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A propos Ombelline

Maman parisienne d'un garçon de neuf ans. Mariée, entrepreneure, heureuse, bricoleuse et raconteuse... de tout plein de choses. Venez me lire ! ;-)

J’adore mon cinquans, mais…

… il me fatigue tellement ! Mais tellement !

Par exemple, tout prend du temps avec mon cinquans… TOUT !

Le matin déjà, rhaaa, le matin. Ça commence bien. On est sensé partir à l’école à 8h10. Mais, on ne part jamais avant 8h20…

7h50 – Le père : « Loulou, habille-toi ! »

7h55 – Le père : « Quoi, t’es encore en pyjama ? »

8h00 – Le père : « Allez, HABILLE-TOI ! »

8h05 – Le père : « MAIS BON SANG !! FAUT QUAND MÊME PAS QUATRE PLOMBES POUR METTRE UN SLIP !!! »

8h10 – La mère : « Vous êtes prêts, on y va ? »

8h11 – Le père : « Non, toujours pas ! On va partir sans lui, si ça continue comme ça ! T’as entendu chouchou ? Tu vas rester TOUT SEUL à la maison… !! »

< Rester à la maison => Lueur de satisfaction n°1 dans les yeux de l’enfant >

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Chic !

Et voilà, très souvent, ça commence comme ça. Ensuite, vers 8h20, on fonce attraper le bus pour aller à l’école. Et dans le bus, voilà que le cinquans s’applique méthodiquement à ingérer le maximum de germes et de microbes qui traînent…

– La mère :

NAN !! Ne lèche pas la vitre !! Et la barre, NON PLUS !

Et pourtant, je vous jure qu’il a bien mangé son petit-déjeuner et qu’il est normalement rassasié.

Nous voici enfin arrivés à l’école. On court sur le trottoir pour arriver avant la fermeture du grand portail. On se fait un petit bisou et on se dit « à tout à l’heure pour le goûter ».

–   PAUSE COURSES-MÉNAGE-PAPIERS-BOULOT   –

L’heure du goûter est enfin arrivée. C’est la sortie des classes. Je récupère mon titi tout ébouriffé avec son pantalon troué. Chic ! Un trou par jour, BIM !

– La mère : « Et ben ! Ça va pas plaire à ton père, ça ! »

EXCUSE BIDON À CHOIX MULTIPLES du cinquans :

– Le fils : « Mais c’est pas ma faute, c’est… »

  1. le grand qui m’a poussé.
  2. le sol qui a glissé.
  3. l’escalier qui m’a fait tomber.
  4. le pantalon qui s’est suicidé.
  5. les extraterrestres qui l’ont mâchouillé ! (Bah oui, tant qu’à faire…)
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Sacrés Trouyotors !

Bref, on se met en chemin pour rentrer et je demande alors au fiston comment s’est passée sa journée d’école.

– Le fils : …

– La mère : « Super programme, dis donc ! »

– Le fils : « Chui-o-ccu-pé-je-mange-mon-goû-ter. »

– La mère : « Rolala, si sa Majesté veut bien me pardonner… »

<Sa Majesté => Lueur de satisfaction n°2 dans les yeux de l’enfant. >

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Yeah !

Ensuite, on décompresse. On a alors deux options :

1- S’il fait beau, on passe par le parc où il joue un peu avec ses copains.
Parc qu’on devra ensuite quitter (la mort dans l’âme) pour rentrer APRÈS de multiples négociations avec un titi plus déterminé que jamais à rester enchaîné au toboggan (s’il le faut) tout en criant à qui veut l’entendre qu’on l’assassine !

2- S’il fait moche, on rentre à la maison où il joue dans sa chambre.
Chambre qu’il refusera ensuite de ranger à coups de cris, de larmes et même de menaces de rupture totale et définitive de lien parental…

– Le fils :

CHUI PLUS TON NENFANT !!!

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Le rangement c’est PAS maintenant

Chambre qui restera en bazar toute la soirée et même parfois après le coucher.

