, afin d’aller voir un spectacle dans Paris. Comme nous n’avions pas pris le temps de déjeuner avant de partir, nous avions acheté des sandwiches afin de les manger tranquillement dans le bus le temps du trajet.

Nous avions alors choisi de nous installer dans le fond, afin de ne gêner personne, avec une vue d’ensemble sur toute l’allée centrale ainsi que tous les passagers.

Soudain, après quelques minutes de trajet, voilà notre chauffeur qui marque un arrêt prolongé à une station le temps de terminer son service et de laisser la place à son collègue qui vient d’arriver. Jusque là, pas de problème. Normal, me diriez vous ! Et bien non, pas pour tout le monde. Car un monsieur d’âge mûr, assis juste devant nous, crie, tout à coup, à l’encontre du chauffeur qui vient de s’installer de se dépêcher « parce qu’il n’y a pas que lui qui travaille dans cette ville » !

– AMBIANCE ! –

Aussitôt, je jette un regard blasé à mon mari qui en profite pour se pencher vers notre mini de 5 ans et lui expliquer à l’oreille que le monsieur est un peu énervé.

Le bus reprend alors docilement sa course pendant que nous finissons de manger nos sandwiches jusqu’à ce nouveau rebondissement qui nous a bien fait rigoler. Car le dit monsieur « peu commode » a pris son air le plus exaspéré qui soit, s’est levé d’un bond, puis est parti s’asseoir quelques rangées plus loin à l’avant !

Est-ce à cause du bruit du papier froissé de nos sandwiches ? Est-ce à cause de la vitesse particulièrement modérée du chauffeur à diriger le bus dans les rues de notre belle cité ? Est-ce à cause d’un petit vent nauséabond malencontreusement lâché par son voisin de siège ? Aucune idée.

Il n’empêche que le comportement de cet individu n’a pas échappé à l’oeil aiguisé de notre titi qui a tout de suite reconnu le problème et clamé très distinctement :

Il fait son bébé Cadum lui !

< Voilà, c’est tout à fait ça mon chéri ! >

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