Mon mini c’est toute ma vie. Et c’est un drôle de petit chéri. Il m’en fait voir de toutes les couleurs mais je dois vous avouer que j’adore sa petite personnalité, ses espiègleries et sa bonne boubouille toute réjouie.
Mon troizans et demi a aujourd’hui bien grandi. Il termine bientôt sa première année d’école, il est fier de me montrer ses progrès et je le suis plus encore de le regarder s’épanouir, s’affirmer et prendre autant de plaisir à partager ce qu’il sait.
Oui, mon petit garçon n’est plus un bébé. Et c’est le coeur rempli d’amour et d’espoir pour lui [mais les yeux aussi mouillés de larmes] que je dois accepter, au fil que les jours passent, de laisser le tout petit qu’il a été s’en aller.
Alors, je range précieusement [en même temps que ses vêtements devenus trop petits] les souvenirs du passé, de son passé, dans de jolies cases que j’espère ne jamais oublier…
– Comme ce jour où j’ai effectué mon premier test de grossesse qui s’est révélé être un faux-négatif et qui ne m’a pas ébranlée une seule seconde dans la certitude que j’avais d’être enceinte,
– Puis ce second test, effectué 7 jours plus tard, qui était ultra positif et qui m’a fait sauter-pleurer-rire-et-crier de joie tout en même temps [tellement je le savais] !
– Il y a eu ses premiers mouvements à l’intérieur de mon ventre, au début si subtils, si légers puis ses incroyables coups de pieds dans mes côtes et ses crises de hoquet [super bizarre comme effet !],
– Il y a eu cette deuxième échographie, où j’ai eu la confirmation que j’attendais un garçon [j’en étais convaincue n’en déplaise à tous ceux qui pensaient que j’allais être déçue],
– Ah ! Et son premier cri de vie ! Celui qui n’a pas de prix. Car tout devient réel…
– Viennent ensuite nos premiers instants ensemble. Notre rencontre. On apprend les uns des autres, son père et moi sa mère [avec des cernes jusqu’au nombril et de la caféine plein nos artères], et lui aussi bien sûr, notre titi joli [qui tétouille n’importe quoi et n’importe qui…].
– Il y a eu aussi ses premiers pas, ses premiers mots [« Papa ! » A dit le p’tit chameau], ses premières gamelles, ses premières rébellions [avec sa grande découverte du NON].
– Et notre première séparation, quand j’ai passé le relais à sa génialissime nounou, jusqu’à son entrée à l’école maternelle qui a sonné progressivement le glas de tout ce qui faisait encore de lui un tout petit [adieu le petit lit à barreaux, les couches et les biberons. On range tout dans les cartons].
Enfin, il reste ses traits de caractère qui se dessinent avec plus de précision : sa bonhommie naturelle, sa sensibilité, sa joie sans pareille, son goût du jeu, des autres, son rire, sa douceur avec les plus petits et son BON COEUR : « CE tout petit supplément d’âme », SON véritable trésor intérieur [en passant, je salue tous ceux qui ont reconnu cette vertu chez mon fiston. Il faut croire que si vous l’avez vue, c’est que vous en êtes aussi pourvu]. 😉
Mon troizans et demi, mon petit homme chéri, grandit encore, grandit. Et continue de rire, de jouer, d’explorer autant que tu le souhaites… Sois celui que tu dois être avec toutes les richesses qui animent ton coeur et ton esprit.
Ton papa et moi veillons sur toi et ferons tout notre possible afin de préserver cette lumière en toi.
< “Que tu lui donnes un crayon et l’enfant bâtit sa maison.” Claude Nougaro >