Et puis vient l’heure du bain…

– La mère :

Chériiii, viens voir !! Loulou a encore transformé la salle de bain en pisciiiine !!!

< Une piscine => Lueur de satisfaction n°3 dans les yeux de l’enfant. >

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Youpi !

…suivie ensuite du dîner.

19h30 – La mère : « Mange !… »

19h35 – La mère : « Mange !… »

19h40 – La mère : « Mange !… »

19h45 – La mère : « Mange !… »

19h50 – La mère : « Mange !… »

19h55 – Le fils : « J’ai plus faim. J’peux avoir un dessert ? »

Et là, on commence à voir la ligne d’arrivée se dessiner à l’horizon car vient le moment du fameux combo : dents, pipi et verre d’eau.

Une fois le « triple axel » péniblement exécuté, le cinquans va se coucher. Il nous réclame un dernier bisou, bien planqué sous ses draps, histoire de nous faire mariner un chouïa. Généralement, on s’en va une première fois pour ne pas lutter inutilement et perdre ainsi du temps. Le cinquans sort de dessous ses draps et larmoie…

– Le fils :

Ouiiin, Ouiiin, Snif !

Le père et moi y retournons blasés mais pas mécontents d’en finir une bonne fois pour toute avec le coucher ! On se fait un gros câlin, on se souhaite une bonne nuit. Et on se dit « à demain matin quand le petit-déjeuner sera servi ».

Enfin, on souffle, on se pose, on se détend.

On se dit alors qu’il est vraiment épuisant, mais…

qu’on l’ADORE notre cinquans.

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[DÉCOUVERTE] À La Maison Bleue, le kamishibai fait des heureux

Il y a de cela quelques mois (le 2 décembre), j’ai été invitée par le groupe de crèches privées La Maison Bleue à venir découvrir un objet d’éveil très particulier utilisé par les auxiliaires de puériculture pour amuser les tout-petits et les sensibiliser à une forme d’art originale à la fois ludique et sensorielle. Un objet qui m’a beaucoup plu, en plus de la crèche dans laquelle je me suis rendue à Boulogne Billancourt, ainsi que tous les efforts déployés par l’enseigne pour faire évoluer le métier et améliorer les services dédiés au développement, à l’éveil et au bien-être des enfants. On regarde tout cela ensemble ? C’est parti !

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1- Le kamishibai ou « théâtre de papier », un outil d’éveil à la portée des tout-petits

Voilà un objet qui ne date pas d’hier. Et pourtant, je n’en avais jamais entendu parler auparavant. Le kamishibai est un petit théâtre de papier « portable » qui a vu le jour au Japon au tout début de la période dite « médiévale », au XIIe siècle. Durant cette période, les moines bouddhistes se servaient, en effet, des emaki (rouleaux de dessins) pour raconter des histoires aux contenus moralisateurs à un public peu instruit.  Mais ce n’est qu’à la fin du XIXe siècle, que le kamishibai connaîtra un succès grandissant jusque dans les années 1950 où il deviendra très populaire avec 50 000 conteurs actifs à travers le Japon. Il déclinera et disparaîtra, finalement, dans les années 60 avec l’apparition de la télévision et des magazines hebdomadaires. Il s’est ensuite exporté à travers le monde proposant ainsi une forme de divertissement peu coûteuse, avec un dispositif léger, aux vertus tantôt ludiques, tantôt pédagogiques. (Dixit Wikipedia).

Le kamishibai pour enfants a lui aussi longtemps captivé l’attention des petits japonais dans les espaces publics ou les conteurs se produisaient. Voir ces planches en carton imagées défiler dans un petit théâtre en bois ou en carton, à deux ou trois portes, au rythme imposé par le conteur, son intonation, pour donner vie à l’histoire contée, était un plaisir partagés entre tous.

Un plaisir désormais partagé par les petits de la crèche que j’ai visitée. Et pour cause, cet objet animé offre beaucoup d’intérêt ! Grâce aux différentes planches qui défilent sous le regard attentif des enfants (plutôt à partir de 3 ans), on comprend que cela participe au développement de la pensée, de l’imaginaire, de la logique et du langage aussi. Les histoires sont courtes, les dessins sont simples et les petits sont très réceptifs. J’ai adoré.

2- Une crèche épanouissante à tout point de vue

En même temps, je n’ai pas beaucoup de points de comparaison puisque mon titi a été gardé par une assistante maternelle. Mais je dois dire que cette crèche-ci m’a bien emballée. C’est simple, je n’ai rien trouvé à redire tellement l’environnement, le personnel, la structure, et toutes les activités proposées aux petits m’ont enchantée.

Évidemment, on ne lésine ni sur l’hygiène, ni sur la sécurité. Tout est superbement agencé et entretenu. Il y a les espaces intérieurs, grands et bien séparés, et les espaces extérieurs tous aussi agréables et bien surveillés. Les petits ont tout à leur portée pour s’éveiller, travailler leur motricité et leur sensorialité. Il y a même une pièce d’eau, avec des jeux d’eau, bien propre et chauffée. Chaque temps est bien respecté afin de ne pas négliger la notion de repères qui rassurent. La place des parents dans certains ateliers ou événements est également plébiscitée de sorte que la relation entre tous (enfant, professionnel et parent) soit harmonieuse et créatrice de valeur ajoutée pour aider l’enfant à s’épanouir et progresser dans son développement.

3- La Maison Bleue, un groupe dynamique en plein essor

Alors pour ceux qui ne connaissent que de nom La Maison Bleue, je vais faire un tour rapide « du propriétaire » . Le projet a démarré en 2004 quand Sylvain Forestier (entrepreneur) et Antonia Ryckbosch (puéricultrice) ont décidé de créer ensemble une nouvelle génération de crèches, agréées CAF, en partenariat avec des collectivités et des entreprises. Un projet qui a séduit et rapidement pris l’importance qu’on lui connaît aujourd’hui avec, en moins de 10 ans, la création de :
– un centre de formation à Montrouge (92),
– une école d’Auxiliaire de Puériculture, à Élancourt (78), qui délivre des diplôme d’État,
– une première crèche à l’étranger (Genève),
– le réseau ma-creche.com qui réunit 700 crèches partenaires.

C’est ainsi qu’en 2016, La Maison Bleue compte 200 crèches en France avec plus de 3 000 professionnels qualifiés. Pas mal, n’est-ce-pas !

Alors, pourquoi le réseau connaît-il un succès aussi phénoménal, me diriez-vous ?

Il y a la dynamique du groupe bien sûr, mais il y a aussi et surtout des engagements forts, une volonté ferme de faire évoluer le métier dans l’intérêt de tous avec un projet éducatif uniforme dans toutes les crèches du réseau.

I- Les engagements de La Maison Bleue :

  • Donner toute la place à la Petite-Enfance dans notre société.
  • Développer l’autonomie de l’enfant, son bien-être et la notion de respect de chacun avec humanité.
  • Privilégier le cadre de vie et porter ainsi le projet éducatif avec efficacité.
  • Intégrer les parents dans la vie de la crèche.
  • Former les collaborateurs et leur proposer des carrières évolutives au sein des structures pour favoriser leur motivation et leur performance.
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    le livret d’accueil

    II- La volonté de faire évoluer le métier… :

    En proposant des activités pédagogiques innovantes autour du langage et de la communication, l’éveil des sens et de l’imagination, ou encore l’éveil artistique… en accord avec l’approche piklérienne et l’approche Montessori.
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Les innovations pédagogiques

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III- …avec un projet éducatif unique :

Qui se résume en 7 grands piliers…

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Bref, l’enjeu est de taille car il s’agit, ici, d’impliquer à la fois les équipes et les parents dans la manière de faire évoluer « la crèche ». Une crèche, ou plutôt une enseigne de crèches, qui sait évoluer avec son temps. Un groupe qui réfléchit aux innovations pédagogiques, détectées à partir des observations terrain, qui pourraient être déclinées dans toutes les structures pour la petite enfance de demain.

Encore merci à La Maison Bleue pour la découverte du kamishibai, la visite de sa crèche de Boulogne Billancourt, la présentation de son groupe et de son formidable projet d’entreprise.

Pour information, et si ça vous intéresse, sachez qu’il existe une très jolie histoire autour du kamishibai, sous forme de livre de poche à L’École des Loisirs, intitulée « Le bonhomme Kamishibai » de Allen Say. Je l’aime beaucoup et vous la recommande vivement.

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Le livre

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L’histoire…

J’espère que cette découverte et cette visite vous ont intéressé(e)s. Si vous souhaitez réagir ou témoigner sur ce billet, allez-y ! Vos messages sont les bienvenus dans la zone de commentaires.

Belle après-midi à tous !

Des baisers.

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[SORTIE] LES GRANDS VOISINS, un lieu de vie communautaire, solidaire et créatif… à part

Mercredi dernier, mon mari et moi avons décidé d’emmener notre fils de cinq ans et son meilleur ami visiter le fameux lieu de vie LES GRANDS VOISINS à Paris 14e. LES GRANDS VOISINS… mais… késako ? Et bien que vous le croyez ou non, sachez que « cette ville dans la ville » a été aménagée sur le site de l’ancien hôpital Saint Vincent de Paul pour accueillir des associations et entreprises solidaires, favoriser la présence d’artisans et de créateurs, partager des outils et des espaces de travail, loger des personnes démunies, créer un espace vert public d’un genre nouveau, avec des activités pédagogiques, culturelles et sportives, ouvertes aux résidents, aux riverains et même aux touristes ! Et ils ont aussi leur site Internet (d’ailleurs, merci pour les explications #wink ) ! Venez, je vais tout vous expliquer.

1- Un site résolument tourné vers la solidarité et la créativité

Voilà les deux mots clés de cet espace de vie décalé et très contrasté… On y croise bien sûr des personnes démunies ou fragilisées, mais aussi des entrepreneurs et des artistes bienveillants rassemblés TOUS ici avec la même volonté ; celle de créer un lieu unique, en perpétuel mouvement, un monde dans un monde, fécond et accueillant.

Voici un lieu troublant. Presque déroutant. Surtout lorsque l’on sait que ce laboratoire urbain ne durera qu’un temps. La Ville de Paris a, en effet, prévu de créer 600 logements sur le site dont les travaux doivent commencer cette année. L’hôpital Saint Vincent de Paul ayant fermé fin 2011, ce projet d’occupation temporaire du site a alors muri lentement mais sûrement jusqu’en 2015 où il a vu le jour grâce au travail conjoint de l’association Aurore, de l’association Plateau urbain et de l’équipe Yes We Camp qui ont travaillé tous ensemble à l’aménagement des structures d’hébergement, les opportunités de rencontres entre les résidants et l’ouverture au Public.

Nous avons remonté quelques allées, traversé quelques porches, découvert quelques cours, visité la chapelle, observé de drôles de sculptures, admiré des cabanes, apprécié quelques oeuvres de type street art sur les murs des édifices, etc. Nous nous sommes laissés portés par l’ambiance et surprendre par l’audace de certaines créations.

2- Du point de vue des enfants

De l’étonnement et une adaptabilité toute naturelle. Voilà ce que j’ai noté chez les enfants. Tu as aimé l’endroit, chéri ? « Ouiiii, j’aime bien ça, alors je voudrais y aller une autre fois ! » m’a répondu le fiston chéri. Il voudrait revoir toutes les cabanes et la douche extérieure « qu’était trop drôle » et jouer au grand « Puissance 4 » avec son meilleur copain. Et puis, il y a cette petite porte secrète, au milieu d’un grand mur, qui débouche sûrement sur quelques secrets auxquels seuls les magiciens et les fées doivent avoir accès ! En fin de compte, on se croirait presque comme Alice au pays des merveilles… On ouvre de grands yeux sur tous les petits détails de chaque lieu. Et les enfants ont l’air intrigué mais surtout heureux.

3- De notre point de vue de parents

Mon mari a trouvé le concept super ! Il a été emballé par cette idée de « faire vivre » un lieu plutôt que de le laisser inoccupé et de favoriser la créativité et la solidarité vis-à-vis des plus démunis. Et je suis complètement d’accord avec lui. Nous avons passé un très bon après-midi et nous nous sommes promis d’y revenir sans la pluie pour nous tenir compagnie ! J’espère aussi, à mon prochain passage, pouvoir rentrer dans la jolie boutique « verte » de Mama Petula qui est était malheureusement fermée quand nous l’avons trouvée. Un magasin plein de superbes plantes vertes et de précieux conseils pour les entretenir m’a-t-on dit ! Un concept store duquel on du mal à partir mais pour mieux revenir.

4- Les infos pratiques

LES GRANDS VOISINS
Un lieu de vie communautaire solidaire et créatif ouvert au public.
Où ça : Sur le site de l’ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul – 82, Avenue Denfert-Rochereau – 75014 Paris
Accès : Métro Denfert Rochereau à 6 min à pied (lignes 4 et 6) / Station Port Royal à 4 min à pied (RER B) / Arrêt Saint-Vincent-de-Paul juste devant l’hôpital (Bus 38 et N1) / Station Vélib la plus proche 14111 – 18 rue Cassani.
Site Internet pour consulter l’agenda et les activités à faire sur place :  www.lesgrandsvoisins.org

Bonne visite !

Des baisers.

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[SORTIE] HELLO MY GAME IS…, une expo « Invader » pepsy adaptée aux minis

Samedi dernier, le père, le fils de cinq ans et moi avons été découvrir la fameuse exposition « HELLO MY GAME IS… » au Musée en Herbe à Paris 1er. Nous avions vu quelques photos circuler par ci, par là, sur le net et voulions, à notre tour, nous faire une idée précise du sujet. Nous voilà donc partis tous les trois, par un temps de pluie tout gris, tout froid, prendre notre bouffée de gaité, de couleurs et de bonne humeur. Nous voici revenus au temps des personnages et jeux vidéos constitués des ces gros pixels familiers qui ont bercé notre enfance. Une immersion joyeuse dans un univers autrefois tellement stimulant et aujourd’hui encore plus effervescent.

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1- Une expo interactive et ludique à hauteur d’enfant

Pour ceux qui ne connaissent pas bien encore le nouvel espace du Musée en Herbe, il faut savoir que la partie consacrée à l’exposition comporte quatre salles de taille moyenne. A noter également, qu’il est possible d’effectuer la visite en groupe avec un guide ou d’y aller en simples visiteurs, choix pour lequel nous avons opté.

Dès l’entrée de l’exposition, une hôtesse nous a remis une brochure ludique comportant toute une série de questions adaptées à l’âge du fiston. Superbe initiative de la part du musée qui fait ainsi appel à la capacité d’observation et de déduction des minis aidés de leur(s) parents accompagnant(s). #GoodPoint ! Le petit visiteur profite alors pleinement du parcours thématique proposé découvrant plus d’une centaine d’œuvres inédites de l’artiste « Invader ».

Invader… Mais si vous vous savez ! Ce pionnier du street art, diplômé de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris, qui a construit sa renommée, depuis 20 ans maintenant, à travers toute une série de Space Invaders (réalisés en carrelage ou petit carreaux de mosaïques) collés sur les murs de grandes villes, ici et à l’étranger… ET même jusque dans l’espace ! #Dingue ! ( Merci Wikipedia 😉 ).

Au sein de l’expo, des bornes d’arcade en libre accès sont mises à la disposition des enfants et à leur hauteur s’il vous plaît ! Une grande carte du monde interactive, des tableaux en Rubik’s cubes, un mur de magnets et bien d’autres réjouissances sont autant d’occasions de se plonger dans l’univers d’Invader que de toucher du doigt un peu de cette esthétique originelle du jeu vidéo.

2- Du point de vue de mon cinquans

Attention, roulement de tambour……. « Très très très super génial et bien ! » m’a dit le cinquans. En même temps, à voir les photos, je pense que c’était évident. Il a répondu à toutes les questions de la brochure, SANS faute, et a ainsi gagné un tatoo de Space Invaders  que lui a gentiment remis une hôtesse du musée à la fin du parcours. #MinuteFierté ! Il a créé quelques figures bien inspirées sur le mur de magnets, il a dessiné le masque de son héros préféré, il a écouté attentivement son papa lui expliquer chacune des oeuvres exposées, il nous a beaucoup questionnés et s’est enthousiasmé de tout cet univers pixelisé particulièrement riche et coloré.

3- De notre point de vue de parents

Qui peut résister à une « madeleine de Proust » aussi joliment revisitée ? Pas nous. On a tout simplement adoré retomber en enfance et partager un peu de cette saveur d’antan avec notre cinquans. L’expo est très bien construite, intéressante, je dirai même captivante. Le parcours est bien rythmé avec les différentes oeuvres exposées et la possibilité pour les enfants d’explorer tous les potentiels du fameux gros pixel. Et puis bon… pour nous aussi les parents toujours aussi fans de ces petits carrés colorés qui ornent désormais les murs des grandes métropoles dans le monde entier.

4- Les infos pratiques

L’expo « HELLO MY GAME IS… » :
Une expo pour les grands et les petits à partir de 3 ans.
Durée : Compter entre 30 minutes et 1 heure selon l’âge des enfants et la capacité de concentration.
Où ça : 23, rue de L’Arbre-Sec 75001 Paris
Accès : Métro Louvre-Rivoli (ligne 1), Pont Neuf (ligne 7), Les Halles (ligne 4), Châtelet (lignes 1, 7, 11,14) / Bus : 21, 58, 67, 69, 70, 72, 74, 75, 76, 81, 95 / RER : Châtelet – Les Halles (lignes A, B et D).
Site Internet : www.lemuseeenherbe.com
Dates : Jusqu’au 3 septembre 2017 ! Ouverture du lundi au dimanche de 10h à 19h, vacances et jours fériés, nocturne le jeudi jusque 21h. Fermé le 28 mars 2017.
Résas : Billetterie en ligne ici. Sinon par mail ici ou par tél. au 01 40 67 97 66.
Tarifs du musée : entrée 6 euros, tarif réduit 5 euros.

Les ateliers : 

* Pour les 2 ans et demi – 4 ans et demi : BABY-ATELIER À 4 MAINS à 11H.
un moment privilégié parents-enfants de création autour de l’exposition en cours : peinture, modelage, collage…
Tarif atelier : 9 € par personne (soit 18 € pour un enfant et un adulte)
Tarif atelier + visite : 14 € pour l’enfant (soit 23 € pour un enfant et un adulte).

* À partir de 5 ans : MAXI ATELIER (1 heure) À 15H30 ET 17H :
L’enfant réalise plusieurs créations en lien avec les œuvres présentées dans l’exposition.
Tarif : 10 € l’atelier seul,
Tarif atelier + visite : 16 €  (la présence d’un adulte est nécessaire lors de la visite // 6 € par adulte).

Le bonus : Le livre de 40 pages HELLO MY GAME IS… Joue avec Invader, aux éditions CASTERMAN, est en vente au Musée en Herbe et à la librairie du musée. Prix : 11,95 euros.

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Copyright Le Musée en Herbe

Belle visite à tous !

Des baisers.

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Copyright Le Musée en Herbe